Jules & Opium

I- Une rencontre de chasse.

Une petite fille brune sautillait dans le parc de Poudlard, l'air était calme et frais.
Comme toujours cette jeune fille manifestait un grand enthousiasme à se diriger vers la forêt interdite, pourquoi? Car c'était là qu'était installé son endroit favoris, le fossé à cadavres.
Elle s'y dirigeait en sautillant accompagné de son serpent rose nommé Seluj.
Mais sur son passage elle sentit quelque chose d'étrange, un regard posé sur elle et son serpent.
Quelqu'un était en chasse !

La jeune fille avait toujours été préparé à ce genre de choses, son père, Avery, l'avait élevé pour en faire un bon petit soldat.
Elle avait été élevé de façon rude mais cela avait finit par payé pour ce qu'elle avait réussit à devenir. Peut être était à moitié et folle mais l'éducation de son père lui avait permit de devenir la fille adoptive du grand Tom Riddle.

Elle ne fut nullement décontenancé en voyant une sorte de gobelin brandir une flèche en sa direction. Menaçait-il son petit bébé Seluj?
Le sang de la jeune femme ne fit qu'un tour elle arriva tel une furie en direction du petit être couvert d'épines.
À coté de ce petit monstre en chasse se trouvait un jeune homme assez grand qui le réprimandait sur son comportement, en voyant approcher l'animal en furie qu'était Jules, le propriétaire du puckwoodgenie barra le chemin de la petite brune pour éviter un combat entre les deux petits êtres.
Jules dévisagea le jeune homme qui vint se mettre en pleins milieu de son adversaire et elle se remit à grogner en levant son poing vers le garçon pour le griffer. Sauf que de sa petite taille elle n'atteint seulement son torse qu'elle frappa finalement.
Le serpent s'agitait derrière elle en sentant sa maman s'énerver.
Eugene recula légèrement lorsque la main de la jeune fille vint frapper son torse. Il sentit Opium remuer et grogner. Finalement, la créature commençait à trouver l'humaine bien plus appétissante que le serpent.
L'adulte se trouvait entre les deux et essayait de faire barrage pour ne pas qu'ils s'étripent.

«Bon. Vous allez tous les deux vous calmer maintenant.»

Il ne haussa pas la voix, mais était ferme et on pouvait y sentir un brin d'énervement.
Jules recula la tête en clignant plusieurs fois des yeux en haussant les sourcils en entendant le gigolo devant elle lui parler ainsi.

«T'es qui toi encore.»

Elle contourna l'adulte pour regarder la drôle de créature derrière lui qui avait menacé son serpent et commença à murmurer des insultes après lui sans se rendre compte que le petit truc tout moche avait envie de la bouffer.

«Eugene. Et toi ?»

Le plus mature d'entre eux tenta d'ignorer toute l'animosité atmosphérique mais c'était difficile. Lorsque Jules le contourna, il attrapa Opium par le poignet, pour ne pas qu'il lui saute dessus, et lui lança un regard meurtrier.

«Arrête ça tout de suite. Je t'ai déjà dit que tu ne pouvais pas manger les élèves, ici.»

Le puck n'en faisait toujours qu'à sa tête, mais il avait promis de ne pas manger d'humains à Poudlard, sauf cas exceptionnel.
Jules quant à elle ne répondit pas du tout à Eugene et s'adressa au petit truc face à elle en haussant un sourcil.

«Tu voulais me manger moi? Pas Seluj?»

Cette idée la lui plaisait beaucoup plus, elle préférait que ce soit elle qu'on veule manger plutôt que Seluj!

«Il fallait le dire plutôt ! J'aurais pu comprendre.»

La jeune femme changea d'attitude du tout au tout en retrouvant un grand sourire ayant complètement oublié Eugene entre eux tandis qu'elle autorisa à son petit serpent de repartir dormir dans sa chambre.
Opium était on ne peut plus ravi par cette attention à sa personne. Fier comme un puck il bomba le torse faisant ressortir ses épines de porc épine dans son dos tandis qu'il répondait de sa voix rauque:

«Tu m'as l'air bien plus appétissante et moins ennuyante.»

Le puck dévoila ses dents pointues en passant sa langue dessus tandis que Jules se mit à sautiller ayant apparement bien accueillit cette sorte de compliment. Enfin si l'on pouvait appeler ça un compliment.

«Je comprend ! J'aime beaucoup le goût des élèves. J'en ai pleins dans mon fossé à cadavres des frais, des rôtis, des moisit et pleins d'autres!»

La liste ne semblait pas en finir tandis qu'Opium semblait très excité par ce fossé à cadavres.
C'est donc ainsi, par la passion de la chair que les petits êtres se dirigèrent vers le fossé faisant naître une grande amitié entre eux.