Chapitre 3

35 4 1
                                    

" The best you ever had is just a memories."

·Bonne lecture·

PDV Cameron

- Granny c'est moi, Cameron ! Hurlé-je

Je rentre à l'intérieur de l'immense maison de ma grand-mère qui est semblable à un manoir. L'atmosphère est similaire. Des toiles d' araignées bien trop hautes pour être atteintes se prélassent attendant le moment pour descendre.

La maison de ma grand-mère est vieille comme le monde c'est la raison pour laquelle elle est tant usée. Le temps l'achève et elle rendra l'âme en même temps que sa propriétaire.

- Oh Cameron vient donc m'aider je ne vais pas m'en sortir. Entends-je les plaintes de ma grand-mère.

Je pose mes converses et cours en direction du son qu'émet ma grand-mère.

Lorsque je la retrouve, elle est a accroupie à même le sol des boîtes de chaussures lui étant tombée sur son dos.

- Granny que fais-tu, ton dos est bien trop fragile pour que tu te baisses aussi bas. La réprimandé-je

- Oui mais si j'écoute toutes les personnes qui pensent comme toi je devrais rester immobile toute la journée. Or tu sais bien qu'il m'est impossible de rester sans rien faire, si je ne suis pas là, si je ne bouge pas cette maison serai entrain de mourir. Se plaint-elle en epoussetant sa robe.

Ma grand-mère est une femme fatiguée, après un accident du travail qui lui a déplacé des vertèbres, son dos est très fragile. Ne voulant pas s'avouer vaincu elle a refusé toutes les aides lui étant proposé après sa sortie de l'hôpital. Jamais elle n'aurait accepté de se faire aidé, elle atoujours tout fait toute seule après la mort de mon grand-père parti bien trop tôt.

La maison est bien trop grande pour une si petite femme. C'est pourquoi je lui rend visite très souvent, la bâtisse habite de nombreuses chambres, ainsi certains soirs je reste plus longtemps et lui tient compagnie jusqu'au lendemain.

Ma grand-mère représente énormément pour moi, elle vaut bien plus que ma planche à roulette ou bien mes chaussons de danse. Lorsque je me sens mal je sais qu'elle sera toujours là pour m'accueillir, me réconforter et me conseiller.

Je l'aide à marcher jusqu'à la cuisine et l'installe sur une chaise afin qu'elle reprenne ses esprits.

- Comment vas-tu ma petite chérie ? Demande-t-elle en attrapant le verre que je lui apporte.

- Tout va bien, je travaille dur pour avoir mon diplôme et après je... Je suppose que je rentrerai là où mes parents veulent. Ris-je nerveusement.

Elle me fait un sourire triste et je ne saurai pas dire si c'est dû au fait que je n'ai pas le choix de mon orientation professionnelle ou parce qu'elle est déçue de l'éducation et des choix dont me prive sa fille.

- As-tu essayé de leur en parler ? Peut-être pourraient-il comprendre et te laisser choisir ce que tu veux réellement. Propose-t-elle

Je prends la chaise qui se trouve en face d'elle et m'assois joignant les mains pour parler.

- Ce matin j'ai essayé de leurs parler pour la voiture ils ont été catégoriques je n'en aurai jamais venant de leur part. Jamais. Soupiré-je

Let Yourself FallOù les histoires vivent. Découvrez maintenant