La pause, enfin. Je me suis assise sur les tables dispersées un peu partout, puis j'ai commencé à dessiner. Jusqu'à ce que ma meilleure amie arrive en hurlant.
Ophélie: Marie! Il y a Arthur qui se bat avec un autre mec, viens!
J'ai ramassé mes affaires, sans m'affoler, puisque avec lui ça devient presque une habitude de se battre. Je suis allée rejoindre les autres personnes qui regardaient, jusqu'à que l'entraîneur de foot les sépare et les envoie chez le principal. Premier jour de cours fini et déjà des bagarres qui éclatent. Je suis rentrée à pied, j'avais besoin de réfléchir. Je ne savais pas si je devais quitter Arthur ou pas. La tête baissée, je marchais en réfléchissant. Arrivée devant chez moi, Arthur était là, sur les marches de ma porte d'entrée à m'attendre.
Arthur: Ah enfin te voilà, je t'attends depuis longtemps déjà!
Moi: Oui, j'ai préféré rentrer à pied aujourd'hui, j'avais besoin de réfléchir.
Arthur: Ah ok, bon on monte dans ta chambre?
Moi: Ça ne te vient pas à l'esprit de me demander à quoi je réfléchissais non? Tu ne penses qu'à ta petite personne et les autres on en a rien à foutre? merde quoi. Il y en a marre de tout ça, de toi, de moi, de nous! c'est plus possible. On n'est pas fait pour être ensemble, il faut arrêter de se mentir. On ne fait que coucher ensemble. On ne prend jamais le temps de discuter calmement, non. Désolé Arthur, mais je préférais que tu t'en ailles.
Arthur: Quoi? Bon aller on monte, on va s'expliquer après.
Moi: Mais non! Tu n'as pas compris ou quoi? Je ne veux plus te voir, dégage!
Arthur: Je reviendrai quand tu seras calmée.
Je suis montée dans ma chambre, j'ai posé mon sac. Et puis je suis allée m'allonger sur mon lit. Je pense avoir pris la bonne décision d'avoir rompu Arthur, ça j'en suis certaine. Et puis soudainement, j'entendis un coup à klaxonner et puis une voix.. c'était Arthur.
Arthur: Hé, chérie réveille-toi, viens on y va.
Moi: Mais tu n'as pas compris tout à l'heure ce que je t'ai dit? C'est fini
Arthur, fini pour de bon, cette fois-ci! Je ne reviendrai pas.
Arthur: Dépêche toi, mes potes m'attendent. Et puis autant qu'on se réconcilie toute suite, ça va nous éviter un froid quand on se verra à la fête chez mes parents samedi. Aller bébé, ne fais pas ta conne.
Moi: Dégage de chez moi putain!
Arthur: Tu le regretteras, c'est moi qui te le dis! (clin d'oeil)
Puis il partit, même avant que je lui réponde. Alors, j'ouvre ma fenêtre.
Moi: Hé! Comment veux-tu que je regrette, alors que je viens de réparer la pire erreur que j'ai pu faire?!
Arthur: Tu verras bien.
