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A ce moments, mes enfants sont émerveillés, essayant de s'imaginer la scène, ou bien moi petite, ou encore s'ils étaient plus infernales que moi à leur âge. Leurs petits yeux pétillants, je continue donc mon récit.

Devant cette vue magnifique, en totale harmonie, je décide de m'asseoir au bord du lac, enlevant mes chaussures et mes chaussettes et trempe mes pieds dans l'eau. Un léger frissons de froid me parvint, mais j'étais trop émerveillées par cette vue pour être dérangée. Je prends donc mon sac et y sors un sandwich fait maison. Le calme était tellement reposant. Je savourai chacune des bouchées de mon repas, à croire que ce décors l'avait rendu plus goûtu. Mes yeux dérivent sur l'horizon qui s'offrait à moi. J'étais toute contente d'avoir atteint mon but, et il ne me tardait d'y revenir le lendemain. Une fois mon repas dans mon ventre, je sors mes pieds de l'eau et me rhabille. Afin de réchauffer mes jambes, je marchai de nouveau, longeant le bord du lac et regardant après le signe d'une vie sous-marine. J'évitais d'utiliser ma lampe, et profitait que la lune brillait de son plein pour distinguer les profondeurs. Hélas, en vain, mais cela n'étais pas si grave, ce ballet de luciole me convenait parfaitement. Sans trop m'attarder, je partis sur le chemin du retour, toujours accompagnée de ma lampe. Le chemin fut un peu plus longs que l'allée, mais je pu créer des points de repères pour le lendemain. De retour chez moi, je passe la palissade de bois, rentres dans ma maison, mont les escaliers et me couchent rapidement dans le lit, très heureuses d'avoir fait cette découverte resplendissante.

Le lendemain, ma mère me réveillait, me prévenant que mon père et elle s'en allai pour la journée, et que je devais rester bien sage à la maison. Bien entendu, je n'allais pas tenir ce conseil. Une fois la voiture en marche, mes parents m'embrassèrent et partirent au loin. Dès que la silhouette du véhicule disparu, je me préparait pour une nouvelle balade. Sac, de nouveau mon chaperon rouge. Cette fois, mon but était précis: trouver un animal un peu plus gros que des lucioles. J'en était toute émue, j'allais peut être trouver un cerfs, des lapins ou encore des hérissons. Ces pensées revigorait mon adrénaline. S'en suit le même chemin que durant la nuit. En journée, je me retiens plus de courir, je pouvais voir plus clairement devant moi. Passant entres les arbres, regardant autour de moi cette verdure émeraude, je m'imaginais dans un tout autre monde, où fées et elfes existent. Arrivée devant le lac, je regardai après une éventuelle débouchée de l'eau. Je pu trouver le courant qui donnai la source au lac. L'eau jaillissait et giclait le long de son berceau. Je m'étais dit qu'en la suivant, je trouverais surement un animal. Je repris un rythme de randonnées et décide de suivre le courant jusqu'à sa source. Plus je montais, plus la verdure était coloré, elle était si belle, comme imprégnée dans le temps. Aucune trace de passage humain, tout avait été créer par mère nature elle même. Je continue mon chemin, entendant de plus en plus de bruits étrangers. Ce n'était pas le vent, car j'avais une pression sur moi, comme si j'étais observée. Je me souvenais d'avoir lu comme quoi ma présence d'animal était d'abord cette sensation d'être épier. Je regarde autours de moi, guettant la moindre branche se mouvoir anormalement. J'en vu assez pour me confirmer que j'étais suivie. Cependant je continuais mon chemin, longeant ce ruisseau. Mon excitation devait se sentir, car la présence me suivait toujours. Mon chemin devenait de plus en plus rocheux. La source du lac devait certainement être une montagne. Soudainement, la forêt se terminai. Il y avait un long espace de feuilles mortes et autres entre la montagne et la forêt. Je regarde de gauche à droite, on aurait dit un chemin. Je ne savais comment expliquer ce phénomène. Je regarde à nouveau mon guide, qui continuait de chercher sa source dans un crevasse de la montagne assez imposante. Je m'assois à côté de celle ci, préparant mon repas quand je pu observer des yeux aguicheur me lorgner. Je maintenu le contact visuel, et jaillirent alors le but de mes recherches. Un grand cerf sorti des fourrées,  ses majestueux bois prouvant sa longévité. Il imposait un certain charisme, mais sans être menaçant. Il fut suivit de lapins, qui avait l'air aussi doux qu'une peluche. Cette forêt était vraiment unique. Des hérissons et même un renard sortaient un à un, se présentant sur le chemin de bois et feuilles mortes. Je leur tandis un peu de pain, mais il restèrent là. Il regardait la crevasse avec une certaine appréhension. Je la regardait à mon tour, il y faisait trop sombre pour voir quelque chose à l'intérieur. Je me levai et parti vers le chef de cet attroupement. Il me laissa doucement le toucher, absolument pas effrayer par ma présence. Il était plus concentrer par cette crevasse. Je la regardai à mon tour, puis, emporté par cette maudite curiosité, je m'en approchai. Pas à pas et en douceur, jusqu'à arriver à son bord. Un cri soudain et puissant retentit du fond de la faille et d'au dessus de la montagne, me pétrifiant. J'étais paralysée en entendant des bruits de pas.. C'était un rythme de course, ils se faisaient de plus en plus entendre. Quelque chose de lourd et de sombre accourait vers la faille. Je pu sentir une assez grande force me tirer par mon chaperon. Le cerf avait attrapé mon vêtement pour me tirer loin de cette faille. Je ne pu voir si cette chose qu'abritait la faille en sortit, mais la peur ressentie ne fut jamais comparable...

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 31, 2017 ⏰

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