Il fût une époque où j'étais plus jeune c'était ce genre de délire que j'avais. Celui de toujours croire en quelque chose de plus grand, de plus majestueux.
Cette façon de penser qui ne semblait jamais ce terminer, mais toujours s'éterniser. L'idéaliste de ce monde, dans laquelle des parents demi-présent, m'avait mit au monde. Notamment, je croyais que tout était aussi bleu que le ciel en pleine journée d'été ensoleillée. Que les immeubles étaient plus grands, que l'herbe plus verte et que les fruits plus mûrs. Mais, au delà de mes pensées enfantines, je n'avais jamais cru à l'amour qu'un être pouvait apporter à un autre. Pas que les seules modèles présent n'en soit aucunement capable, puisque encore là; mes parents s'aimaient. Ils ne semblait plus amoureux comme autre fois et pourtant parfois je l'ai entendait rire dans leur chambre.
Un rire sincère.
Même si cela ce terminait souvent en bagarre et queue de cochon, je savais qu'au fond il ne ce détestait pas.
J'étais jeune, un aspect naïf et stupide d'un monde cruel et sans répit. Mais ça, je l'ai appris à mes dépens. Fallait simplement laisser le temps à la société d'agir sur l'être que j'aspirais à devenir. Ça aurait pu être different. J'ai toujours cru que nous étions tous cette petite fée perdu dans un vaste et grand monde en quête de liberté.
C'était ce genre de délire stupide et humiliant que j'avais quand j'étais un moins que rien. Et pourtant, si les choses devaient changer, j'aimerais bien être cette petite fée qui puisse un jour voler. Je m'enfuirai le plus loin possible, tout simplement.