Chapitre 2

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Le corps endormie de la jeune fille avait été transporté jusqu'à une des cellules du camp des Skaikru, celle ci était froide, peu lumineuse, humide.. Quand elle ouvrit enfin les yeux, Naya découvrit avec horreur l'endroit où elle se trouvait. Elle était là, assise contre un poteau, les mains ligoté à l'arrière de celui-ci, dans le camp de l'ennemi. Elle se mit tout de suite à paniquer, elle tapait des pieds, essayait de crier malgré le bâillon, bougeait dans tous les sens. Son dos heurtait plusieurs fois le métal froid du poteaux, c'était bête, elle le savait, jamais elle n'arriverait à le casser. Ni lui, ni ses liens.

-Ça ne sert à rien.

Naya se stoppa net. Avant de regarder la pièce, deux hommes étaient eux aussi attachés à des poteaux. C'était les deux prisonniers de toute à l'heure, elle en était sûr. Le fait d'être enfermée avec deux autres individus n'aidait pas à la calmer. Au contraire, elle se mit à redoubler d'effort, cognant plus fort contre le métal, essayant de retirer ses liens. Il fallait qu'elle s'enfuit avant que les autres ne reviennent. Question de vie ou de mort. Elle n'était pas de leur peuple. Ils allaient à coup sur vouloir l'exécuter, histoire de montrer l'exemple pour son peuple.

-Nan mais vraiment, ça sert à rien de faire ça, dis un des hommes de la cellule.

Elle le regarda quelques instants, puis l'autre. Ils n'étaient pas bâillonné, eux. Naya fronça les sourcils, elle réfléchissait à toute allure, il fallait qu'elle parte de la. Ses pensées dérivait vers Nyko qui devait être partit la chercher, qui devait s'inquiéter. Elle devait le rejoindre, le rassurer, lui dire que tout allait bien, qu'elle était toujours en vie. Et de Nyko, ses pensées s'envolaient vers Indra. C'était à cause d'elle qu'il serait inquiet. Indra était... La solution, pensa la jeune fille. Elle avait été son élève, elle avait eu un entraînement durant nuits et jours, elle allait enfin le mettre en pratique.
Elle leva légèrement les jambes de façon à en faire tomber un petit couteau de sa botte. Elle ne remercierai jamais assez les Skaikru de ne pas avoir pensé vérifié ici si elle avait une arme. Avec tout ça elle en oubliait presque les deux hommes, il fallu qu'il y en ai un qui prenne la parole pour qu'elle se rappelle leurs présences et qu'elle relève la tête en leur direction.

-Tu compte faire comment maintenant ? se moquait l'homme le plus loin d'elle.

Un regard noir pris place dans ses yeux. Il n'avait pas tord, elle ne pouvait pas l'utiliser. Elle détestait ne pas penser à tout et elle détestait par dessus tout que quelqu'un d'autre pense à sa place.
Son cerveau marchait à cent à l'heure, elle était dans sa bulle, et n'entendait plus les hommes se chamailler à côté. Elle n'entendait que son coeur battre dans ses tempes. Une lueur se déclenchait dans le cerveau de la jeune fille au même moment où elle entendait des bruit de pas venir jusqu'à eux. Instinctivement, elle posa le pied sur son couteau, le cachant dans sa totalité. Mieux valait qu'on ne la trouve pas armé ici. Elle ne pourrait plus s'échapper, et ils ne seraient sûrement pas contents.

C'était un garçon de leur âge, il se précipita vers le garçon au centre de la pièce, et le détacha. Il lui murmura quelques paroles qu'elle ne pu entendre, et les deux prirent finalement la décision de prendre le deuxième avec eux, sans pour autant le débarrasser de ses liens. Super, elle allait enfin être seule et elle pourrait enfin réfléchir correctement.
Mais alors qu'ils étaient entrain de parler, l'un d'eux lui lança un regard avant de se retourner vers les deux autres.

-Et elle, on en fait quoi ? demandait il a l'intention de son camarade de cellule et de l'autre.

-On à pas le temps pour elle, Bellamy. On doit aller à.. à comment ça s'appelle déjà ?

-TonDC, intervint le troisième, aux mains liées, ou un truc du genre.

TonDc... Naya se remit à bouger de plus belle, toutes ses forces étaient misent dans cet effort, elle essayait de parler, de leur dire de la détacher. Qu'ils n'avaient pas intérêt à y aller, que s'ils faisaient du mal à son peuple. Ils devraient répondre de leur sang. En une fraction de seconde, son regard se fit suppliant. Elle ne les laisserait pas partir à son village.

Let us survive together ~Bellamy Blake~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant