Angie, ris ! (Sous contrat d'édition)

Chapitre 5- Un choix, ou pas !

          

Helllo bellloooo !!!!

Désolée pour l'heure tardive, mais c'était soit Angie, soit Ultra et comme je sais lequel est votre préféré... ^^. J'espère que celui-ci le deviendra avec le temps et les chapitres. Je sais que le début peut paraître long, mais il est nécessaire. Patience patience, Astro arrive à grands pas ! En attendant, je vous laisse découvrir Angie, doucement...

ENJOY !

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Je suis éveillée par un son insupportable et répétitif. Je me redresse pour constater que je suis toute habillée sur mon canapé. Le bruit recommence à nouveau. Je relève les yeux vers la source de mes désagréments, les idées encore embrouillées par ma longue sieste. Comme je ne le trouve pas du regard, je me redresse et traîne des pieds jusqu'à sa source.

Le nom de Carolane s'affiche sur l'écran surchargé de mon cellulaire. Je m'en empare et constate que j'ai plus de cinq messages et dix appels en absences. Instinctivement, j'appuie sur le nom de ma meilleure ennemie. Que peut-il y avoir de si urgent pour qu'elle me harcèle à ce point ? Cela m'inquiète toujours et me ramène à une période que je préférerai oublier. Quand elle faisait des crises d'angoisse au point de devenir folle et que j'étais la seule à pouvoir en venir à bout.

.Lorsque mon surnom retentit dans le combiné, la panique dans sa voix est telle que je pense vraiment que mon cauchemar est en train de devenir réalité.

– Calme-toi Carolane, respire ! Tout va bien, l'intimé-je machinalement.

J'ai dû utiliser ces mots plus qu'aucun autre au cours de ma vie.

– Mais merde !!! J'ai cru que tu étais morte ! Pourquoi tu n'es pas venue ? Tu ne rates jamais un de nos rendez-vous, surtout sans me prévenir, halète-t-elle, d'une voix tremblante.

Je reste muette, sans comprendre. Mon silence doit s'éterniser car la voix de ma meilleure amie explose à nouveau.

– Il est 11h passé ! Je t'ai attendu plus de quarante minutes, Angie ! Je tente de te joindre depuis un millénaire ! Qu'est-ce qui se passe ?

Les yeux exorbités, j'observe mon téléphone pour me rendre compte qu'elle dit vrai. Je jette un coup d'œil au canapé, puis à ma tenue et comprends que j'ai dû m'endormir dans le salon après le passage de Justin. Notre rendez-vous au spa me revient en mémoire. J'imagine la détresse de Caro quand elle ne m'a pas vue arriver. Elle est du style à s'être imaginé les pires scénarios. Si j'ai peur que l'on m'abandonne, elle est terrorisée à l'idée de perdre ses proches. C'est peut-être pour cette raison qu'elle n'a jamais dit merde à son connard de patron qui est aussi son père et qui passe son temps à la dénigrer...

– Je ne me suis pas réveillée, je souffle d'une petite voix.

Lorsque trois bips se succèdent, je comprends qu'elle m'a raccroché au nez. Dépassée, je fixe l'écran de mon téléphone sans bouger. La seconde d'après, ma porte d'entrée s'ouvre à la volée, laissant apparaître ma meilleure amie dans tous ses états. Elle est échevelée et essoufflée. J'imagine qu'elle a dû courir sur tout le trajet qui sépare le spa de mon appartement.

Furtivement, elle se rapproche de moi. La colère mélangée à la panique qui se lisait sur ses traits s'estompent aussi rapidement que des nuages sous l'effet d'un vent violent lorsqu'elle constate mes yeux boursouflés et ma mine déconfite.

Avec des gestes précautionneux, elle m'aide à m'asseoir sur le canapé, avant de se diriger vers la cuisine. Elle s'approche à nouveau, un verre d'eau dans la main qu'elle me tend et se laisse choir à mes côtés, les yeux rivés sur moi comme pour être certaine que je ne vais pas me volatiliser.