Qui es-tu ?

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Pdv Yuki :

Il était presque 22h. J'vais fait manger les enfants et ils étaient tout les trois au lit depuis un moment déjà, mais zéro lui, n'était toujours pas rentré du travail. Mais quel idiot à me faire m'inquiéter comme ça...
j'attendais patiemment dans nôtres grande chaise à bascule près du feu. Je regardais les flammes danser et crépiter dans un rythme presque relaxant.
Malgré le fait que j'étais stressée au moins je savais que mon frère était en vie et dans un mieux sûr, ça m'énervais une sacré épine du pied. D'ailleurs, j'aurais pus informer directement mes amis de la situation, mais je préférais tout de même aller le voire la première. J'avais le droit à ce privilège non ? Je soupira puis regarda la pendule du salon... 22h.
Je me leva et regarda par la fenêtre, j'envoyais un silhouette au loin alors je sortis simplement vêtue d'une chemise de nuit et mes pied nues. Ha, cette chevelure argentée et cette démarche assurée, c'était enfin mon Zéro. Je courus dans sa direction et lui sauta dans les bras. Il fut surpris par mon geste mais il me rattrapa sans la moindre difficulté.

Zéro : *sourit* Et bien quel accueil !
Moi : Pourquoi tu rentre si tard ? Je me suis inquiété moi !

Il me tapota doucement la tête puis caressa les cheveux, il enfoui ma tête dans son torse puis me chuchota à l'oreille.

Zéro : je suis désolé, j'ai un stagiaire qui demande un peu d'attention.
Moi : Hooo... d'accord.

Bon en temps normal mon instinct féminin aurait été en alerte maximal, j'aurais eue peur qu'il soit allé voire une femme, mais là ma journée avait été tellement bouleversante que j'en avait pas la foie. Je lui pris simplement la main et on rentra à la maison.
Pas de quoi s'inquiéter, Zéro rentrais que très rarement a des heures pareilles. Il devait avoir faim d'ailleurs, je lui proposa de faire rechausser le repas que j'avais préparé mais il refusa en disant qu'il avait déjà mangé. Ca me faisais un peu de peine car je mettais toujours tout mon amour dans mes petits plats... mais bon.
Zéro avait retiré sa veste et s'était assis sur le canapé en mode larve, il devait être fatigué.
J'arriva doucement derrière lui prête à lui faire un petite farce, question de détendre un peu l'atmosphère mais lorsque je fis près de lui il me saisit par Le bras et me fit tomber sur lui.
Prise à mon propre piège je me mis à rire. Zéro me retourna pour se placer au dessus de moi, il tenait mes poignets. Ce regard espiègle, je le connaissait bien et je l'adorais sur son visage.
Je releva légèrement la tête pour l'embrasser. Il répondit instantanément au baiser puis il embrassa ma joue, ensuite mon cou tout en descendants très lentement. Mon cœur s'emballait, je voulais qu'il me touche plus. Ses doigts froids glissèrent le long de mes cuisses, passèrent sur les hanches pour aller au côtes et arriver à ma nuque. Le contraste de ses lèvres chaudes et de ses mains froides me dit frissonner. Je lâcha un petit gémissement pour l'inciter à continuer.  Je le poussa subitement pour me retrouver sur lui et enleva les boutons de sa chemise en un claquement de doigts. Puis pour pimenter un peu la chose je mordilla sa nuque avant de planter mes crocs dans sa chair. Il fit de même. Nous étions tellement synchronisé que buvions chaises gorgées en même temps.
Après quelques secondes on se stoppa, puis on se regarda intensément pour savoir qui allait que l'autre que en premier.
Mais, une sonnerie retentit. C'était le téléphone de Zéro. Je le supplia du regard de ne pas répondre maintenant mais il haussa les épaules et murmura un petit "désolé". Il saisit son téléphone alla dans le bureau et répondît à l'appel.
La frustrât était le sentiment que j'éprouvais en ce moment même. J'attrapa mes genoux que je colla à ma poitrine et posa la tête dessus, en laissant mon esprit imaginer ce qui aurait bien pus se passer si ce fichu téléphone n'avait pas sonné.
Zéro allait me le payer... gentiment mais il allait me le payer.
D'ailleurs il revint l'air un peu agacé, son coup de fil ne devait pas être bon. Il s'assit à côté de moi me reprit dans ses bras, il fit glisser les bretelles de la nuisette, ce qui lui redonna le sourire. Je me leva et lui sourit à mon tour.

Les êtres de la nuit 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant