Les êtres de la nuit 2

Inquietude.

J'étais assise à cette table, table autour de laquelle je prenais chaque repas midi et soir. Manger en compagnie de ma famille était toujours un pur bonheur. Mais cette fois-ci était différente. J'avais cet étrange sentiment qui m'inspirait la peur, l'inquiétude, et l'appréhension en plus de me tordre le ventre.
Mais, je n'étais pas seul, autour de cette table se trouvaient mes deux amis Shiki et Rima. Je pouvais lire dans leurs yeux qu'il ressentait les mêmes sentiments que moi. L'atmosphère était pesante, comme à chaque fois qu'un secret demeure.
S'en était trop je voulais savoir, je devais savoir.

Moi : Alors ? Que se passe t'il ?

Rima fut celle qui pris la parole. À cet instant précis moi qui n'avait pas de croyances particulières, je pria Dieu pour qu'il ne soit rien arrivé de grave à mon frère...

Rima : je vais être très franche avec toi Yuki. Ruka nous à appelé hier, elle était paniquée. Je l'ai rarement vu comme ça, je sais que Ruka n'a pas toujours été un exemple de sincérité mais, là sa voix ne mentait pas elle avait peur.

Rima après une inspiration, se concentra un instant comme si elle cherchait ses mots. Rien que le début de son récit ne présageait rien de bon, alors je pouvais comprendre qu'elle voulait me l'expliquer de la meilleure façon possible.

Rima : Ruka avait pris l'habitude de rendre visite à Kaname régulièrement. Et elle m'a confié que depuis quelques jours il n'était plus chez lui, évidemment elle avait les clés de chez lui mais la maison était toujours vide. De là tu me diras qu'il est peut-être parti quelques jours, mais ce qui est étrange c'est qu'en rentrant un jour elle a découvert une facture non payée. Et nous savons tous ce que Kaname n'est pas du genre à laisser ça traîner...

J'étais littéralement absorbé par ce que Rima était en train de me dire, évidemment cela accentuait mon angoisse mais du moment qu'elle ne me disait pas que mon frère avait eu une mésaventure je pouvais le supporter.

Rima : autre chose suspecte, le manoir était sale et pas rangé, il y avait un couvert utiliser et non nettoyées depuis plusieurs jours. Tu sais tout comme moi que Kaname déteste la saleté, alors c'est pourquoi Ruka nous a appelé, elle avait peur qu'ils soient arrivés quelque chose à Kaname...

Je posa une main sur ma bouche, c'était un choc. Qu'avait-il bien pu arriver à mon grand frère ?! Devant ma détresse et mon désespoir, mes amis se levèrent et me prirent dans leurs bras. Cette nouvelle était bouleversante et angoissante. Je commençais à m'imaginer plusieurs scénarios possibles, une agression, un kidnapping, une fugue. Je secoua vigoureusement la tête de droite à gauche, mais trois options était tout bonnemant impossible. Pour une agression, Kaname était tout de même le roi des vampires et je savais très bien que le manoir était surveillé, alors avec beaucoup de détermination et de force il était difficile de venir à bout de mon frère. Pour le kidnapping c'était un peu pareil d'ailleurs, à moins de le prendre dans son sommeil chose presque impossible parce que mon frère dort très peu et toujours que d'un œil donc je voyais mal éventualité qu'on puisse le surprendre. Et pour la fugue, pourquoi ? Je ne voyais pas de raison pour qu'il est parte subitement. Pour partir de toute façon il fallait qu'il prévienne tous les sang purs et alors j'aurais été prévenu moi aussi. C'était louche, très louche.

Il fallait que je le retrouve, et pour ça tous les moyens étaient bons. Mais surtout il fallait que je prenne la chose avec maturité et que je ne me laisse pas submerger par mes sentiments, oui je devais le faire comme une adulte.
Alors je me leva lentement, et parla d'une voix assurer à mes amis.

Moi : J'en parlerais à zéro dès qu'il rentrera, je pense entreprendre des recherches dès demain. Je le retrouverai, c'est garanti.
Shiki : waouw tu es presque flippante quand tu est sérieuse.

Rima suggéra à Shiki de me laisser seul pour encaisser la nouvelle. Celui-ci accepta ils quittèrent ou deux ma maison.
Je me mis alors aux taches ménagères quotidiennes, un peu de rangement, de ménage, je vérifia que tout était en ordre niveau courses, tout était opérationnel.
Malgré le fait que j'essayais de canaliser mes sentiments au maximum je ne pouvais pas dénier le fait que je n'étais pas sereine. Le temps passa à une vitesse lente, enfin c'était mon impression.
Il était presque l'heure que j'aille chercher ma petite Shion à l'école. Je pris alors mon sac est sorti de la maison, je déambulais dans les rues de ma ville, perdue, torturé par les doutes. Allait il bien ? Pour moi c'était la question la plus importante, et si la réponse à cette question n'était pas positive...? Je ne préférais même pas y penser.
J'arriva à l'école Shion, la maîtresse était à côté de ma fille elle me fit signe de m'approcher lorsqu'elle me vit. Je marcha d'un pas lent vers elles.
L'institutrice du nom de Mme Chie semblai inquiète elle aussi.

Mme Chie : et bien je suis vraiment désolé de vous dire ça, mais l'état de Shion m'inquiète beaucoup... aujourd'hui elle a refusé de dire le moindre mot. J'ai tout de suite senti qu'elle se refermait facilement sur elle-même, mais là aujourd'hui son attitude était plutôt impressionnante...
Moi : Pardon...

Je ne savais même pas pourquoi je m'excusais. À cause du faite que j'étais bouleversé, je ne faisais pas vraiment attention à mes réponses. Ce jour là Mme Chie à dû me prendre pour une mère bizarre. Après tout c'est ce que j'étais du moins à ce moment-là.
J'ai pris les bras de ma gamine, et ont commença à marcher. Heureusement sa petite voix toute mignonne me sorti ton sorte d'état second.

Shion : Maman tu ne va pas bien ?
Moi : Ho ma chérie, ne t'en fais pas...

Elle glissa ses doigts fins et doux entre le miens comme pour me rassurer. C'était réconfortant.  Je serra sa petite main ce qui me faisais le plus grand bien.
On arriva à la maison et Makoto travaillait tandis qu'Azure était au téléphone. Le téléphone fixe évidement. Azure se retourna vers moi et me passa le téléphone, je le pris un peu surprise et en me demandant qui ça pouvais bien être.

Moi : moshi moshi ?
Médecin : Mlle Kuran ?
Moi : C'est mon nom de jeune fille... je suis Madame Kiryu désormais.
Médecin : excusez moi pour cette erreur. Je vous appelle depuis l'hôpital de Tokyo, il semblerais que vous soyez la seul personne ayant il liens de parenté direct avec l'un de nos patient... Il s'agit d'un dénommé Kaname Kuran.

Je n'en revenais pas... tout sembla flou dans ma tête. Kaname était donc là bas, à l'hôpital ...? L'inquiétude que je gardais en moi depuis ce matin ce changea en panique. Je ne me contrôlais plus.

Moi : Que lui est-il arrivé ?! Il va bien ?! Je veux le voire immédiatement !!
Médecin : calmez vous madame, les visites sont autorisés à partir de demain... et nous vous expliquerons les raisons de son hospitalisation des que vous pourrez venir.
Moi : très bien...

Le médecin me salua puis raccrocha. Je me laissa tomber au sol la tête basse.

Moi : Nii Sama...