Huitième octave

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Un soir de Novembre, errant dans les catacombes,

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Un soir de Novembre, errant dans les catacombes,

Le ciel pleurant, je m'approchai d'une tombe,

Rêvant de la marionnette articulée

 Reposant aux entrailles de la terre mouillée.


Carcasse, enterrée sous mes pieds, me disais-je 

N'as tu point de regrets, quant à ton sort funèbre? 

Le chant de la vie a mis fin à ton arpège 

Et l'aube de demain, tu n'es plus que vertèbres.


Elle me dit alors, d'un air mélancolique 

Que puis-je regretter de ce monde insensé ? 

Où l'on prétend que le bonheur est romantique 

Alors que le beau, pour apaiser sa peur du rejet 

N'ose pas laisser tomber sa chère fierté.


Après tant d'épreuves, c'est à mourir que je gagne. 

Je préfère que le doux souffle de la vie 

Après toutes ces années me soit retiré 

Afin de parvenir pleine d'envie 

A la huitième octave, repos infini.


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