Un soir de Novembre, errant dans les catacombes,
Le ciel pleurant, je m'approchai d'une tombe,
Rêvant de la marionnette articulée
Reposant aux entrailles de la terre mouillée.
Carcasse, enterrée sous mes pieds, me disais-je
N'as tu point de regrets, quant à ton sort funèbre?
Le chant de la vie a mis fin à ton arpège
Et l'aube de demain, tu n'es plus que vertèbres.
Elle me dit alors, d'un air mélancolique
Que puis-je regretter de ce monde insensé ?
Où l'on prétend que le bonheur est romantique
Alors que le beau, pour apaiser sa peur du rejet
N'ose pas laisser tomber sa chère fierté.
Après tant d'épreuves, c'est à mourir que je gagne.
Je préfère que le doux souffle de la vie
Après toutes ces années me soit retiré
Afin de parvenir pleine d'envie
A la huitième octave, repos infini.
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Hate Society
PoetryPourquoi? Pourquoi doit-on être beaux? Pourquoi doit-on plaire? Toi qui exiges que tout le monde t'aime Alors que tu es la première à te détester, Tu penses faire bien en te rassurant avec des illusions... Mais au fond, tu es l'être le plus égoïste...