Muet I

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Quand les mains choisissent le combat.

Natsu Dragneel s'était levé comme tous les jours de son lit mal nettoyé et mal rangé. Il prenait un fruit du dragon comme petit-déjeuner : il adorait ce fruit tout comme ce qui était en rapport avec les dragons.
Igneer Dragneel descendait les escaliers comme chaque matin, habillé d'un costume noir et blanc. Avançant vers la table à manger où se situait son fils, il tenait une pomme et des céréales placées sur un plateau. Il s'assit sur sa chaise.

Igneer : Natsu, en tant que père qui ne veut que le bien de son fils, je ne te laisserais avec un bulletin trimestriel aussi-.
Natsu : Papa ! J'ai compris. Ce n'est que le premier trimestre. Je ferais de mon m-. le coupa-t-il.
Igneer : Natsu ! Ne me coupe plus la parole, impoli.
Natsu : C'est ce que tu viens de faire avec moi.
Igneer : Je suis ton père, bon sang. Toujours la même phrase, chaque année. Chaque année, tu me dis ça. Je ferais de mon mieux la prochaine fois. Qui ne dit pas ça ? Mensonge...
Natsu : Mes notes ne sont pas si catastrophiques...
Igneer : Tu n'es qu'en troisième et une moyenne générale de moins de dix est inacceptable ! Et encore, c'est joli de dire ça.
Natsu : Les élèves de ma classe ont aussi une moyenne de moins de dix.
Igneer : Cela ne veut rien dire, pauvre enfant sans argumentation. Tu veux peut-être un récapitulatif ? Ces notes ne vont te mener à quelque chose, sois-en sûr. Ton futur est en jeu.
Natsu : Vas-y. Crache mes résultats scolaires et on verra.
Igneer : Bien... fit-il en sortant une feuille de sa poche. Mathématiques, trois.
Natsu : C'est parce que le prof parle trop vite.
Igneer : Français, sept et demi.
Natsu : C'est pas mal... mais j'ai cette moyenne qui est catastrophique comme tu le dis si souvent, tout simplement parce que le prof écrit très mal.
Igneer : Voyons voir... Sciences, deux virgule zéro deux.
Natsu : Je voulais que ma moyenne soit accordée à ma salle de classe de sciences...
Igneer : Tu te souviens au moins de ta salle de classe... dit-il en riant ironiquement. Ensuite, tiens, physique chimie, quatre.
Natsu : Parce que le prof est extrêmement lent.
Igneer : Anglais, six.
Natsu : Sans doute parce que je connais mal la langue et que je ne suis jamais allé en Angleterre.
Igneer : Espagnol, zéro !
Natsu : Ça parle trop vite et c'est mal articulé mais en plus, je comprends rien. Tu vois trois arguments, je suis un enfant ayant des arguments...
Igneer : Arguments en aucun cas construites... Technologie, neuf.
Natsu : L'ordi, c'est pas trop mon truc. C'est trop intello et puis, les jeux ne sont pas importants.
Igneer : Au moins une bonne chose... Musique et art, pas important. Et en sport, tu as vingt...
Natsu : T'es pas fier de ton fils ?
Igneer : Incroyable, je suis tellement fier de toi, d'avoir fait naître un homme si beau et musclé. J'en suis même époustouflé.
Natsu : Wow. Merci...
Igneer : Tu y as cru peut-être. Allez au boulot, encore une moyenne inutile et je te-.
Natsu : Salut ! dit-il en courant vers la porte en compagnie de son sac déchiré.

Après s'être échappé de son père désespéré, le dernier alla d'abord dans un bar occupé par une Strauss : Mirajane. C'était une habitude tout comme c'était une habitude pour lui d'être en retard sans arrêt mais il n'osait pas être absent, ce serait la totale pour son bulletin.

Mirajane : Bah alors, pourquoi tu fais le rêveur ? remarqua-t-elle en préparant une boisson.
Natsu : Comme toutes les années, mon père me fait la morale.
Mirajane : Tu sais, j'ai déjà vécu la vie d'une collégienne et lycéenne au passage. Je n'ai jamais réellement connu mes parents mais une chose est sûre, il ne veut qu'un bel avenir pour toi.
Natsu : Tu vas pas t'y mettre, toi aussi ?
Mirajane : Ça va, ça va. Je voulais aider, de toute façon je pars. le calma-t-elle en emmenant le verre de jus au client.
Natsu : Je vais partir aussi. À demain.

Il fit ce qu'il dit. En chemin, il saluait quelques adultes le connaissant. Il marcha tranquillement et tarda devant son collège : " Heureusement que c'est ma dernière année dans cette fichue- ". Il ne put continuer sa plainte qu'il fut pousser par un homme.

Natsu : Mais ça va pas ?! Oh... Mais j'ai déjà entendu parler de toi, Sting Eucliff ?
Sting : Tout à fait, du collège Sabertooth.
Natsu : Qu'est ce que tu me veux ?
Sting : Qu'on se batte. D'après ce que j'ai compris, personne ne t'a vaincu jusqu'à ce jour.
Natsu : Ouais. Et pour information, on ne me battra jamais.
Sting : Qui va te croire ? Je suis réputé pour les combats.
Natsu : J'suis réputé pour quoi, hein ?! Imbécile de première classe.
Sting : Venons en au but. Je voudrais te combattre au corps à corps là tout de suite.
Natsu : C'est dommage... J'ai cours. Et en passant, j'y cours !

L'homme aux cheveux roses partit dans l'établissement et alla chercher un billet de retard puis se rendit rapidement dans sa salle de classe. Afin d'être plus poli, il toqua.
Personne, aucun bruit ne se faisait entendre.

Natsu : Si y'a personne, ils sont sûrs de sentir mes coups. dit-il, agacé, impatient. J'espère surtout que je ne suis pas venu pour rien et me suis fait grondé par mon père pour rien. Ils vont m'entendre.

Il attendit mais n'ayant aucune patience, il tendit sa main vers le poignée de la porte puis sursauta, entendant son nom résonner dans le couloir silencieux. Reconnaissant la voix qu'il avait écouté attentivement, il se retourna.

Natsu : Lucy ? Ça va ?
Lucy : Oui... J'ai cru que tu n'allais jamais venir... dit-elle en boudant.
Natsu : Je ne te laisserais certainement pas seule. Mais, t'es pas dans la salle, enfin t'es jamais en retard d'habitude.
Lucy : J'en étais sûre, tu as oublié que le professeur n'était pas là et que le cours de sport a été déplacé à cette heure-ci. J'ai du le supplier pour pouvoir sortir du gymnase et venir voir si tu étais présent.
Natsu : Désolé... On y va.

Il lui prit la main, souriant et les deux marchèrent jusque leur salle de sport qui n'était autre que le grand gymnase du collège.

Lucy : Monsieur, Natsu est arrivé, il a eu un trou de mémoire.

La blonde poussa le dernier vers le professeur nommé Guildarts.

Guildarts : Natsu, tu as une extraordinaire chance de m'avoir moi en tant que professeur. Tu as surtout de la chance d'avoir un corps d'athlète mais surtout, d'être un sportif de haut niveau.
Natsu : Je le sais. Je vais aller faire un peu d'accro-sport avec Lucy.
Guildarts : Tu pourras aussi t'entraîner les muscles.

Le professeur alla plus loin conseiller des jeunes filles en détresse.

Lucy : Mais laissez-moi tranquille.
? : Ah ouais, et pourquoi ?
Lucy : Parce que c'est du harcèlement.
? : Dis pas n'importe quoi.
? : On veut juste faire un peu de sport avec toi...
? : T'as d-.

L'élève qui commençait à parler fut coupé par un poing. Il se fit prendre par le col et se fit éjecter un peu plus loin pendant que les autres essayaient de donner des coups au rose. Natsu leur envoya des coups dans le ventre et le visage.

? : Natsu ? Qu'est ce qui te prends à nous frapper de cette manière ?!
Natsu : Vous n'avez plus intérêt à toucher ma petite amie !

MuetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant