Je n'ai jamais cru au coup de foudre, ou tout simplement aux sentiments. Et maintenant que je suis là où je me trouve, je me dis que je n'aurais jamais dû arpenter ce chemin dangereux. Cependant, lorsque les secondes se sont arrêtées autour de moi, j'ai compris qu'il n'y avait pas de retour en arrière possible.
Ses longs cheveux blonds étaient apparus devant moi comme un nouveau soleil. Elle marchait, le regard ailleurs, dans une dimension autre. Mon regard ne put s'empêcher de suivre ses courbes divines, tandis que mon cœur recherchait désespérément quelle pouvait être cette chose qui semblait s'éveiller en moi. Je ne la connaissais pas, je ne l'ai jamais connue. Cependant, lorsque son regard ardent effleura un instant mon âme, tout s'arrêta autour de moi. Seule sa présence m'importait, seul le désir immuable qui me submergeait pouvait me perdre. Et lorsqu'elle détourna ses rubis de mon insignifiante personne, qu'elle se remit à marcher, suivie de mes compères, ces médecins psychiatriques, mon monde sembla s'effondrer, comme si je venais d'entrer dans une dimension qui m'était inconnue.
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recueil.
Randomles mots se perdent, les idées aussi. les chansons tristes engendrent des histoires tristes. drabbles.
