Le soleil s'était couché, bien plus rapidement que prévu, il était déjà nuit quand ils arrivèrent à l'entrée de la ville, une ou deux voiture brûlaient par-ci par là. L'air était sec et chaud, un temps d'été, agréable mais beaucoup trop silencieux, la Dodge roulait à vive allure, les groupes de gens, rarement amicaux la regardaient passer, envieux, mais impuissant. Leur destination était un bâtiment à la bordure Est de la ville, ils devaient passer par le centre-ville faute de temps, c'était risqué, la journée les forces armées pouvaient contenir certains groupes, mais les fusillades étaient fréquentes. Ils arrivèrent sur une avenus bien dégager, la lumière marchait encore, ce qui suffit à les alerter, la voiture accéléra mais trop tard, une herse apparue et creva les deux pneus avant de la voiture, un groupe d'environ 5 personnes commençais à courir en direction de la voiture, le père de Raphaël saisit le fusil à pompe sur la banquette arrière pendant que Raphaël saisit le pistolet dans la boîte à gant, le père de Raphaël tira dans le groupe, la chevrotine à bout portant stoppa net 3 des individus qui gisaient à terre, blessée, les 2 autres couraient se cacher, Raphaël se tournant vers sont pères vis un homme, derrière lui, couteau à la main prête à l'égorger, il leva alors son pistolet et tira, la balle de .45 traversa la gorge de l'agresseur, qui marcha quelques pas et s'écrasa à terre dans un bruit de respiration morbide, Raphaël fut tétanisé, les mains tremblantes, il venait de tuer, son père remonta dans la voiture et le tira brusquement à l'intérieur. Il fit repartir la voiture avec difficultés.
Aucun mot ne fut prononcé pendant le trajet, arrivés aux bâtiments ils montèrent dans leur appartement, le bâtiment était surveillé par des sortes de mercenaires, beaucoup d'anciens policiers, comme le père de Raphaël.
Raphaël alla directement dans sa chambre, s'assit sur son lit, son père frappa à la porte, il entra-Sans toi je serais plus en vie .
-Maman elle en penserait quoi...
-Elle serait fière de toi, surement, elle n'aurais pas eu envie que je meurs.
-J'ai pas envie que tu meurs non plus.
Son père sorti en fermant doucement la porte.
La chambre de Raphaël n'était pas grande, un lit, une table basse, un bureau avec quelques livres empilés : Tesson, London, Tolstoï. Des posters sur les murs, Pink Floyd, Star Wars, des avions. Il y avait aussi des albums, surtout du RAP, une batte de Baseball a côté du lit. La chambre était un peu sombre, la petite lampe de chevet allumée était assez faible, c'était volontaire, cela donnais une ambiance calme et reposante.
Il se coucha et s'endormit, presque tout habillé.
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Raphaël
General FictionDans un monde proche de sombrer dans le chaos, Raphaël devras s'en sortir, aider des conseils de son père et aider par l'amour.