Descendance - TOME 1 : secrets révélés...

Aden

- Tu veux en parler, me demande doucement beau blond.

Il est toujours collé à moi, et ça me déstabilise beaucoup. Je ne déteste pas ça non, mais j'ai l'impression de le trahir... Et cela je ne peux pas le faire. Je me retire donc brusquement.

- Il n'y a rien à dire...

- Pourtant tu pleures.

J'inspire, et je réponds.

- Miranda était la femme du plus proche des amis de mon grand-père. Il a été le premier loup à être mordu. Il a été le maître de mon père. Et...

Je peux pas... Je n'en ai jamais vraiment reparlé... Je ravale une larme qui menaçait de suivre, celle qui était déjà sur ma joue.

- Et il est mort fin de l'histoire, dis-je en me retournant pour partir.

Mais il me retient.

- Un loup, qui plus est aussi vieux ne meurt pas du jour au lendemain.

Et il me lâche. Quand je sors, et que je ferme la porte je me colle à elle. Je respire un bon coup.

Pourquoi lui ai-je parler bordel ?

Je me dirige vers le bureau des études. Celui où dans la matinée, Thomas a été.

Mais qu'est-ce que ça peut me faire ? Plein de monde ils sont allés !

En parlant de monde...

J'arrive dans la salle où j'ai observé le test de mon étranger, qui est relié directement au lieu de travail de mon ami. Je vais directement vers la porte tout au bout, sans prêter attention aux autres étrangers qui sont testé. Je toc, lorsque tout à coup je sens une odeur provenant de l'intérieur, une autre odeur que celle de mon meilleur ami.

Celle-ci sent vraiment le parfum de femme !

- Oh oui ! Oh mon dieu ! Aden !

Qu'on soit clair. Ici, il est l'homme avec qui je suis le plus proche, mais c'est vraiment un coureur de jupons ! Même dans son bureau de travail !

Je devais être habitué, je sais comment il est. Il ne faut pas se mentir, Aden est un très beau garçon. Son père à beau essayer de lui parler de mariage il n'y arrivera jamais. Il ne veut aucune attache c'est comme ça.

Mais quand même !

D'habitude, il me fait l'honneur de me préserver de ses ébats sexuels. Je toque encore une fois fortement.

- Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans ne pas déranger, crie alors une voix grave. Je souris, il est certainement agacé, mais là c'est le cadet de mes soucis. Je m'écrie alors :

- Mon amour, c'est la première femme de ta vie ! Oh, chéris, on avait dit plus de partouze !

Je le connais assez pour savoir qu'il m'a reconnu, et qu'il sourit. Je fais de même.

- Quoi ! Mais c'est quoi ce merdier, crie la fille.

Un...

- Attends 2 secondes bébé, on avait pas fini !

Deux...

- Il y a que ça qui t'importe ?

Trois !

Elle sort en trombe.

- J'espère que vous attendez pas beaucoup de ce salaud ! C'est un connard !

- Je sais comment il est. En tout cas, avec les filles comme vous. Vous m'excuser.

Je la contourne pour rentrer. Elle me regarde incrédule. Je poursuis donc un peu agacé.

- C'est mon meilleur ami, vous n'êtes pas la première que je vois. Malheureusement, je ne crois pas que vous serez la dernière.

J'entends l'autre dans le bureau éclater de rire. Elle pousse un cri de colère, et part. Je rentre dans le bureau. Je ferme la porte, en lâchant un petit soupir. Je me retourne vers Aden. Il est tout débraillé. Je m'assis sur le siège en face de lui.

- Tu as fait fuir ma nouvelle conquête, même si tu es ma meilleure amie, ça ne se fait pas.

- Oh, tu ne vas pas me faire croire que tu es un petit animal en détresse. Je suis sûr que tu en trouveras une autre. Mieux je l'espère. Et que peut être un jour tu te poses !

Il me sourit l'air de dire :

Aucune fille n'arrivera à être assez bien.

- Bon alors qu'est-ce qui t'ammène cousine ?

- Je voulais rester quelques temps avec toi, mais je vois que c'est pas possible, dis-je un peu agacé.

- S'il te plaît arrête. Tu sais très bien que si je savais que tu viendrais aucune fille n'aurait été là. Après tout tu es la première femme de ma vie, dit-il avec un ton charmeur.

Je lâche un petit rire.

- Ouais, des fois j'ai peur qu'elles te bourrent le cerveau, tes barbies.

- Où qu'elles prennent trop de place ? Peut-être.

Cet homme me connaît trop bien !

Je ne suis pas de nature jalouse. Je ne le suis pas, mais perdre des gens me terrifie.

- Tu sais comment je suis. J'ai perdu trop de personnes dans ma vie.

- Je le sais bien, dit-il en soupirant.

Tout d'un coup Thomas me vient à l'esprit. Pour changer de sujet, je commence.

- Alors que va devenir mon étranger.

- Et bien, tu t'en doutes les tests se sont bien passées. Il va maintenant s'occuper des voitures.

- Des voitures ?

- Oui il a un certain talent pour tout ce qui est rénovation, que ce soit pour les armes ou pour les moteurs. Demain, il commence avec tous les autres employés. J'ai mis un de mes gars pour le surveiller.

Ah oui c'est vrai !

Tous les étrangers sont suivies, même au boulot.

- Ok.

- Écoute je vais te parler franchement comme à chaque fois...

Oh ça ne me dit rien qui vaille pour moi ça...

- Tu peux prendre des distances pour l'instant. Je sais que tu n'attends que ça. Tu as peur de l'affrontement; et surtout de ce qu'il pourrait représenter, mais un moment donné il faudra passer en salle de dialogue...

Il est mon meilleur ami, et mon cousin. On a toujours vécut ensemble.

Enfin le temps où j'étais sur l'île bien sûr.

Comment j'ai pu croire, un seul instant, qu'il n'avait pas vu que je redoutais ce moment ? De plus il me connaît par cœur...

- Oui je suis au courant, répondis-je.

- Il est malin, poursuit-il. Il a vu j'en suis sûr, que tout le monde regarde discrètement quand vous passez. Tu sais que c'est inhabituel que tu es un étranger. Tout le monde le sait.

J'avais à peine remarqué l'attention qu'on nous portait, mais je m'en doutais. Après tout, c'est la première fois que je fais quelque chose de plus sur cet île depuis mon retour. Encore plus surprenant ce que je fais, c'est de me porter garante d'un étranger... Aden me tire de mes pensées.

- Il va te poser des questions, c'est sûr, j'espère que tu le sais, Mia...

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Je dédie ce chapitre à @licorne76 car je sais qu'elle apprécie Mia et Aden. Cet scène te fera surement sourire. Enfin, je l'espère....