Chapitre 09

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PDV d'Ismaël :
Depuis ma vive altercation avec cette esprit qui est soit disant ma femme je n'ai plus eu de crise, ni d'apparition et tant mieux car en ce moment l'État de mes parents me préoccupe sérieusement.
L'entreprise de mon père est sur le point de faire faillite, ce dernier a remarque que les moteurs qui faisaient marcher les Jet-Ski qu'il louait avait été en effet sabotés avec du sucre chauffé à 100 degré qui étouffait les parois des moteurs et qui avait causé près de 10Million de dépense à mon père; Ce dernier submergé par ces problèmes fit un soir dans sa chambre une sévère crise d'AVC qui paralysa sa langue l'empêcha de parler. Et pour couronner le tout la banque menaçait de saisir notre maison que mon père avait hypothéqué pour faire un prêt afin de démarrer son entreprise.
Ma mère inquiétée par cela pleurait jour et nuit, était tout le temps absente et ne prenait plus soin d'elle ce qui fit baisser sa tension.
Un soir j'étais entrain de regarder la télé quand Pierre se mît à changer de chaine pour regarder son match....
Moi: Non mais tu te prends pour qui pour changer mon programme ?
Pierre : Me fatigue surtout pas, tu crois que tu es le seul à vouloir regarder la télévision ou quoi?
Moi: Que sa soit la première et la dernière fois que je suis devant la télé entrain de regarder quelque chose et que tu le change. Je t'ai prévenu......
Et je remis la chaîne que je regardais et Pierre remis aussitôt le match.
Ismaël : Remet tout de suite cette putain de chaine à sa place où sinon tu risque de le regretter. Tu me provoques! Eh bien tu vas être servi.
J'empoigna la main de Pierre et le tourna à son dos afin de lui intimider l'ordre de changer de chaîne ce qui l'énerver et il me donna un coup de coude sur le ventre qui me fit le lâcher aussitôt. Dès qu'il se retourna il fonça direct sur moi tentant de me soulever j'evita le crochet en le déviant ce qui le fit tomber. Dès qu'il tomba je me précipitait sur lui et me mis en califourchon. Alors comme possédé je me mis à le frapper aussi fort que possible. Il commençait à saigner mais je m'en foutais et continuait à le battre. Ma mère et les voisins qui avaient entendus nos voix étaient accourus.
Ma mère : Mon Dieu! Ismaël descend de Pierre tout de suite.
Je ne l'écoutait pas quand elle se rapprocha mon poing atteignit son visage ce qui lui fit s'évanouir.
Ismaël : Mon Dieu qu'est ce que je viens de faire? Maman! Maman! Réveil toi!
Pierre: Qu'as tu fait? Maman réveil toi s'il te plait....Si elle ne se réveille pas tu vas me le payer Ismaël. Tout sa c'est de ta faute.
C'était comme on m'avait donné un douche froide. Je sortis de la maison tout en pleur et me dirigea vers la plage. Dès que je l'atteignit, je sentis une grande paix en moi, j'avais comme par hasard oublié l'incident de tout à l'heure, j'étais serein! Pour me détendre je me déshabilla et entra dans l'eau. Dès que mon pied toucha l'eau cela me donna un frisson et un bien fou que je ne saurai décrire. Je me mis à nager en profondeur à aller jusqu'au fond en retenant ma respiration aussi longtemps que je le voulais. Je me sentais dans mon élément. J'y resta jusque vers 22h.
Quand je retourna à la maison je trouva Pierre et Ma mère dans la chambre parentale. Dès que je rentra Pierre me fusilla du regard comme pour me dire "J'ai envie de te tuer" mais je ne lui accorda pas trop d'importance. J'étais plutôt inquiété par l'État de ma mère. Quand je m'approcha elle se retourna pour me parler.
Maman: Ismaël ! Tu étais où depuis tout ce temps? Tu me laisses dans cette état et tu t'en va s'en donner de nouvelle; tu veux m'achever c'est sa? N'as tu pas donc pitié de moi ?
Ismaël : Je m'excuse maman c'était pas mon intention de te faire du mal et je regrette beaucoup de t'avoir fait sa. Et désolé que je ne t'ai pas donné de nouvelle j'étais à la plage.
Maman: Plage! Plage ! Plage! Tu n'a que ce mot sur ta langue on dirait. Quand tu dort tu ne fait que parlait de la mer, d'une femme et cetera. Tu néglige de plus en plus tes études. J'ai pris ton bulletin et tu a eu huit de moyenne. Cela ne t'étais jamais arrivé. Depuis ton parcours scolaire c'est la première fois que tu es l'avant dernier de ta classe. Quand je suis allé à ton lycée je ne pouvait même pas regarder tes profs dans les yeux tellement j'avais honte et que l'on me disait tu ne faisait que fuir les cours, Ismaël qu'est ce que tu as maintenant? Tu as beaucoup changé en si peu de temps.
Ismaël : Pardon Maman, Pardon!
Pardon. J'avais que ce mot dans la tête. Je ne savais quoi lui dire, j'avais honte de moi. De là ou j'étais arrivé. J'étais perdu.
Oui! Perdu.

Des ténèbres à la lumièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant