Chapitre 1

48 4 8
                                    

Je m'appelle Axel, je vis à l'orphelinat depuis neuf ans. J'ai été abandonné à cette orphelinat alors que je n'étais qu'un nouveau né. Je n'ai donc jamais connu mes parents. Certaines personnes me diront "Pauvre petit, il n'a jamais connu ses parents." avec un regard rempli de pitié. Pour moi, ce n'est pas si triste que ça, puisque je ne les aient jamais rencontrés. Ce n'est pas comme si je m'étais attaché à eux.

D'ailleurs, je n'ai pas l'intention de m'attacher à qui que se soit. Cela pourrait me donner que de la souffrance. J'ai vu de mes propre yeux ce que ça faisais de s'attacher ou d'aimer quelqu'un. On voit ça fréquemment, ici, a l'orphelinat. Des parents qui abandonne leurs enfants allant de l'âge de cinq à dix ans. Tous des enfants qui se sont attaché et aimé leurs parents. Ils l'on tous regretté amèrement. Certains on pleuré durant des semaines après avoir été abandonnés.

C'est pour cela que je dis que je ne veux pas m'attacher à qui que se soit. Je sais aussi que ces pensés sont énormément négative, mais comment penser autrement pour nous, les orphelins, qui voyons des cœurs brisés tout les jours à cause de l'attachement? C'est impossible.

À cause de cela, je souhaite ne jamais me faire adopté, car je risquerais de m'attacher. À chaque fois que je vois un orphelin de l'orphelinat se faire adopté, je le plain et lui souhaite de ne pas aimer sa nouvelle famille.

Malgré tout cela, je souhaite quant même de quitter cette orphelinat. Je déteste l'ambiance qu'il y a ici et je n'apprécie pas les autres orphelins ici. Ils sont toujours entrain de pleurer pour n'importe quoi, de vrai pleurnichard. Il est vrai que je n'ai aucune idée de ce qu'ils ont vécu ou vive, mais je déteste quant même ceux qui pleurniche tout le temps et qui on pitié d'eux même. Surtout quand je pensais à ce que je vivais ici...

De toute façon, eux non plus ne m'apprécie pas. Puisque je suis distant et froid, parfois même sauvage, je ne m'amuse jamais avec eux. Je reste toujours à l'écart pour ne pas me mêler à eux. Parce que, si jamais je m'attachait à eux et que je me faisais adopté, alors je souffrirais. Un bon exemple du fait que je ne me mêle pas à eux fut ce jour là:

-Pourquoi tu ne viens pas jouer avec nous? Dit un des enfants de l'orphelinat.

-Parce que je n'en ai pas envi.

-Et pourquoi en as-tu pas envi? On ne va pas te manger, tu sais? Dit-il, en souriant.

-Je le sais, mais je ne veux pas. Je ne vous aime pas. Dit-je en le regardant droit dans les yeux.

-Pourquoi tu ne nous aime pas? On ne t'a rien fait pourtant! Si c'est comme ça, alors moi aussi, je te déteste! Dit-il, frustré.

Je n'ai jamais dit que je le détestais, pensais-je, mais bon débarras.

Après ce jour, plus personne ne m'a demandé de venir me joindre à eux et j'en étais content. Cela me permettait de m'attacher le moins possible à eux. Même si tous les orphelins de l'orphelinat me détestais cela ne me dérangeait pas. Je préférais être seul et j'aimais ça, malgré que parfois, je m'ennuyais un peu. Un jour, j'ai essayé de me fabriquer un panier de basket. Je l'avais bien réussi. Tout tenait parfaitement bien malgré le fait que je l'avais fabriquer avec du papier.

Cette nuit là, j'ai entendu un bruit venant de la cours. J'ai regardé par la fenêtre pour savoir ce que c'était. J'ai vu le garçon que j'avais envoyer balader, entrain de détruire le panier de basket que j'avais fabriqué. Après l'avoir détruit, il a dit:

Le loup qui est en moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant