Chapitre 3

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La directrice se dirigea vers moi et me dit remplit de reproche:

-Qu'est-ce que ça veut dire Axel? Tu n'as quant même pas l'intention de partir d'ici aussi facilement, n'est-ce pas?

En entendant ça, je savais qu'elle n'allait jamais me laisser partir, mais j'en avais assez d'être ici et d'être la bonne à tout faire. Il fallait que je réagisse ou j'allais vivre ma vie comme ça pour toujours, et ça, il en était hors de question. Je lui ai donc dit avec tout mon courage:

-Et qu'est-ce que vous aller faire? Vous ne pouvez pas empêcher qui que se soit de se faire adopter à ce que je sache.

-Oh que si, je le peux et ce que je vais faire est très simple. Je vais simplement t'enfermer dans cette pièce que tu déteste tant jusqu'à ce que ce couple cesse de venir ici. Dit-elle fière de sa réplique.

Il était absolument hors de question que je retourne dans cette maudite pièce où il fait complètement noir et où je me suis fais torturé. Il était absolument hors de question que je revive ça encore une fois. Je suis prêt à tout pour ne pas revivre ces moments où on m'a tailladé avec un couteau et où on m'a frappé jusqu'à ce que j'ai du mal à respirer.

-Que dois-je faire pour éviter ça? Dis-je, apeuré à l'idée de revivre tout ça.

-Tout simplement être un bon garçon et faire ce que je te dis et je te dis de ne plus reparler avec ce couple. Tu as compris?

-Oui...

-Bien. Ça c'est un bon garçon. Maintenant, je te laisse continuer ton ménage en paix. Bonne continuation. Dit-elle, avec un sourire machiavélique.

Je me demandais pourquoi les gens étaient aussi méchants les uns avec les autres? Quel plaisir prenaient t-ils à être comme ça? Je ne comprend pas les humains, je ne comprend pas ma propre race. On devrait juste tous être des animaux. Comme ça, il n'y aurait plus de cruauté, plus de méchanceté. Il y aurait juste des animaux qui luttent pour survivre, qui tue juste pour vivre et la planète ne serait pas pollué. On ne se rend même pas compte qu'on court droit vers notre autodestruction.

Je faisais mon ménage en aillant ce genre de pensée. Après avoir terminé le ménage que j'avais à faire, je suis allé à ma chambre pour me coucher. Avant de m'endormir, je pensais à ce couple qui allait venir me voir demain pour me parler et « apprendre à mieux me connaître » et que j'allais devoir les éviter pour ne pas leur parler. Ils vont sûrement penser que je suis bipolaire en changeant d'avis aussi rapidement, mais je n'ai pas le choix si je veux éviter de retourner dans cette pièce.

Le lendemain, je faisais mon ménage habituelle et le couple est finalement arrivé. J'ai jeté un coup d'œil vers la directrice qui me regardait déjà du coin de l'œil. Son regard disait: « Si tu leur parle, tu sais ce qui va t'arriver. » J'ai alors détourné le regard et continué mon ménage. Le couple se dirigea finalement vers moi et l'homme me dit:

-Bonjour Axel. Tu fais encore tu ménage aujourd'hui?

Je l'ai ignoré. Ce ne me plaisait pas vraiment, mais je n'avais pas le choix. C'était ça ou la torture. À choisir, je préférais les ignorer. Je ne le regardait même pas. Je faisais mon ménage comme si il n'existait pas.

-Je crois que je ne me suis pas encore présenté, n'est-ce pas? Je m'appelle William. Tu connais déjà le nom de ma femme, n'est-ce pas? Je te l'ai présenté hier. Elle s'appelle Alison.

Je continuais de l'ignorer en restant concentré sur le ménage en prenant soin de ne pas le regarder.

-Je vois que tu es occupé, mais on ne te tuera pas si tu prend une petite pause, tu sais?

Si seulement il savait... Je ne me ferais pas tuer, mais torturé et ,selon moi, c'est encore pire que la mort. Je continuais donc de l'ignorer et restais concentré sur le ménage que j'avais à faire.

Il a continué à me parler pendant au moins une demi-heure alors que je ne lui prêtait aucune attention. Je ne le comprend vraiment pas. Pourquoi est-ce qu'il continu de me parler alors qu'il voit très bien que je l'ignore? Il est vraiment bizarre.

Finalement, après avoir parlé une heure tout seul, il me dit en souriant:

-Nous allons revenir demain, en espérant que tu n'es plus de ménage à faire.

Tout de suite après que M.William et Mme Alison est passé la porte de sorti, la directrice se dirigea vers moi et me dit avec son sourire maléfique:

-C'est bien, tu as été un bon garçon aujourd'hui. Continu comme ça et tu évitera de retourner dans cette pièce.

À ce moment là, une grande colère grandissait en moi, mais je devais la contrôler. Si je ne réussissais pas à la contrôler, ce qui s'est passé il y a un an risque de se reproduire. Aussi, je risque de tout gâcher et de devoir revivre ces moments atroces que j'ai vécu, et ça, il en étais hors de question. Je devais absolument réussir à la contrôler. La directrice a du comprendre ce que je ressentais, car elle me dit,toujours avec son regard maléfique:

-Allons, ce n'est pas la peine de réagir comme ça, ne fais pas cette tête. Tout ça sera bientôt fini j'en suis sûre. Il ne te reste plus longtemps à tenir et à les ignorer. Bientôt, ils se diront que tu n'es pas intéressé par eux et arrêteront de venir te voir.

-C'était sensé être des encouragements? Dis-je le regard haineux et en serrant les poings.

-Bien sûre que ce sont des encouragements! Qu'est-ce que tu veux que se soit d'autre? Dit-elle avec un grand sourire sur le visage.

Je sentais la colère monter de plus en plus en moi et j'avais de plus plus de difficulté à me calmer et la retenir. Elle le faisait exprès quoi? Qu'est-ce que je raconte? Bien sûre qu'elle le fait exprès! Mais pourquoi est-ce qu'elle fait ça? Quelle plaisir pouvait t-elle tirer de tout ça? Pourquoi est-ce que des gens qui prennent plaisir à voir les autre souffrir existe? C'est dans ces moments là que je me dis que Dieu n'existe pas...

C'est alors que M. William et Mme Alison arrivèrent derrière la directrice. M. William posa sa main sur l'épaule de la directrice. La directrice se retourna et les vu. Elle n'a pas pu s'empêcher d'être surprise. Elle leur dit:

-J-je peux vous aidez? Dit-elle en essayant de cacher sa surprise.

-Oui. Vous pourriez nous expliquer ce qui se passe exactement? Dit-il en la regardant droit dans les yeux et en ayant un air sérieux.

Le loup qui est en moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant