2: surveillance

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-enfin! S'écrit une voit que nul ne peut entendre.

Comment peut-il "lui" ressembler autant? C'est insensé. Azuko se reprend rapidement. "il lui ressemble, mais ce n'est pas lui" se dit-il dans sa tête pour se calmer. Le nouvel élève va s'asseoir à côté d'Olivier et sort son manuel pour suivre le cours. Il sait déjà tout ce que l'enseignant leur dit, mais pourtant sa façon d'expliquer l'intéresse, il n'a jamais vu ça avant, ça le déroute. La façon dont il avait appris toutes ces choses ne ressemblaient en rien à ça. Il se demandait pourquoi le titulaire faisait ça, pourquoi il était autant comme il est? Et comment était-il? Azuko se rappelle vaguement d'avoir déjà ressenti quelque chose qui semble avoir les mêmes symptômes, mais c'était il y a longtemps, c'était avant "cet" événement. Le cours pris fin plus vite qu'il ne le pensait.
Il suit le groupe d'élèves qui se rendent vers la cafétéria. Il fait la file d'attente pour commander son repas, en attendant il observe plusieurs groupes de personnes parler entre eux en attendant leur tour, ils présentent les mêmes symptômes que le professeur: un sourire et un rire, mais pas comme ceux que sont père fait remplie de méchanceté, ils sont d'une autre sorte.
Il prend finalement son repas et va s'assoir à la table qui se trouve le plus loin de la cohue. Les tables sont placées en rangée de 4 et en colonne de 7, les élèves s'installent  sur celles situées le plus près de l'entrée. Azuko observe Olivier pour se faire une idée de ses habitudes. Il mange avec des amis, un de ses compère a mis des frite devant ses canines pour imiter un morse, il se promène comme un demeuré dans la cantine. Olivier regarde son ami faire le clown en riant. Puis au loin il remarque qu'Azuko le regarde, ce dernier détourne immédiatement le regard vers son repas. L'adolescent décide d'aller voir le nouvel élève solitaire.

-enchanté Azuko, je m'appelle Olivier. Dit-il en lui tendant la main un sourire au lèvre.

Azuko l'ignore et continue de manger. Ça ne décourage pas le jeune homme qui s'assoit à côté de lui, Azuko se décale de deux places. Olivier tente d'entamer la conversation, qui devient plutôt un monologue. Après un long moment, la cloche finit par sonner pour le bonheur de notre assassin, jusqu'à ce qu'il retourne en classe et se rappelle qu'il a le bureau à côté de celui de sa cible.
L'après midi un autre professeur leur enseigne une nouvelle matière, celui-ci ne dégage rien de particulier, il est tout aussi ennuyeux que tous les autres professeurs qu'il a eu au cours de sa vie. Azuko entend des mots sortir de la bouche de l'adulte, mais n'y prête pas attention, son esprit est ailleurs, il se demande quand il va finir sa mission en espérant que ça soit le plus tôt possible. Il ne supporte pas d'être proche d'Olivier, lui qui n'a rien ressenti depuis des années se retrouve avec une telle douleur à la poitrine lorsqu'il le voie sans comprendre pourquoi. Il souhaite uniquement finir rapidement, empocher l'argent et oublier ces traits familiers.

La journée touche à sa fin Azuko rentre chez lui dans le même véhicule qu'à son aller, c'est-à-dire une limousine. Il rentre et s'entraîne jusqu'à ce que ce soit le temps de manger, il se dirige alors dans la salle à manger où les membres de sa familles sont déjà assis à table. Le repas est servis peu de temps après son arrivée. Ils mangent en silence, seuls le bruit des ustensiles frottant contre l'assiette et le bruit de mastication venant des jumeaux de 6 ans qui ne se donnent pas la peine de fermer leur bouche lorsqu'ils mangent le brise. Azuko fini son plat le premier, il se lève prend son assiette et quitte la pièce, toujours sans un mot. Il met l'assiette dans le lavabo de la cuisine, où elle restera jusqu'à ce que le cuisinier la lave. Ne sachant pas quoi faire il reste dans sa chambre le reste de la soirée.

Le lendemain il retourna à l'école, l'intérêt de la veille s'est évanoui, peu importe ce que c'est, peu importe s'il l'a déjà eu, il ne l'a plus. Il étudie ce que fais Olivier de loin, il veut le voir le moins possible, mais il doit le surveiller. À la fin de la journée, il rentre et s'entraîne jusqu'à ce qu'on l'appelle pour aller manger, le repas se déroule encore en silence. Azuko fini et s'enferme dans sa chambre le reste de la soirée.

Cela fait plus d'une semaine qu'Azuko n'a pas reçu de nouvelle sur son travail, il se contente alors de le surveiller encore et encore. Il connaît l'horaire de sa cible par cœur: il arrive chaque matin 30 minutes avant les cours, pendant lesquelles ils discutent avec ses amis, ensuite il va en classe 10 minutes avant que la cloche sonne, il passe la majorité du cours à rêvasser et gribouiller, le midi il mange avec des amis et il part de l'école avec son frère. Il a déjà élaboré son plan, durant le premier cours il va voler le repas d'Olivier verser quelques gouttes de Ligaharr dans son repas et le tour est joué, mission terminée. Le Ligharr, un poison dont le goût sucré est très peu perceptible, sa plus grande qualité est qu'il ne laisse aucune trace et faire croire à une pathologie.

Son père l'a convoqué tout juste après qu'il soit rentré de l'école, il le suit dans son bureau. Zen lui demande un rapport, ainsi que comment il compte accomplir son travail.

-très bien, demain tu mets fin à tout ça.

Son père se tourne vers une armoire vitrée il l'ouvre prend une fiole et la lance à Azuko, il l'attrape et lit l'inscription: Ligharr, juste ce qui lui manquait. Il incline la tête en signe de respect, puis il quitte la pièce. Il retourne dans sa chambre, s'assoit sur son lit et regarde le liquide transparent à travers le verre, deux gouttes et au revoir Olivier, deux gouttes et il ne verra plus ce visage familier. Il se couche près pour le lendemain.

Il se réveil et va à l'école. Aujourd'hui, tout prend fin

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Hellooooo!!! Le chapitre à pris un peu plus de temps que prévu 😅 enfin bref le voici. Restez jusqu'au prochain chapitre il en vaut la peine selon moi (en même temps je suis l'auteur donc je ne sais pas si ça compte vraiment) merci d'avoir lu ce chapitre jusqu'au bout à la prochaine!!

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