7: dans les bois

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-c'est où? Demande Kiluto.

-cette année le concours se tient à quelques jours de marche d'ici, dit Fanie, si on coupe par le bois et qu'on marche à un bon rythme on devrais arriver avec trois ou quatre jours d'avance.

Fanie pointe par où ils doivent aller et commence à marcher, mais juste avant que les autres la suive Azuko les arrête et leur demande s'ils ont de la nourriture et les choses essentielles pour faire dû pleine air tel qu'une tente ou, au moins, un sac de couchage. Ils se rendent donc dans des magasins pour acheter le matériel nécessaire, ceci fait, ils reprennent leur route.

Traversant la ville Fanie regarde tous le bâtiment avec admiration, puis elle s'attarde sur les piétons.

-waw! Il y a tellement de gens, s'exclame-t-elle.

-c'est toujours comme ça dans les grandes villes, répond Daicy sans comprendre l'excitation de Fanie.

Elle voit un graffiti sur un mur et s'arrête.

-je ne savais pas qu'on pouvait peinturer sur les murs.

-ils n'ont pas le droit, ceux que tu vois sont fait sur les murs en cachette et personne ne sait qui les a fait, explique Daicy.

-c'est triste, la personne a du talent, son travail devrait être reconnu et celui des autres aussi.

-certains le sont, quelques fois on engage des gens pour faire une murale, dit Kiluto.

Ils reprennent leur route, alors qu'ils s'apprêtent à quitter la ville pour la forêt Kiluto les arrête et pose une question:

-je veux pas être celui qui ne comprend rien, mais je ne comprends pas pourquoi on marche dans les bois effrayant à la place de prendre une voiture de location, après tout, on a encore de l'argent.

-c'est que, commence Fanie d'une voix timide en regardant le sol, je ne suis jamais sortie de chez moi et... Et j'espérais en profiter pour explorer et voir le plus de choses possible. Si... Si vous préférez on peut prendre la voiture, c'est juste que...

Elle ne termine pas sa phrase gênée de dire tout ce qu'elle pense et de faire passer ses envies en priorité, déjà qu'ils avaient accepté d'aller où elle voulait. Daicy et Kiluto s'échangent un regard entendu.

-alors va pour la marche! s'exclame Kiluto en entraînant Fanie par le bras pour lui montrer que ça ne le dérange pas. En plus, ça nous laissera le temps de mieux nous connaître, à part pour Azuko qui ne veut pas parler de lui.

Ils avancent dans la forêt, lorsqu'ils entendent un bruit de grattement, ils se retournent vers le bruit pour découvrir un écureuil. Fanie laisse échapper un petit cri de joie et le petit animal prend la fuite

-je n'en avais encore jamais vu en vrai avant, explique-t-elle, j'ai lu beaucoup de livres, et j'ai ainsi appris toutes les espèces d'animaux, d'arbre, d'oiseaux, de champignons, de reptiles, etc. Mais ils ne restaient que des images sur du papier, je suis contente d'avoir pu en voir un en vrai.

La nuit tomba. Il est désormais l'heure d'installer le campement, chacun possède un sac de couchage qu'ils ont acheté récemment. Azuko et Daicy sont allés chercher des branches pour le feu chacun de leur côté. Avant de partir, Azuko leur avait indiqué un ruisseau d'eau potable proche de leur campement, Kiluto et Fanie sont donc allé remplir les gourdes en attendant leur retour. Daicy revient la première elle installe un tas de branche et se joint à la conversation de ses nouveaux camarades. Azuko arrive peu de temps après, il allume le feu et commence à préparer le repas. Il ne dit aucun mot à ses compagnons de voyages.

-c'est quoi vos activités préférées? Demande Daicy.

-marcher dehors au grand air! Enfin... Ça le serait si je pouvait sortir dehors. J'aime bien lire, prendre des photos, regarder le tonnerre dehors et manger! énumère Fanie

-et bien... j'aime bien danser, je crois que c'est tout et toi? demande Kiluto.

-le repas est prêt, dit Azuko en se servant un bol, mettant ainsi fin à la conversation.

Ils le remercient et vont se remplir un bol de pâtes. Après avoir mangé Azuko va s'entraîner, tandis que les autres continuent leur discussion. Curieuse de nature, Fanie demande à ses nouveaux amis ce qu'ils savent à propos du mystérieux Azuko.

-Azuko Okumira de la célèbre famille d'assassin, il est le cinquième plus vieux de ses 9 frères et soeurs, âgé de 16 ans, spécialiste dans tout ce qui est des attaques furtives et des poisons, coupable d'innombrables meurtre bien que jamais suspecté.

-quoi?! s'exclame Fanie. Spécialiste des poisons? Assassin? Comment peut-on être sûr qu'il n'a pas empoisonner le repas? Et comment sais-tu tout ça sur lui?

-ne t'en fait pas, je peux t'assurer qu'il n'y en avait pas, il n'a rien ajouté d'autres aux ingrédients et il n'y avait aucun goût de poison, de plus vous seriez déjà mort. Comment je sais tout ça? Ma famille s'occupe d'arrêter ou de tuer les criminels comme lui.

Fanie évite de lui demander pourquoi Azuko est toujours là si elle est sensé "s'occuper" de lui et ajoute simplement:

-s'il a décidé de partir de chez lui il doit avoir une raison et puis il a dit qu'il allait nous protéger, donc il ne doit pas être si mauvais.

-en plus il aurait pu tous nous tuer s'il l'avait voulu, mais il ne l'a pas fait, moi je lui fais confiance, ajoute-t-il Kiluto.

Azuko arrive et s'installe pour dormir, ils changent donc de sujet de conversation et, après plusieurs bavardages, ils vont se coucher. Chacun dort paisiblement, un silhouette apparaît alors et se dirige droit sur Azuko, elle lève un poignard et l'abaisse violemment sur Azuko. C'est alors qu'elle se retrouve maintenue au sol, la lame retournée sur sa gorge. Azuko se trouve sur l'ombre l'immobilisant complètement.

-tu as eu de la chance que je me rappelle ta présence Daicy, sinon tu ne serais plus de ce monde, dit froidement Azuko.

-c... Comment? demande Daicy perplexe. Tu dormais et... Et...

-tu as fais du bruit et comme tu disais, je suis un spécialiste de tout ce qui est furtif, mais pas toi on dirait et tu as oublié de leur dire que j'ai une très bonne ouïe. Maintenant c'est à mon tour de te poser une question. Comment m'as-tu trouvé?

S'il a laissé des traces derrière lui son père va finir par les trouver, ce qui le conduirait tout droit vers Azuko. Daicy lui explique qu'elle l'a simplement vu après s'être occupé d'une autre affaire. Azuko se lève pour la laisser partir.

-mon poignard, réclame-t-elle.

Il le lui rend et ajoute:

-de toute façon ce n'est pas avec ça que tu vas me tuer, mais fais attention, tu pourrais te couper.

Puis les deux retournent se coucher.

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Vive la quarantaine... J'espère que vous allez bien malgré tout en attendant je vais essayer de publier le prochain chapitre plus rapidement, mais à partir de là je vais beaucoup improviser donc je ne peux rien garantir. J'ai vraiment hâte de voir la tournure des événements. À la prochaine.

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