Oh My Dear Peter Pan (fruk)

Rencontre et commencement

Le vieil homme rentra dans sa chambre, il alla s'assoir près de la fenêtres, regardant le ciel étoilé avec nostalgie. Il allait sombrer dans un sommeil assez profond, quand un scintillement attira son attention. Francis se releva d'un coup et se précipita à la fenêtre, scrutant le ciel bleu nuit avec un regard doux, ne voyant rien il soupira et retourna s'asseoir. Il espérait encore et toujours que son cher Peter Pan revienne, le vieil homme se leva mais cette fois alla se coucher dans son lit, chantonnant une vieille comptine qu'il connaissait depuis l'enfance.

-  Regardes bien cette étoile dans l'océan du ciel, quand tes rêves y font escales ils sont éternels. C'est cette deuxième étoile à droite au fond du ciel, qui se soir t'envoie un signal et sa lumière t'appelle ...

Francis soupira, il continuait de chanter cette chansonnette en français, priant pour que le miracle se réalise une deuxième fois. Il ferma les yeux, conscient qu'il avait déjà raté sa chance, alors les larmes aux yeux, il laissa les souvenirs courir sous ses paupières ridées. Il se revit enfant, plein d'entrain et de vie.

Le jeune garçon blond avait enfilé sa chemise de nuit, se hâtant des les couloirs de la grande maison, le marbre froid picotant ses pieds nus. Il arriva a la chambre qu'il partageait avec ses deux frères cadets et fût heureux de retrouver la moelleuse moquette. Deux petites têtes toutes aussi blondes que lui le regardèrent en souriant, s'agitant dans leurs lits. Les deux plus jeunes enfants étaient des jumeaux âgés de six ans, et étaient le jour et la nuit, le petit Matthew était timide, et un visage d'ange collant parfaitement avec ses petites boucles blondes, boucles fort semblable à celles de son aîné, quand à Alfred il était toujours très expressif et sociable, ses courts cheveux blonds s'accordant à merveille avec son visage et son attitude dynamique.

Francis leurs sourit et vint se glisser dans le lits en face de celui des jumeaux, le blond avouait souvent regretter les neufs ans d'écart qui le séparait de ses précieux petits frère. Il savait qu'il ne pourrait plus partager leurs chambre très longtemps, en effet ses quinze ans arrivés dans deux jours, et leurs père n'acceptait plus que son aîné dorme avec les enfants, comme il lui avait dit : "cela est puéril, tu ne peux point rester dans une chambre d'enfant, tu es un homme Francis, alors il faut que tu dises adieux à tes naïfs rêves enfantins et que tu te conduise un peu en adulte !"

Le jeune blond soupira avant d'allumer sa lampe de chevet, attrapant par la même occasion le livre qui était posé sur sa commode. Il se plongea dans une longue lecture silencieuse, voyageant grâce aux mots. Il finit cependant par s'endormir, complètement exténué de sa journée au collège.

Ce fut un long frisson qui réveilla l'adolescent, il se redressa sur son lit et resta perplexe face à la fenêtre ouverte, il était pourtant sûr de l'avoir fermé avant de partir à la douche. Il se leva et alla la fermer en se frottant les yeux, mais alors qu'il retournait dormir une lueur verte attira son attention, il s'approcha du tiroir concerné et l'ouvrit, retenant un cri de surprise en voyant une petite fée jaune suivit d'un lapin de la même taille mais vert en sortir précipitamment. Une main ce plaqua sur la bouche de Francis et il entendit une vois à peu près du même âge que la sienne murmurer à son oreille.

-écoute moi bien, je vais te lâcher et tu vas te tenir tranquille, d'accord ?

Le jeune blond hocha la tête et fût libérer, il se retourna pour regarder son agresseur et fût surprit de sa beauté sauvage. L'intrus devait avoir son âge et avait des cheveux blonds en bataille, de grands yeux verts émeraudes, une tenue verte ainsi qu'un arc dans son dos. Francis ne pût prêter plus attention a l'inconnu car un petit cris attira son attention. Il se précipita vers Matthew qui n'osait plus bouger certainement de peur.

Le blond rassura le jeune enfant avant d'aller voir ce garçon si insolite, l'interrompant alors qu'il semblait chercher quelques choses.

-Excusez moi, mais puis-je vous aider ?

-Je cherches mon ombre

Francis souris sans paraître interloqué par cette phrase plus que farfelue. Il s'approcha d'un tiroir, le tirant alors qu'une forme noire profitait de la mince ouverture pour s'y glisser et s'échapper. L'inconnu se jeta à sa poursuite sous les rires du petit Matthew qui était à présent rassuré, ce fut d'ailleurs ces rires qui réveillèrent le jumeau endormi. L'aîné de la fratrie rit aussi lorsqu'il vu le garçon habillé de vert appliquer du savon entre son chausson et son ombre. L'enfant s'approcha du personnage insolite avec du fil et une aiguille.

-Tu ne la raccommodera pas avec une savonnette, assis-toi et tiens toi tranquille , je vais te la recoudre.

Francis se mit donc au travail sous le regard légèrement méfiant de l'autre, une fois son oeuvre finit il leva les yeux et rencontra un regard émeraude qui sembler le scruter. Il rougit légèrement et baissa les yeux, gardant quand-même son attention sur l'intrus qui avait commencer à parler.

-Comment ce fait-il que tu sois si serviable alors que je suis un inconnu qui vient de m'introduire dans votre chambre sans ta permission ?

Le blond aux yeux bleus parut encore plus gêné et ne parla pas bien fort pour lui répondre.

-Eh bien je sais qui tu es ... Tu es Peter Pan ...

Le fameux Peter éclata d'un rire cristallin et hocha la tête.

-En effet c'est comme cela que les enfants de votre monde me nomme, mais mon vrai prénom est Arthur !

-Arthur ? ... D'accord ... Sinon comment se fait-il que kumajiro est attrapé ton ombre ?

À l'Entente du nom de leurs chien blanc, les deux petits rejoignirent les adolescents, se calant confortablement contre leurs grand frère.

-C'est simple je venais écouter les histoires quand ...

-Mes histoires ?!

Le jeune français avait l'air abasourdi, ni de savoir quoi répondre, alors que ses joues avaient pour de bon pris une couleur tomate.

-Bien-sûr tes histoires ! Quelles autres histoires pourrais-je écouter ?

-Alors je suis heureux qu'elles te plaisent, mais ce n'est plus la peine de venir, car il n'y aura plus d'histoires ...

Arthur fût surpris puis eut un air contrarié, il rapprocha son visage de celui de Francis en retroussant son nez.

-Comment ça plus d'histoires ?

-Demain je quittes la chambre d'enfants, et donc ne pourrais plus raconter d'histoires aux jumeaux mon père estime quand ayant mes quinze ans dans deux jours, je dois grandir ...

L'adolescent à l'allure sauvage retroussa encore plus son nez et attrapa la main de Francis.

-Je t'interdis de grandir ! Tu vas venir avec moi au pays imaginaire ! Vous allez venir tous les trois

Et il tira Francis jusqu'à la fenêtre, ordonnant a Clochette de les saupoudrer de poussière de fée ...