Quand Arthur arriva à son abris, il fût surprit de le trouver silencieux, malgré la présence de certains des garçons perdus, cependant ils n'étaient pas tous présent, d'ailleurs le jeune blond n'apercevait pas son invité dans le petit salon de l'arbre creux et en fût surprit, il aurait juré avoir vu Francis se diriger vers le repère, il questionna du regard les enfants assis en arc-de-cercle mais ils ne comprirent pas son regard, le maître des lieux soupira avant de poser sa question à voix haute.
-Vous n'auriez pas vu un jeune homme blond de mon âge entrer dans la tanière ?
Les têtes se baissèrent automatiquement à l'entente de la question, ne voulant croiser les yeux de leur chef, puis enfin un des enfants se leva et s'approcha d'Arthur, il semblait mal à l'aise dans son pyjama semblable a un raton laveur.
-Et bien il y a eu un jeune garçon blond de ton âge mais clochette nous a dit qu'il était ton ennemi et qu'on devait donc lui lancer des trucs alors qu'il était en plein vole ....
-Je vous demande pardon ? Vous l'avez caillassé ?! Et il s'est passé quoi ensuite ?!
Le blond semblait être dans une colère noir, son visage était rouge, et il serait les poings au points que ceux-ci dévièrent blancs. Il se mit à faire les cents pas, attendant une réponse de la part d'un des garçons, ce fût cette un jeune brun qui était lui aussi habillé d'un pyjama raton laveur qui pris la parole :
-Le garçon s'est écrasé sur des pierres, et vu qu'il avait l'air mal au point, et que deux garçons disaient être ses frères on a envoyé les autres ainsi que les deux fameux "frères" chercher l'un des médecins chez les indiens ... En attendant on l'a mit dans ton lit ...
Sans attende Arthur se dirigea dans sa chambre et fut soulager de voir que Francis était bien là, il se pencha au dessus du blessé et l'observa quelques instants, celui-ci avait les yeux fermés et semblait dormir, cependant on pouvait apercevoir les prémices d'un hématome sur sa pommette ainsi qu'une éraflure au bord de ses lèvres. Le blond soupira puis pris son pouls pour se rassurer, il s'assit ensuite aux côtés de l'endormi et lui caressa doucement les cheveux, sa main s'attardant quelques fois sur sa joue. L'adolescent habillé de vert se releva et partit chercher de quoi éponger un peu le sang qui s'échapper de certaines plaies de son invité.
Quand il arriva dans la salle d'eau Arthur s'arrêta un instant devant un miroir, il était encore plus décoiffé que d'habitude dû à son petit combat avec Crochet, et l'entaille sur sa joue allait certainement lui laisser une petite cicatrice, il se perdit facilement dans ses pensées et ce fût un raffut pas possible qui le tira de ses songes. Les garçons étaient rentrés et avaient ramenés avec eux un médecin. Le jeune garçon sortit de la salle de bain et alla accueillir l'indien, il l'emmena ensuite jusqu'à sa couche pour que l'homme puisse examiner le blessé, Arthur connaissait bien cette indien, il s'appelait Yao et avait des traits assez asiatique, tout comme le reste de sa tribu, il en était d'ailleurs le chef, ils parlèrent ensemble un long moment alors que l'homme bandait et inspectait le blessé.
Une fois que Yao fut sortit, le blond remontât dans la salle principal de son repère et se posta devant la totalité des garçons perdus, appelant Clochette pour qu'elle les rejoignent puis Arthur commença le plus long sermon de sa vie, n'oubliant pas d'engueuler assez fort la petite fée jaune, qui devint vite rouge et riposta, c'est à se moment que le maitre de la demeure s'énerva vraiment et prononça une sentence qui fit pâlir la fée et les enfants.
Une fois qu'il eut fini de montrer sa colère, Arthur descendit dans sa chambre et s'y enferma, chose très rare qu'il ne faisait que lorsqu'il ne voulait voir personne. Il sourit en voyant la petite fée verte volerait près du lit, comme si elle veillait sur le blond toujours endormi. Le jeune homme mystique vint s'assoir puis s'allonger près du blessé et le regarda un long moment, caressant maladroitement quelques mèches de cheveux, il soupira
- J'aurais aimé que notre première rencontre ne se finisse pas ainsi, je suis désolé, mais tu verras je te protégerai et te ferais découvrir mon monde merveilleux pour que tu reste à jamais à mes côtés ...
Quand Francis reprit connaissance, il n'ouvrit pas immédiatement les yeux, préférant profiter de l'agréable chaleur qui l'englobait pendant encore quelques instants, il consentit cependant à enfin les ouvrir en entendant un grognement tous près de son oreille. Il regarda d'où provenait l'étrange son et sursauta quand son visage tomba à quelques centimètres de celui que tous surnommaient "Peter pan", le blond se releva et sortit précipitamment de la couche. Une fois à plus d'un mètre de l'endormi il essaya de reprendre ses esprits, sa première constatation fut qu'il était, à de nombreux endroits, recouvert de bandages et autres pansements, la deuxième fut que son poignet lui faisait affreusement mal, il soupira pour ignorer la douleur puis sortit de la pièce, puis de la maison.
Le français marcha un moment parmi la végétation luxuriante du pays imaginaire, réfléchissant à sa situation qui pour lui était assez mauvaise, car certes son héro et modèle l'avait emmener avec lui vivre mille et une aventure, et ce fameux héro avait l'air un peu attaché à lui, Francis rosi de plaisir à sa propre pensée mais une vérité dérangeante vint vite obscurcir son tableau idyllique : le blond pensait avoir reconnu les enfants qui lui avaient envoyés des pierres en plein vole, et si c'était bien eux : les enfants perdus, alors Francis se sentait vraiment mal car ils étaient les principal amis et protecteurs de celui que tous surnommaient "Peter Pan". Le blond soupira avant de finalement s'arrêter de marcher, arrivant près de l'une des grandes falaises côtières, il s'avança et regarda les vagues venir violemment heurté la roche, de là ou il était il pouvait admirer le rochet-crane ainsi que le bateau du Capitaine.
Il marcha jusqu'à arriver à l'extrême bord de la falaise puis ouvrit grand les bras avant de se laisser tomber en avant, la sensation lui coupa le souffle et la pression de l'air lui compressa la poitrine, lui asséchant la bouche. Francis ferma les yeux, s'apprêtant à s'écraser dans l'eau glaciale.
VOUS LISEZ
Oh My Dear Peter Pan (fruk)
FanfictionIl y a longtemps que je ne l'ai plus vu malheureusement. oh Arthur, où es-tu maintenant ? Es-tu rester un immortel coincés dans le corps d'un enfant ? Te sents tu seul parfois sur ton île perdu au delà des étoiles ? Tu me manques Arthur, mais la seu...