Chapitre 1 : nouvelle vie ? Ou case départ ?

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-je ne vois pas du tout pourquoi je suis là.

Assise devant le bureau de mon psychologue, j’ai les bras croisés, assise encore plus mal qu'un cow-boy fatigué du western et boudant comme un jeune adolescent de 15 ans en pleine crise de puberté. Bref je n’aime pas l’idée du tout de devoir allé voir un psychologue tous les deux jours.

C’est vrai quoi au dernière nouvelle j’ai 23 ans et je suis en pleine forme. Mis à par le fait que suite à une chute subite dans les escaliers de l’immeuble de mon petit studio de deux pièce et bah… j’ai fait un long et grand dodo de 3 moi, une semaine, 5 jours, 3h et 45 minutes désolé de ne pas être plus précise, ma mère à oublié de compté les seconde (noter l’ironie). Depuis je suis revenu vivre à la maison donc j’ai du abandonner toute là vie que j’avais fondé vu que ma chère mère vie à l’autre bout du pays, c'est-à-dire, totalement à l’opposé de la capital. J’ai du abandonné le poste de rêve que j’avais, j’étais la plus jeune directrice de toute la boîte (une entreprise de marketing, une toute petite mais bon, j’aimais mon job).

Et maintenant je me retrouve devant une femme qui je suis sûre n’en rien à fiche de ma vie et de tous ce qui m’arrive.

-Êtes-vous sûre de ce que vous avancez ?

J'hoche la tête énergiquement convaincu que je n’ai rien à faire ici.

-Alors vous sortez d’un coma assez long, vous avez tenté de vous suicider... deux fois. Vous êtes suite à votre premier échec de suicide tombé dans une grande dépression. Alors oui je crois que vous avez fortement besoin de cette séance.

-Rrooh ça arrive à tout le monde de vouloir ce suicider une fois ou deux, ce n’ai pas grave.

-Et votre dépression ?

-Des exagérations de ma mère répondis-je du tac au tac

-Et je suis sûre que votre médecin aussi exagère ? .........Voilà ce que nous allons faire, vous viendrez ici Mardi, Jeudi et Samedi et nous ne seront pas dans l’obligation de parler. Vous honorerez vos rendez vous, et moi j’empocherais mon argent.

Pour vous dire comment j’étais sur le cul. Waouh !!! En vrai elle son fou, mais totalement.

Après 1h30 à ce regarder dans le blanc des yeux, après avoir signé le registre de présence, je suis allé me promener dans la ville ou j’ai grandi, dans ces ruelle ou je trouvais refuge pendant mes moment de colère pendant l’adolescence, ces mêmes ruelles qui maintenant pour moi ne sont plus que ça ; des ruelles.

J’ai cette impression depuis ce fameux coma que les choses en changés. Ou peut être est-ce moi qui ai changé ?

J’ai comme l’impression de ne pas être dans mon corps, en dirais que je suis spectatrice de ma propre vie. Mais quelle vie ? Me morfondre dans mon lit d’adolescente toute les nuits ? Pleurer sans aucune raison ? Relire toute la journée le même livre ? (d’ailleurs je ne sais pas ou l’ai-je eu) Surement cette partie de ma vie qui ne me revient pas en tête. Est-ce ça la clef ? Je ne crois pas, et je suis trop flemmarde pour vérifier.  

Je ne suis pas dépressive, et jamais je n’ai essayé d’attenter à ma vie. Il s’agit d’un mal entendu qui c’est répété deux fois. Mais il est vrai que je me suis déjà posé la question de comment était la vie après la mort. Est-ce comme dans les films ou tout les êtres qui meurent vont au paradis et ou il n’y a pas d’enfer ? Ou y’a-t-il une vie après la mort ? Peut être qu’il n’y en n’a pas. Ce n’est pas comme si quelqu’un était venu d’entre les morts pour nous dire ce qu’il ce passe.

Mais en vérité, serait-ce si mal si je mourrais au final, je n’ai pas de vie. Les seuls personne que je vois depuis mon retour c’est ma mère (d’ailleurs ou est mon père ? faudrait peut être que je songe à poser la question), les voisins qui ne cesse de murmurer que ma vie est gâché, la secrétaire de ma psychologue, et ma psychologue. Alors je crois que si je mourrais au final, ce ne serait pas une grande perte pour le monde.  

Je n’ai plus jamais entendu parler de mes sois disant amis depuis mon accident, en dirais qu’ils ont disparu de la circulation. Il est vrai qu’ils sont à l’autre bout du pays, mais au moins, ils auraient pu prendre de mes nouvelles ?

J’ai comme l’impression que ma vie stagne, qu’il manque une pièce du puzzle pour que je puisse avancez. Mais comment la retrouver alors que j’ai l’impression d’être au plus bas dans ma vie. Il faut que je trouve une solution.

J’ai perdu trois mois de ma vie dans le coma, et je viens encore de perdre  neuf mois de ma vie à me morfondre que dois-je faire ? Comment puis-je avancer ?

J’ai tout essayé journal intime, blog, yoga et bien d’autre truc plus fou, mais je suis à court d’idée. Je ne m’étais même pas rendu compte que j’étais arrivé hors de la ville et que je me trouvais devant une falaise déserte, il n’y avait personne.

Soudain j’eu une envie de pleurer, de crier alors je me suis lâché.

- AIDEZ MOI JE VOUS EN PRIS. JE NE COMPRENDS. J’AI BESOIN D’AIDE. Je laisse échapper plusieurs sanglots dans mon désespoir. J’AI BESOIN D’AIDE. JE VAIS DEVENIR TOTALEMENT FOLLE SI CELA CONTINU. AIDEZ-MOI…

Assise devant cette falaise je pleure, toute les larmes de mon corps j’en suis sûre cette foie je suis à bout. En moi je ne trouve plus la force de continuer à supporter les commérages des voisins, je n’ai plus cette force de continuer à me lever chaque et de me demander qu’est ce qu’il me manque, qu’ai-je donc fais pour mériter toute ces choses.

Et je crois pour la première fois j’ai vraiment pensé à sérieusement expérimenter la mort. Peut être que la bas les choses sont meilleurs, beaucoup plus facile. Ou peut être je me réincarnerais en une autre personne avec une vie plus facile. Le vide pour l’éternité finalement ce n’ai pas si mal.

Je me lève et avance vers le précipice. Mais une chose est sûr, de l’autre côté ma vie sera très différente d’ici.

Alors que j’étais sur le point de sauter j’entendis une voix masculine e parler avec une telle douceur, cela en était presque déconcertent.  

-C’es-tu qu’il t’aime ?

Déconcerté par cette voie, je restai figé un moment, je fronçai les sourcils et je me retournai, pour me retrouver face à un homme aussi beau que grand. Il avait un sourire sur les lèvres, un sourire rassurant.

-Qui ça ?  

Demandai-je dans un chuchotement. Ne croyant pas ça arriverait jusqu'à lui, je fus choque quand il me répondit

-Jésus Christ

-Ah…et qu’est ce qui vous fait dire cela ?

Dis-je d’une voie beaucoup plus rassuré

-Le faite qu’il a donné sa vie à la croix pour que tu sois sauvé.

Une gifle voilà l’impression que j’avais, qu’on m’avait giflé. Quand j’entendis cela je fléchis les genoux et je me suis mise à prier. A prier et à pleurer. Je me sentais tout d’un coup honteuse de n’avoir ne serai-se que d’y avoir pensé. Quand j’ouvris les yeux il faisait nuit, et il n’y avait plus personne devant moi. Etant hors de la ville je ne savais pas trop comment rentrer, alors j’ai appelé ma mère pour qu’elle vienne me chercher.  Et pour la première fois depuis près que un an, je me sans bien. Il est vrai que mes yeux me brule à force d’avoir pleuré, et j’ai aussi mal à la tête mais. Je me sens bien mentalement je me sens bien. Je me sens même très bien !

Je Me Souviens De....Où les histoires vivent. Découvrez maintenant