Chapitre 1

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C'était un mercredi matin.
Ce jour qui a marqué ma vie à jamais...
Début du flashback
Mon réveil sonne.
Il est 6h30.
Je repousse ma couverture, me frotte les yeux,et pose mes pieds au sol.
Mes pas s'accélèrent alors que je me dirige vers l'armoire.Je chancelle,me rattrape de justesse à la poignée de celle ci .Apres m'être préparée,
J'attrape mon sac ,je descends les escaliers en quatrième vitesse,je claque la porte de la maison derrière moi,et je cours.
J'arrive enfin à voir l'arrêt de bus.
Le soleil m'éblouit,mais je souris.
Je souris car j'aime cette sensation d'être réchauffée.D'etre pleine de lumière.
Mon sourire s'efface.Je viens de le rendre compte que j'ai oublié ma carte de bus.Je tâtonne en vain mes poches de veste,de pantalon.Rien.Je panique.Le bus vas arriver d'ici cinq minutes,à peine.
Je n'ai pas trois mille solutions.
Je regarde ma montre.
7h40.
Je réfléchis.A fond les méninges.Et la,je ne trouve que une seule solution.Une seule.Courir!
J'arrive en vue du collège.UN Pion m'ouvre la grille.Je me prend 2h de colle pour retard de 15minutes.Rien que sa.Connaissant le prof de sport,il va me rajouter 2h,vu comme il est à cheval sur l'heure....
J'arrive en catastrophe dans les vestiaires.Il n'y a plus personne.
Je me change en vitesse, prend mes baskets à la main.J'ouvre la porte du cosec.Ma classe me dévisage de la tête aux pieds.Le prof,lui ,me dit:<carnet de correspondance !>>
Et il me colle deux heures.
Il me jette un regard moqueur, suivi d'un sourire narquois, puis,il nous demande PRESQUE gentiment de nous lever .
Comme nous faisons athlétisme,nous allons au parc de ville.
Après un trentaine de minutes de course,un coup de fusil se fait entendre.
Nous sommes au milieu des arbres.Nous courrons.Certains élèves s'affolent.C'est la pagaille.Je continue de courir à côté de ma meilleure amie,Lisa.
Pour plaisanter ,je lui dit:<<Nous sommes des proies !>>
Fin du flashback.

Ma phrase,ses quatres mots,sont ils vraiment une plaisanterie ?
Pourquoi, après cette phrase,ses trois mots,je le suis retrouvée dans un monde complètement inconnu.
Juste devant moi,se tient une boule.
Elle paraît sculptée Dans du cristal.
D'une main nerveuse,je la touche.
Et la , c'est l'horreur,je vois mes amis,les camarades,mon prof,en train d'hurler.
Comme si une force invisible les assaillaient.Mon cœur se serre.Un par Un,ils tombent.S'en est trop pour Moi.Des larmes coulent sur les joues.
Que se passe-t-il ? Comment suis-je arrivée là?
Je donne un coup de poing rageur dans la boule.Elle ne bouge pas d'un pouce.
Mes larmes redoublent.Je donne un coup de grâce dans la boule.Elle chancelle à peine.

Les proiesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant