L'aventure d'Onil est une saga fluide et addictive qui commence aujourd'hui, dans le sud de la France. Sans l'avoir voulu, alors même qu'il croit cela tout à fait impossible, Onil quitte la dimension dans laquelle il vit et se retrouve ici... dans l...
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(livre 1 : Auriane)
CHAPITRE 0
---airsoft---
─ Eh ! Vous ne pouvez pas rester là ! C'est privé. Et en plus on se caille ce soir... Vous voulez que je téléphone au Samu social ?
Le jeune homme dirigeait la lumière de sa torche vers la forme roulée en boule à même le sol. Il était tombé dessus en venant fermer la porte du tunnel après y avoir entassé du matériel dont ils se servaient, ses amis et lui, pour leurs parties d'airsoft. Il n'était pas très tard mais il faisait déjà nuit noire. Il s'approcha et s'accroupit à côté de la forme recroquevillée. Il approcha sa main sans oser okitoutefois toucher le corps franchement.
─ Eh ! Réveillez-vous...
Il entendait les voix de ceux qui s'interpelaient à l'extérieur du tunnel. Un Benji et un Romain s'engueulaient sur une histoire de fermeture de malle. Un autre tentait de calmer le jeu. Il se releva et sortit.
─ Il y a un mec qui roupille là-dedans.
─ Un clodo ? Laisse le tranquille. Il fait rien de mal. Allez. On y va ? Romain, prends la malle de l'autre côté.
─ Rentrez, vous. Moi, je vais voir s'il respire encore.
─ Mais bien sûr qu'il respire. On n'est pas dans NCIS !...
Romain et Benji attrapèrent la malle chacun par une poignée et se dirigèrent vers le parking. Debout devant l'entrée du tunnel, l'autre garçon hésitait.
─ Tu viens avec moi, Ambroise ?
Le dénommé Ambroise franchit les grosses pierres qui le séparaient de son ami et pénétra dans le tunnel d'un pas décidé. D'une main il tenait sa torche, de l'autre, l'impressionnante arme plus vraie que nature qui lui avait servi à combattre, à coup de petites billes jaunes, les ennemis de cette partie.
─ T'as la trouille ? C'est sûrement qu'un pauvre mec surgelé...
Ce disant, il fit courir le faisceau de sa lampe sur le sol. Contre le mur, l'individu s'était assis et tentait de protéger ses yeux du rayon de lumière. Ambroise abaissa vivement sa lampe. Il avait eu le temps de voir un homme, jeune, dont les cheveux clairs plutôt hirsutes tombaient en épaisses mèches sales sur ses épaules.
─ Oh, pardon ! Qu'est-ce que vous faites là ?
Aussitôt que la lumière ne l'éblouit plus, l'inconnu releva les bras sans un mot. Il avait visiblement peur. Ambroise crut qu'il se méprenait sur l'arme qu'il tenait dans les mains. Il sourit.
─ Mais non ! Pas de panique. C'est pas un vrai.
Il se retourna et appuya son M4 contre la paroi. Il s'éclaira le visage puis dirigea le faisceau de la lampe sur celui qui l'avait suivi depuis l'entrée du tunnel.
