Partie 1

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Chapitre 1 : Moi.

Vous savez, j'ai été présente la première fois qu"il" est arrivé sur Terre, il y a un bon moment de cela déjà. J'étais parmie le groupe de personnes qu'il a forcé à s'agenouiller. J'étais là et j'ai vu sa folie.. Ce moment où mon grand père maternel s'est levé pour le défier.. Et l'instant où la lance de cet inconnu a projeté un rayon mortel sur grand-père. Instinctivement, j'avais sauté devant ce dernier, le protégeant à l'aide de mon corps. À un mètre seulement, l'objet de ma mort fonçait sur moi, avant de..

Rebondir sur un bouclier. Le légendaire, le renommé.. Celui de Captain America. La suite, nous la connaissons tous, malheureuse soit-elle.

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Cela ne fait seulement que quelques années que je le connaissais. Le plus longtemps que je me souvienne, je sortais de l'orphelinat, quand il était venu me récupérer, découvrant en même temps qui était cette fameuse petite-fille qu'il convoitait, mais dont il ne connaissait pas l'existence.

Lui, Georges Baker - alias mon grand père. Il ne savait qui j'étais que depuis qu'un avocat l'avait appelé pour parler du sujet suivant : "Monsieur, votre petite fille serait assez grande pour vivre avec vous, non ? Je pense qu'onze ans est un bon âge pour la récupérer."

Suivie une discussion vraiment confuse. Pour résumer, avant que ma mère ne décède de maladie, elle m'avait mis dans cet orphelinat et avait fait croire que mon grand père était au courant.

Il n'a bien sûr pas hésité à venir me chercher quand il connut toute l'histoire. Même si être tout seul pour élever une petite fille de onze ans traumatisée paraissait difficile, il le réussi bien, finalement.

Ce que je préférais, chez lui, et ce que je préfère toujours, c'est le fait qu'il ne me répétait sans cesse : "Tu ne ressemble pas beaucoup à ta mère, tu sais ! Ces cheveux, ces yeux.. Sont apparemment ceux de ton père. Tu as hérité du caractère et des traits de ma fille. En tout cas, ton père devait être très beau et intelligent, pour que tu sois ainsi !"

Ça avait le don incroyable de me faire rire, j'étais très fière de mes parents quand il me fesait ces compliments.

Huit ans plus tard.. Nous étions allés nous promener en ville pour fêter l'anniversaire de la mort de ma mère et de ma grand mère ensemble. Nous étions tout les deux tristes, mais étants notre seule famille, nous avions essayé de chasser les mauvaises pensées.

Pour moi c'était très dur, mais je n'avais pas connu ma grand mère. Pour grand père, ça devait l'être encore plus ; il avait perdu sa femme et sa fille ce jour là.

Mais quand il s'était levé, cet instant là, j'ai cru mourir de peur pour lui ; et j'ai essayé de le faire se rasseoir. Vainement, évidemment, il était trop révolté par le dénommé "Loki" et trop bouleversé qu'il n'avait pas pu s'empêcher d'agir, au risque de payer de sa vie.

Quand nous avions fui, profitant du combat des deux individus, grand père avait pleuré, pleuré parce que j'aurais pu mourir en voulant le protéger. Ce qu'il ne comprenait pas, c'est que sa vie était plus importante que la mienne. Et ça.. j'en ai eu la double confirmation plus tard.

Je l'avais ramené chez lui, la gorge nouée d'avoir tenté de lui expliquer mon geste, lui refusant de me laisser aligner plus de cinq mots. Une fois que je le sus en sécurité sous son toit, je dévalai les escaliers en courant, sauta quelques marches et sortit vivement de l'immeuble une fois arrivée au rez de chaussée.

Je courus, courus, courus et courus, dans les rues de New York. Pour y retourner.. Car je ne peux le nier, la curiosité est mon plus gros défaut.. Et ce n'est pas souvent pratique..

Du premier regard [ RÉÉCRITURE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant