4. Rêve

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Point de vue de Léo :

Je suis dehors dans un champ fleuri, allongé par terre sur l'herbe fraiche. Je respire l'air si pur à pleins poumons, je me sens si libre. J'ouvre les yeux, et vois un ciel bleu clair avec quelques petits nuages blanc. Dans les rêves de filles j'imagine qu'elles voient des licornes avec des arcs-en-ciel. Je ne pus m'empêché d'émettre un petit rire rien qu'en imaginant ça. Mon rire résonna et je me dis que cela faisait longtemps que je n'avais pas vraiment rigolé sans me soucier de rien. Un papillons se posa sur ma main, j'avais entendu dire d'après une certaine légende qu'un papillon pouvait exaucer un vœu, alors je lui dis mon vœu et le laissa s'envolé dans les airs. Je referma les yeux et soudain je sentis une main avec des doigts fins me caresser les cheveux, je voulu rouvrir mes paupière pour identifier cette personne mais je ne pu y arriver alors je savourais ce moment en me demandant qui cela pouvait-être. En tout cas je trouvais cela reposant. Je me rappellais de ma mère, quand j'étais enfant elle me faisait des câlins et me caressait les cheveux. J'apréciais tellement ce moment de détente, ce moment où j'étais insouciant et que je me disais que ma mère sera toujours là pour me protéger, ça c'est ce que je pensais mais la réalité c'est qu'un jour il n'y aura plus personne pour vous aider. Et ça a été terrible pour moi quand je me suis retrouvé seul. Tout à coup la main qui me caressait les cheveux se retira, je fis une moue déçue et écoutait le chant des oiseaux.

Point de vue de Angélie :

Vous êtes arrivés à Paris Gare de Lyon, terminus, veuillez descendre du train et passez une bonne journée.
Je rangeais mon livre de Guillaume Musso dans mon petit sac que j'avais emmenner avec moi pour ranger mes quelques affaires. La plupart des personnes étaient déjà descendues du train et une dâme agée avait même sourit en voyant que Léo dormait paisiblement à mes côtés. Elle devait sûrement se dire que nous étions jeunes et que nous avions de la chance, je ne sais pas.
Comme il fallait sortir du train et que j'étais côté fenêtre à côté de Léo qui ne semblait pas se soucier de son arrêt de train, je ne pouvais pas sortir. Je décidais donc de le réveiller doucement. Je mis une main sur son épaule et le secoua délicatement pour ne pas l'extraire trop vite de son rêve. Je déteste qu'on me réveille comme une furie alors je ne le fais pas aux autres.
Ses paupières clignaient plusieurs fois, puis s'ouvrir sur ces beaux yeux marron envoutant. Je me surpris à sourire comme une niaise et change aussi tôt ce sourire niais en un sourire amical et lui dit :
-Nous sommes arrivés à Paris Gare de Lyon depuis une bonne dizaines de minutes, je n'osais pas vous réveillez car vous dormiez si bien, mais je dois sortir et pour sortir il faudrait que vous sortiez aussi vous voyez... dis-je gênée.
Aussi tôt il fit une tête surprise et dit :
- Oh euh je vois, je suis désolé! S'excusa-t-il en se levant énergiquement de son siège pour me laissé sortir, puis il reprit toujours aussi surpris :
- Nous sommes à Paris ?!
- Oui, plus précisément la gare Paris Gare de Lyon, vous ne descendiez pas ici ?

Un Destin Pour DeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant