Je me rend à la gare St Lazare, on m'y a appelée pour une affaire étrange. Arrivée sur place, je salue mon collègue, le commissaire Léon, avec qui j'ai déjà bouclés plusieurs enquêtes.
«Bonjour Léon!
Que s'est il passé?
-Oh, bonjour Gaëlle! Hier un employé est tombé sur les rails, vers 17h40.
-Je vois. Tu as trouvé des objets ou des indices pour voir si c'est un meurtre ?
-Oui comme toujours.
-Et?
-Et il se peut que ce soit un meurtre, un suicide ou encore un bête accident.
-C'est flou tout cela.
-Oui, malheureusement, mais on ne peut pas faire moins flou.
-Tiens et pourquoi?
-Parce que cet...cet...
-Disons cet accident.
-Oui. Donc cet accident est arrivé en fin d'après-midi et il n'y avait pas de témoins.
-Cet homme n'avait pas de collègues qui travaillaient avec lui?
-Si, mais ils étaient tous de l'autre coté de la gare!
-Tous sans exception?
-Oui, sans exception.
-Je pourrai les rencontrer?
-Bien sûr! Ils sont dans le restaurant « Avant le départ » près du quai 3.
-Merci mon cher ami. A toute à l'heure!
-De rien. A tout à l'heure.
Je vais les voir, c'est étrange qu'ils aient été tous à l'opposé de là où se trouvait leur collègue. Après tout , j'ai bien eu une affaire où la situation était la même. Alors allez savoir vous, ce qui peut bien s'être passé
Enfin, j'arrive au restaurant « Avant le départ » où sont, effectivement, les employés qui devaient être avec lui.
« Bonjour, je suis la commissaire Gaëlle. Et c'est moi qui enquête sur la mort de votre collègue.
-Il s'appelait Eliott Ramlovitche.
-Si vous le dites. Quel est votre nom, je vous prie ?
-Je m'appelle Thomas, vous voulez me mettre dans la liste des suspects, c'est ça ?
-Vous êtes tous suspects.
-Ah.
-Bien. Messieurs, pourriez-vous me dire où il y a une salle, où je pourrai vous interroger tranquillement ?
-Pourquoi, on vous dirait ça ?
-C'est dans votre intérêt de me donner cette rèponse, monsieur Thomas.
-Il y a la salle de contrôle juste à côté.
-Très bien. Merci pour cette réponse, mais cela n'empêcheras pas que ce soit vous que j'interrogerai en premier. Veuillez me conduire à la salle de contrôle, s'il vous plait.
-Très bien, commissaire. »
Après avoir réussi à atteindre la salle de contrôle, qui n'est pas si proche que ça. Je demande aux deux policiers qui nous ont accompagnés, d'aller me chercher un autre employé.
« -Vous pouvez vous asseoir, monsieur.
- Merci.
-J'ai remarqué que vous étiez plutôt proche du mort.
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Le mystère de la gare St Lazare [OS]
Short StoryVoici une nouvelle policière que j'ai écrite pour le concours ''Les nouvelles noires du rail'' de 2015. J'espère quelle vous plaira.