Never forget You. •Terminé•

Chapitre 7:

Je retrouve julien non loin du parc. Lorsque je m'approche de lui,je sens une peur incontrôlable m'envahir. Je n'est rien fait de mal, enfin je croit.

Le regard de julien était sombre, à la limite du flippant.
Il ne démontre aucune émotion, mais sa mâchoire contractée en dit long.

"C'était qui ce mec ?" Il me demande avec une intensité dans sa voix déconcertante.
"Il s'appelle Ethan." je réponds simplement, essayant de cacher ma peur.
J'observe ses poings qui se contractent. Merde.
"Prends-moi pour un con. C'est ton mec ? Tu me trompes avec, c'est ça ?"
"Quoi ? Mais n'importe quoi !"
Sans que j'eus le temps de répondre, il s'apprête à partir. Je le retiens par le Bras, mais il se retourne trop violemment et son point atterrie dans mon œil.
"Dégage, tu me dégoutes." Crache t-il en partant.

Je lève la main à mon œil en constatant que je saigne. Une douleur me submerge, mais je reste digne.
Je tapote mon œil avec un mouchoir en marchant vers chez moi. Évidemment, je vais devoir passer devant le parc, j'espère juste qu'Ethan sera parti.

Je constate que le banc est vide, seul quelques feuilles tournoient dans le sens du vent.

Je rentre chez moi, mais avec une grande surprise, je remarque que la maison est vide. Il n'y a aucun bruit, le calme règne. Mon chien s'assoit en face de moi en attendant ses caresses quotidiennes, puis il s'en va en me laissant seul sur le pas de la porte.
Je m'en gouffre dans la salle de bain afin de soigner mon œil.
J'ai l'arcade légèrement ouverte, et un petit hématome que je ne pourrai cacher avec du maquillage.

Je soupire bruyamment en retournant dans ma chambre, et en m'enfonçant dans mon lit.
Je serre contre moi ma peluche. Ou, j'ai encore un doudou. C'est un petit ours brun, qui tient entre ses mains un cœur. C'est June qui me l'a offert, j'y tiens vraiment. Il m'a beaucoup aidée dans mes moments de peines.
J'entends la porte d'en bas se fermer bruyamment, je sursaute. C'est un cambrioleur ? Merde.
Je fais quoi ?
Je prends mon téléphone avec moi, et dans un élan de courage, je descends les escaliers sans bruit.
"Charlie ? Qu'est-ce que tu fais là ?" Je demande, soulagée que ce ne soit pas un voleur.
"Je n'ai pas envie d'aller.. Mais qu'est-ce que t'as fait a ton œil ? Tu t'es battu ?" se coupa t-il lui-même en observant mon arcade.

Merde.

"Je suis tombée." Je bafouille, ce qui me rend encore moins crédible.

"Tu as pleuré ? Pourquoi t'es pas en cour ?" Il parait inquiet.

"Je ne me sentais pas bien." Je Mens.
J'ai horreur de mentir, surtout a Charlie. Il sait détecter quand je lui dis la veriter ou non, je le soupçonne d'avoir un don pour ça d'ailleurs.
Il soupire,et me regarde tendrement.
"Va te reposer, j'irai chercher June. Maman ne rentre qu'a dix-huit heures."

Maman est vendeuse en animalerie. C'est d'ailleurs elle qui a eu l'idée prendre Tobby, mon chien, a la mort de papa.
Il est mort il y a 2 ans, d'un cancer. Un putain de cancer.
J'étais à son chevet jusqu'au bout, le suppliant de tester, et de ne pas m'abandonner. Mais rien n'y faisait, la maladie l'a emporté.
C'est ce ça que j'ai connu Ethan.
J'ai arrêté l'école quelques semaines, le temps de me remettre de ce traumatisme.
Lorsque je suis retournée au collège, je n'ai pas arrêté de pleurer. Je me suis assise au fond d'un couloir, et il est arrivé.
Il m'a promis qu'il resterait avec moi. "Siempre", toujours en espagnol, était notre mot magique. Il remplacé les je t'aimes, et tout les autres mots lorsque la parole manquée.

J'embrasse sur la joue mon grand frère, et je remonte dans ma chambre en compagnie de Tobby.

Tobby est un cocker américain, il est âgé de 8 ans.

Il s'allonge sur mon lit, je m'allonge juste à coter et pose ma main sur son ventre. Je caresse dans la longueur ses poils blonds., je m'endors rapidement.