Partie 1

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Le Médecin : J'ai peur de vous dire ce que je suis sur le point de vous dire là.

Mon frère : Bon voilà, n'ayez pas peur, vous pouvez me parler.

Le Médecin : Ce que j'essayais de vous dire est que les résultats montrent que votre frère est atteint du SIDA.

Moi : Si quoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ??? (Je me suis évanouie)

Bon, tout a commencé ici. Je m'appelle Raoul, j'ai 15 ans, et je suis en classe de 2nde C&D dans un lycée en plein cœur de Cotonou. Je vis seul avec mon grand-frère ainé Jean qui est gendarme. J'aime bien les filles, et le sexe aussi bien sûr. Mon envie démesurée du sexe a presque détruit ma vie.

Tout a commencé quand j'étais en classe de CM2 quand nous vivions encore à Porto-Novo. Je me souviens très bien de Patricia, amie de toujours, qui était toujours assise à côté de moi en classe. Moi, une main dans sa culotte et elle, une main dans mon slip, à se caresser, presque innocemment, comme ça, en pleine classe de CM2.... On ne se parlait pas beaucoup, peut-être que l'on n'aurait pas su quoi se dire...il y avait quelque chose de naturel entre nous, aucune gêne, que des petits plaisirs partagés...et tout ça sous les yeux de notre pauvre maitresse qui ne voyait à priori rien... J'avais déjà senti par le passé, ma pine se gonfler naturellement, le matin, notamment, sans que j'ai besoin de le solliciter, mais avec Patricia, c'était bien diffèrent. Elle était bien plus dure, bien plus raide et surtout bien plus lubrifiée... Elle aussi, je pense, ressentait des émotions nouvelles sous mes doigts, pourtant pas encore experts...Je la sentais se tortiller sur le banc, me coincer les doigts volontairement dans son vagin pour bien les sentir, lorsqu'elle était au bord de ses premières jouissances...Ses petits seins, à peine formés, apparaissaient bien pointus et durs sous la tenue kaki qu'elle portait, et j'aurais adorer les titiller de ma langue pour la rendre folle... Mais notre expérience de la découverte sexuelle allait s'arrêter net, après que j'ai eu mon CEP et elle non. Bien des regrets pour moi, et pour elle, vous vous en doutez. Nous avions attaqué l'année suivante dans différentes villes, moi à Cotonou et elle toujours à Porto-Novo. J'imaginais déjà plein de jeux savoureux et délicieux que nous aurions pu partager, mais non. Patricia, épisode terminé. Même des années plus tard, je ne l'ai jamais recroisé, ni en boite de nuit, ni ailleurs. Cotonou n'était pas pourtant bien loin de Porto-Novo, je n'étais qu'à une quarantaine de minutes de là, mais plus jamais je ne l'ai revu.

Un élève pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant