elle rayonnait. dans le bâtiment froid comme dans la cour pétillante, on apercevait ses folles mèches bourrées d'artifices, flottant dans le quotidien des habituelles allées mornes. des sourires se lançaient, les nouveaux à lunettes ouvraient la bouche, béats, les plus vieux l'ouvraient aussi, pour lui parler, pour lui dire, eh, lucie, on t'aime.
parce qu'on s'en foutait d'être intelligent, d'aimer la drogue, d'être noir, chinois, blanc, russe, d'avoir des zéros en mathématique, d'être mal dans sa peau, de ne pas être capable de courir trois mètres sans perdre toute sa sueur, d'être populaire de l'extérieur ou de l'intérieur, d'être riche ou pauvre.
ce qui nous rassemblait, c'était notre amour pour elle.
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mademoiselle lucie
Randomcheveux jaunes citrons, cœur ocré doré, on s'retournait sur son passage, barbouillé par sa beauté ☼