Les yeux bleus de la Reine et les yeux bruns du Prince

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Plus tôt, dans la nuit.

Victoria avait veillée sur Fabrice toute le reste de la nuit. Elle l'avait ramené au palais, grâce aux secrets des gardiens, ils avaient réussis à entrer sans se faire prendre par le roi et par le reste des invités.
Avec l'aide de plusieurs domestique, elle coucha le corps du prince mal en point sur le lit, le déshabilla et le rhabilla d'une chemise de nuit en le couvrant aussi de bandages pour cacher au maximum le rouge qui tachait sa peau.
Après ça, les domestiques s'en allèrent avec le secret professionnel de ne rien dire. Laissant leur princesse au chevet de leur souverain.
Attendrie elle prit sa main, il ressentit une chaleur dans sa paume.  Puis sourit dans son sommeil.
-"Notre Reine aurait été fière de toi Fabrice." Murmura Victoria, en le fixant, son visage couvert de bleus, et d'égratinures.
Ce n'est peut être rien pour un civil mais pour un futur roi, un aristocrate, encaissé des coups physique c'est dur, surtout qu'avant, dans son enfance, personne osait le toucher, même son propre père. Il savait maintenant ce que les gens étaient capables de faire quand l'armée anglophone n'était pas là, quand le roi n'était pas là, quand la puissance donnée à la naissance ne faisait plus effet.
-"L'humain est mauvais quand il est sous l'influence de la jalousie. Si elle était là, elle m'aurait surtout collée une." Rigola Fabrice en serrant la main de Victoria, le regard collé sur le plafond.
Victoria souria.
-"Elle n'oserait jamais te touché Fabrice, tu n'as jamais ressus une seule claque. " admetta Victoria en se posant sur l'immense lit.
Fabrice fronça les sourcils.
-"C'est justement pour ça que j'aimerais qu'elle soit là, mon père pensait que j'étais trop précieux pour recevoir ne serait ce qu'une claque. Si maman m'avait tapée plus souvent, j'aurais pu faire face à ce type."
Cela dit, il n'avait pas tort, ça se voyait qu'il n'était pas du tout habitué, les blessures étaient plus graves que l'on aurait pensé.
-"Mais tu lui as fait face...tu ne la pas touché, et je sais que c'est ton devoir de ne pas le faire."
-"Merci."

Un portrait d'elle était justement accroché au mur du fond, dans l'angle, qui servait de bureau et de coin tranquille où écrire, ou bien travailler. Le tableau était encore tout neuf, la reine posait avec Fabrice,bébé, sur ses genoux. Elle portait une étoffe vertes avec le symbole de la fleur de lys cousue dessus. Fabrice tenait dans sa main plusieurs drapeaux, celui de la France, de la Russie, de l'Amérique, de l'Angleterre et de l'Asie, qui signifiait la paix anglophone dans le monde entier.
Sa coiffe était simple, cheveux bruns lâchés sur ses épaules avec sur la tête une couronne de roses blanches. Sa fleur préférée ne poussant quand Asie.
Mais le détail le plus important, celui que le peintre y a mis tout son coeur, se sont ses yeux. On disait autrefois que lorsque la reine posait les yeux sur nous, on était comme frappée par la foudre. Un bonheur nous envahissait.
Dans sa famille elle était la seule à héritée les yeux bleus de sa grand mère, des yeux brillants, débordants de bonheur et d'amour pour celui qu'elle tenait sur ses genoux. Une Mona Lisa à l'anglaise.
Sous l'oeil tranquille de Fabrice, elle effleura la toile.

-"Elle est belle."
-"Elle était belle" rectifia le prince en laissant tomber ses paupières.
Victoria le dévisagea puis se détourna des beaux yeux bleus de la reine pour plonger dans ceux de Fabrice.
Elle monta sur le lit et prit son visage. Étonné, Fabrice la regarda faire.
-"Les tiens sont plutôt bruns." Dit elle en observant ses yeux de près.
-"Et les tiens aussi Victoria."
Le couple souria.
Elle lâcha son menton et plaqua son dos contre le dossier du lit. En rabattant la couverture jusqu'à ses genoux, elle fixa ses doigts.
-"Merci." Murmura-t-elle en rougissant. Heureusement il fit comme si il n'avait rien vu, il savait que ça lui aurait gênée.
-"Pour quel raison ma fiancée me remercie t-elle ?" Demanda fièrement le blessé en bombant le torse tout endolori.
-"Tu m'as montré qu'avec toi, on pouvait vivre des moments exitants." Repondit la jeune femme en passant ses doigts dans ses cheveux mouillés.
-"Je suis désolé mademoiselle, je ne pourrais pas faire ça tous les jours !" Dit il en regardant ses blessures, ils rigolèrent puis la fatigue les gagnèrent.
-"Et pourquoi pas ?" Sursura Victoria en s'allongeant complètement, le drap recouvrant ses épaules.
-"Oui promis." Tranche Fabrice en tombant de fatigue. Victoria passa quelque seconde à regarder son fiancé, elle s'approcha en le baisa le front. Il sourit, puis l'embrassa vaguement avant de se laisser bercé dans les bras de morphée.




Victoria T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant