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Après deux heures de shopping, nous nous posons enfin dans un café. Nous commandons puis allons nous installer à une table à côté de la fenêtre donnant sur le centre commercial.

Moi: Sarah ?

Sarah: Hum ? me dit-elle tout en regardant son téléphone.

Moi: J'ai quelque chose à te dire.

Je stresse assez, pourtant ce n'est rien, mais Sarah veut toujours être au courant de tout. Elle semble la remarquer, car elle verrouille son téléphone et le pose sur la table.

Sarah: Je t'écoute.

Moi: Je sais que tu vas en faire tout un plat mais ça ne sert vraiment à rien.

Vaut mieux prévenir que guérir !

Sarah: Aller racontes !

?: Le chocolat viennois pour madame, et le frappuccino pour madame. 6 euros 40 s'il vous plait.

Je n'eus le temps de sortir mon porte-feuille que Sarah a déjà donner un billet de dix euros. Le serveur redonne la monnaie et repars à son service.

Moi: Tu n'étais pas obligée, je te rembourserai !

Sarah: Lara ! Changes pas de sujet et expliques-moi !

Merde ! J'aurais espérer qu'elle aurait oublier, mais c'est raté.

Moi: Euh.. j'aienvoyéunmessageaunumérodupapier, dis-je d'un traite pour qu'elle ne me comprenne pas.

Sarah: En français ça donne quoi ? 

Moi: J'ai envoyé un message au numéro du bout de papier que j'ait trouvé au lycée.

Sarah: QUAND ? cria-t-elle.

Moi: Sarah baisses d'un ton ! Euh mardi je crois.

Sarah: Et c'est que maintenant que tu me le dis ?! Et après ça se dit "meilleure amie", dit-elle en mimant les guillemets.

Je vous l'avais dit ! Sarah est très... comment dire... excessive.

Moi: C'est bon, c'est pas comme si ça faisait un mois.

Sarah: Encore heureux ! Bref racontes-moi tout, dans les moindres détails.

Je lui raconte alors de l'envoi du message malgré moi, ce qui la fit rire, jusqu'au surnom "bébé" et semi crise de jalousie.

Sarah: C'est trop mignoooooon !

Moi: Arrêtes ! rougissais-je.

Sarah: Et toi tu en penses quoi ?

Moi: Bah je sais pas trop. J'aime bien lui parler, il me fait vraiment rire et j'avoue qu'il est mignon avec les surnoms et la crise de jalousie, répondis-je en baissant la tête morte de honte. Mais je reste septique, il habite à Paris, et moi à Nice, soit plus de 900 kilomètres, et je ne crois pas vraiment aux relations à distance, reprenais-je.

Sarah: Lâches-toi Lara ! Qu'est ce que ça te coûte ? En plus tu l'aimes bien ! Et moi je pense que tu pourrais être surprise des relations à distance !

Moi: Si tu le dis ! Ah oui, et il a déjà parler de moi à son meilleure pote.

Sarah: Ça veut tout dire !

Moi: Ouais, enfin je préfère vivre au jour le jour et pas me précipitée.

* * * 

Je rentre chez moi vers 18 heures. Je m'affale sur mon lit, épuisée par cet après-midi. J'ai fait pas mal d'achat et il faut que je me motive à tout ranger dans mon armoire. 

Loin des yeux, près du coeur [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant