Heart War : Le cœur a ses raisons

Chapitre 25 : Agir mieux

N.D.A : N'hésitez pas à commenter et voter. Bonne lecture les amis ! 

Oh que oui que j'en ai des nouvelles et des bonnes. Tout droit sorti de la BBC. Vous savez ? Les dernières nouvelles.

- Oui il va bien.

- Je suis ravis de l'entendre.

- Par contre je voulais savoir ! C'est vous qui l'avez envoyé pour s'excuser ?

- Non pas du tout. Il travaillait seul ! Mais je pense que vous lui manquez ! Il campe dans votre bureau ! J'ai eu beau lui demander pourquoi il ne veut pas me le dire !

- Bien c'est d'accord. Non je pensais qu'on l'avait forcé. Et puis son état... Il est si... calme.

- Je savais que s'il le faisait c'est que justement il avait des remords et que ça lui pesait au cœur. Vous savez il a été choqué par votre départ et ne l'a compris. Je lui ai dit de réfléchir et de s'excuser, pas de traverser la terre pour venir vous voir.

- Ah bon.

- Je suis sur que cette autorité qu'il veut avoir viens de l'accident de Rachel, en fait c'était il y a...

Je le coupais.

- Il m'a raconté l'histoire.

- Et ça vous a aidé ?

- A comprendre oui mais à pardonner ce n'est pas pareil.

- Vous seriez prête à lui laisser une chance.

- Je vais tenter quelque chose.

- Je peux en savoir plus ?

- Négatif, c'est classé défense.

- Ouai évidemment.

Je décidais de prendre la voiture et de retourner vers l'hôpital. Si Kay y est, je le prends avec moi.

Heureusement, il y était ! Mais je n'ai pas eu le temps de demander qu'il rentrait dans la voiture.

- Tu es collant.

- Et toi tenace.

- On commence quand ?

- Quoi ?

- Notre essai ?

- Hum... Ton avion est quand ?

- Demain soir !

- Alors on y va ?

- Quoi ?

- Maintenant. Allons manger.

- Hum... Ok.

J'amenais Kay avec moi pour manger. Je savais exactement où j'allais l'amener ce soir. Au laser-game. On va voir s'il peut se contrôler.

Durant le repas, il n'a pas été chiant. Il a même prit du temps pour me poser quelques questions.

Puis vint le moment du laser game.

Il était très inquiet.

- Fou... Pourquoi ça ? Tu sais comment ça va finir ?

- Non. Montre-moi que ça va bien se passer. Ecoute. Mes amis sont là. On est une dizaine. Ne me quitte pas des yeux. Si tu ne parles pas français tu vas être coincé !

- Bien.

La bataille commençait. En fait... On avait opté pour les boulettes de peinture et pas le laser : la compagnie faisait les deux. Kay surveillait mes arrières. Sur un coup de tête, je sortais de ma planque pour tirer. Kay allait me retenir mais il se stoppa. Finalement, je finissais couverte de peinture.

Cette session n'avait pas plus à Kay. Il n'était pas bien. Pas heureux. Lorsque je lui avais demandé, il avait dit que j'avais fait exprès. Et que je voulais le provoquer. Je lui avais alors répondu calmement que oui, je l'avais fait exprès.

La journée test s'était bien passée. Kay m'avait suivi mais n'avait rien relevé et rien fait de mal. Il faisait beaucoup d'efforts. Mais rien n'y changeait. J'étais encore bloqué.

Je décidais de l'accompagner à l'aéroport.

- Bon voyage. Kay, t'as une seconde ?

- Oui, bien sur.

Je prenais sa main.

- Alors voila, écoute ! Je comprends ce qu'il s'est passé ! Je comprends tes peurs ! Mais essaye d'aller vers les autres ! Tu n'étais pas comme ça avant !

- Merci, réfléchis à la proposition.

- Oui, à bientôt.

- Merci, aurevoirs.

Sur ces mots je rentrais : il s'avérait que, je m'ennuyais. En fait, c'est là que je me rendais compte que l'action me manquait. Je comprends pourquoi personne ne voulait aller à Paris : c'était ennuyeux. La ville est belle mais le travail ne l'est pas.

Dès le lendemain, en pleine forme, je repris le travail de terrain : entrainement au combat, tir et méthodologie, j'étais enfin dans mon élément. Mes missions étaient des succès et après 2 mois passé dans cette base (depuis mon arrivée) tout se passait à merveille. J'avais un seul problème : ma famille me manquait et Kay me hantait. J'en avais donc parler à Aaron et ça m'avait fait beaucoup de bien. J'avais réfléchi. J'allais le passer ce coup de fils à Philippe. Il le fallait. Mais avant j'avais trouvé à Aaron, un nouvel équipier que j'avais formé sur quelques jours. Mon retour était imminent.

• Point de vue de Kay •

 Je suis de retour sur New-York et je travaille seul pour le moment car mon supérieur je cite « ne veux pas de dégâts » mais je comprends ça. Après un mois c'est toujours pareil, travail, famille (un peu pas trop) et repos, ce sont les maîtres mots de ma vie. La sociabilité aussi mais moins j'essaye de faire des efforts.  

J'essaye de mettre en pratique ce que ma coéquipière m'avait dit. Ca ne la ferra certainement pas revenir mais je veux aller de l'avant. Et si je ne change pas alors je devrais rester comme ça. Je devrais rester seul et "méchant". Je veux m'ouvrir aux gens. Alors je fais des erreurs mais je progresse. Je sais que je suis capable de parler avec les gens. 

De plus, j'ose espérer que si, de là où elle est, elle a des échos, Mégane reviendra vers moi. Est-ce normal de penser ça ? Je ne sais pas mais moi c'est ce que je pense. Si elle voit que je fais des efforts, elle voudra certainement de moi...