The night we met

Chapitre 16

Le vent hurlait dans nos oreilles, la pluie s'abattait sur nous, le froid s'est installé en nous; et pourtant, nous nous sommes dirigés déterminés vers l'ancienne maison de Matson, décidés à trouver la vérité, nous étions invincibles.

Arrivé devant, nous nous sommes arrêtés net, côte à côte sans un bruit, jusqu'à ce que tu perces le silence.

- La maison n'a pas été revendu, personne veux d'une maison où quelqu'un a été assassiné. On a champ libre.

On s'est avancé doucement vers l'arrière de la maison. Une clé à la main tu as ouvert la porte.

- J'y suis retourné un jour, j'ai pris ça au passage, les policiers n'ont rien vu.

Nous nous sommes engouffrés dans la demeure, arrivant dans un garage, ce trouvant toutes sortes d'outils, de bordel et une pièce vers le fond.

- C'est ici.

Tu as pointé la salle, d'un air triste, désolé, et surtout de peur. Mais de quoi ?

- Ici que quoi ?

- Ici que ma mère à tué Matson.

Un frisson à traversé tout mon corps.

On a montés des escaliers pour arriver dans un salon, les meubles poussiéreux ce faisait voir à travers la lumière de la lampe torche. Nous nous sommes avancés à travers la maison jusqu'a arriver dans une chambre, au papier peint jaune et au lit en bois.

- C'est sa chambre, on peu trouver des infos, une chambre regorge pas mal de secrets.

Tu as tourné la lampe en direction d'un meuble contenant des dossiers. Tu as parcouru les dossiers jusqu'a arriver à un, tu l'as déniché du meuble et la déposer lourdement sur le sol.

On s'est assit en tailleur. C'était ses relevé bancaire.

Passant de choses futile, de choses chers, nous sommes arrivés à une feuille, une maison achetée dans le Nevada, contenant un jardin, et un parc.

- Un parc ?

- Oui, certaines maison on des parcs, du style, un chemin, des arbres, des bancs, des bassins, de l'herbe fin tu vois quoi.

- Attends répète John ?

- Un parc c'est un parc quoi.

- Des bassins ?

- Ouais, des étendues d'eau..fin..

- Nan mais je sais ce que c'est un bassin mais..c'est lié?

- Je pense pas que tout sois lié..il y a des coins d'eaux partout.

- Il faut qu'on y aille John !

- Ce soir ?

- On sera arrivé plus tôt.

- C'est à 800km Elena.

- John, s'il te plaît.

- Elena, sois rationnel s'il te plaît, à quoi ça servirait ?

- John, fais pas le chieur intello.

- Quoi ?

- T'es un coincé.

- Non, c'est juste que il est tard et c'est pas raisonnable de partir maintenant aussi loin pour quelque chose qui nous servira à rien.

- C'est bien ce que je dis, t'es un coincé.

Tu jouais avec mes nerfs, tu me testais, je sais pas pourquoi mais tu savais que je m'énervais facilement.

Je me suis relevé.

- Je veux bien t'aider, mais là non, le Nevada c'est à 7heures d'ici, demain on a cours d'ailleurs je sais même pas ce que je fous encore ici !

- Pourquoi tu t'énerves ? Si tu m'aides c'est jusqu'au bout, t'as pas le droit de me laisser. Pas après tout ça.

- Je m'énerve parce que tu me fais faire des choses inutiles !

- Pardon ?

- Tout ce bordel, si quand bien même on arrive à résoudre cette énigme à quoi ça nous servirai hein ? Ça sert à rien, tout comme cette soirée complètement incompréhensible !

- Retire ce que tu viens de dire John.

- Non, je suis désolé mais je suis fatigué.

- Et ben vas dormir ! Monsieur d'intello ! Dégage qu'est-ce que tu attends ?

- J'y vais !

J'ai pris ma veste déposer quelque minutes plus tôt et je suis sortit de la maison en colère. Contre toi, contre moi, contre le monde.

Je suis sortit du jardin, je commençais à marcher jusqu'à chez moi, mais je me suis retourné. J'ai fixer la maison, cherchant Elena, espérant la revoir, ne voulant pas que cette soirée s'arrête ainsi, pas après toutes ces révélations. Pas après avoir espérer durant des années son attention, pas après l'avoir embrassé, pas après l'avoir serré dans mes bras, pas après l'avoir vu pleurer, l'avoir connues réellement.

J'ai vu quelque chose bouger dans les buisson, puis une touffe de cheveux noires à peine visible en est sortit. La lampe éteinte dans sa main droite.

On s'est regarder, comme des inconnus, essayant de comprendre quelque chose à cette soirée, essayant de comprendre mes sentiments. Puis tu t'es approché, doucement sans un mot, sans un bruit, tu t'es posté devant moi comme une petite fille.

Et toujours sans rien dire j'ai enroulé mes bras autour de toi, tu t'es blottie et m'a serrer comme un nounours. La tête dans tes cheveux, la tienne sur mon cœur.

Voilà, j'avais compris. Tu avais l'emprise sur mon cœur, l'emprise sur mes sentiments, l'emprise sur moi.

Espérant que cet instant ne s'arrête jamais tu t'es décollé doucement de moi, les yeux rivés dans les miens. Tu as joint nos mains et tu as déposé un bisou sur mes lèvres, un petit baiser, un au revoir. Un adieu.

Pourquoi je ne l'ai pas vu ?

Nos mains se séparant, tu es partit.

Oui Elena, c'est toi qui m'as abandonnée, toi qui est partit, toi qui m'as dis au revoir, dans le silence que représentais ton univers, dans le mystère que tu étais. Tu as disparu dans la pénombre, sans savoir que c'était la dernière fois que je te voyais je t'ai laisser partir, sans rien dire, sans t'en empêcher.

Au final, notre histoire n'a jamais été quelque chose de compréhensible, tout comme cette soirée. Matson est resté pour moi un secret non résolu, tout comme toi. Ton esprit un peu plus clair mais toujours rempli de brouillard. C'était la fin, la fin de cette soirée, la fin de tes aveux, la fin de nos paroles, la fin du nous qui n'a durée que trop peu.

Mais voilà, je te remercie Elena, de m'avoir laisser lire en toi quelques lignes, je te remercie de m'avoir fait passer la plus belle soirée de ma vie, de m'avoir fait vivre, d'avoir fait battre mon cœur le temps de quelques heures. Merci de m'avoir permis tout ça. Elena, j'étais persuadé que tout cela était la fin du commencement mais je te retrouverai, quoi qu'il en soit, quoi qu'il en coûte je jure devant Dieu de te retrouver. La fin, elle est pas écrite, la fin je veux l'écrire. Avec toi.