Chapitre 1

16 2 0
                                    

Je marchais d'un pas nonchalant en direction de mon avant dernier cours de la journée. J'avais hâte d'être ce soir, retrouver mon lit et ma tranquillité.

Je me rends dans le couloir menant à ma salle d'histoire. Je regarde un peu les gens, les groupes. Les sportifs, les filles, les populaires, comme dans tout les lycées. Mais mes yeux se pose sur elle, elle avec ses cheveux aux épaules. Elle, et ses yeux bleus. Habillée d'un jean troué, d'un t shirt beaucoup trop grand pour sa fine silhouette, et ses vans noires. Et bien-sur, un livre à la main. Chaque fois que je l'a voyait c'était un livre différent. Mais elle, comparé aux autres, ne se retrouve nul par ailleurs que ici. Et je remercie Dieu d'avoir mit Elena dans ce même lycée que moi.

Je secoue la tête, pensant que je ne devais plus me préoccupé de cette fille qui se fou de tout. Dont de moi. Je continue mon chemin jusqu'à ma salle de classe où je rentre et m'installe pour encore deux heures de cours. Je pense fermement à ma soirée, devant la télé à rien faire et ces deux heures ont parues moins longues.

  Je rentre chez moi, environ quinze minutes plus tard après avoir quitter le lycée. Je balance mon sac à l'entrée et fait valser mes chaussures de la même manière. Je marche d'un pas décidé à la cuisine où est déposé un papier.

" Coucou mon chéri, nous sommes partit, ton père et moi, manger au restaurant. Nous reviendrons sûrement tard, puisque nous allons au cinéma avant. Manges sans nous, un plat est au micro-onde. Bisous, on t'aime "

Je froisse le papier dans ma main et le jette. Ça me fait rien, j'aime être seul, un coup de temps en temps. J'ouvre le placard et prend un paquet de gâteau que je m'enfile en peu de temps.

Je me rends dans le salon où je me jette littéralement sur mon canapé en allumant la télé.

  Ça faisait, peut-être une heure que je suis devant l'écran à regarder une émission. Je me lève et me rends à nouveau dans la cuisine, je commence à faire chauffer mon plat de pâtes lorsque j'entends un bruit venant de mon jardin. Sans doute un animal. Je sors mon assiette et me rends dans mon salon. Un bruit sourd ce fait entendre. Je pose l'assiette, met mes chaussures en vitesse et sors à l'arrière de chez moi pour voir d'où venait ces bruits.

J'ouvre la baie vitrée et passe mon corps dehors, la fine chaleur de ce mois de Mai transperce mes vêtements. Je commence à marcher jusqu'à faire le tour de ma maison. Il n'y avait rien, ni personne. Aucun animal. Je décide de rentrer. Je referme la fenêtre après mon passage. Mais à peine ai-je poser mes fesses sur le canapé qu'un autre bruit ce fait entendre. Je tourne instinctivement ma tête du côté de ma fenêtre.

Et une fille ce fait voir, le sourire sur le visage, ce sourire, cette fille. Tenant de sa main droite non un livre cette fois des clés de voiture.

Je fronce les sourcils. Qu'est-ce qu'elle fou ici ?

Je me dirige vers la fenêtre et l'ouvre.

- Elena ?

- Hey..John..désolé de t'avoir fait peur, je me suis prit le tuyau d'arrosage dans les pieds et je suis tombé contre des outils de jardinage. Dit-elle en un faible sourire.

Elle se gratte l'arrière de la tête et ajoute.

- Je suis vraiment pas douée niveau discrétion.

Je l'a regardais, interrogatif. Pourquoi elle est chez moi ? Et pourquoi vouloir rentrée par la fenêtre ?

- T'es tout seul ? Demande elle en regardant à l'intérieur de ma maison.

J'ignore sa question.

- qu'est-ce que tu fais chez moi ?

Elle me regarde, et à nouveau un petit sourire envahit ses lèvres.

- Je me suis dit que on pourrait sortir, toi et moi, tu voudrais ?

Elena, la même nana que je vois chaque jours dans les couloirs, la même fille qui s'en fou de moi depuis trois ans, me demande aujourd'hui, de sortir avec elle ? Bon, le plus bizarre c'est qu'elle se pointe chez moi par l'arrière de la maison.

Mais bon, mes parents sont pas là, ils rentrent tard, je serai de retour dans une heure, je pense, ils ne verront rien.

- Euh, oui d'accord, laisse moi prendre une veste. Dis-je, hésitant.

Je marche rapidement jusqu'à ma cuisine où je prends ma veste posées -balancées - quelques heures auparavant. Je prends des billets posés sur la table et les mets dans ma poche. Je me rends juste après devant ma fenêtre où je passais à nouveau mon corps pour ensuite refermé le verre derrière moi.

Elena, habillée d'une combi-short bleu, marchait devant moi, c'était étrange comment elle est habillée, ça faisait féminin pour un coup. Nous faisons le tour de la maison pour arriver devant celle-ci.

- J'ai garée ma voiture un peu plus loin.

J'hoche la tête et la suis sur ses pas. En réalité, je ne comprenais pas très bien. Comment elle savait que j'habitais ici, et surtout pourquoi venir me chercher ?

- Tu te rappel, le bal de promo en seconde ?

Je lève mes yeux vers elle, bien sur que je m'en rappel. Je l'avais invité à danser, j'avais pris mon foutu courage à deux mains. Je me suis avancer, d'un pas pas très sur et je lui ai demander

" - Tu veux, qu'on aille danser ?
   - Désolé, John, je peux pas. "

Et elle est partit. Vous vous rendez compte ? La honte. J'avais essayé, j'avais eu du courage et elle m'a rembarrée.

Je répondus finalement.

- Je m'en rappel ouais, pourquoi ?

- Si je t'ai repoussé, c'est parce que j'avais peur.

- Peur de quoi ?

- De toi.

Je n'ai pas répondu. Qu'est-ce que j'avais pu répondre ? Hein Elena ? J'aurai pu te répondre quoi après cette révélation, trois ans plus tard ?

Et puis toi, avoir peur de moi ? Comment elle, la fille qui a peur de rien peut elle avoir peur de moi ?

On arrive devant sa voiture. Je monte côté passager et elle du côté conducteur, elle démarre et le trajet se fait dans un silence morbide.

Je descends de la voiture, Elena me suit. On commence à marcher sur le chemin de boutiques, de cafés, qui s'offre à nous.

Au bout de quelque minutes de silences à marcher côte à côte, je prends la parole.

- Qu'est-ce que tu me veux, Elena ?

- Me faire pardonner, tu sais, pour le bal.

- Mais, je suis passer à autre chose et..

- Tais-toi John, et profite, je t'emmène vivre la meilleure nuit que t'as jamais vécu.

Je t'ai regardé, Elena, je t'ai regardé me sourire, j'ai regardé tes yeux qui pétillaient. T'avais raison, c'était la meilleure soirée de ma vie, mais aussi la plus bouleversante.

The night we metOù les histoires vivent. Découvrez maintenant