Un manque.

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Je suis montée les escaliers. De nombreuses femmes dont je ne distinguais pas leurs visages bouchaient l'entrée du salon. Quand je me suis avancée, elles se sont écartées et j'ai vu au milieu de la pièce une jeune fille en robe de mariée. C'était ma sœur, 10 ans plus jeune que dans mes souvenirs. Pourtant quand je vis mon beau frère, il avait toujours l'air vieux, mais je ne pouvais pas trop y prêter attention car je ne pouvais pas enlever mes yeux de ma sœur. Elle avait l'air d'avoir mon âge alors qu'elle était dans les vingtaines. Je m'assis alors sur un banc et me mis à les observer en train de danser. Ils étaient en train de reproduire leur mariage. J'avais 7 ans quand ils l'avaient vraiment fait, alors au tant dire que je ne me souviens pas de grandes choses. Mais en les voyant ainsi, c'était comme si je me souvenais de tout. Prise de nostalgie, je me suis soudainement mise à pleurer. Ma sœur, m'ayant vue, s'est rapprochée de moi. Ne pouvant plus me retenir, je lui ai sautée au cou. J'ai commencé à pleurer exagérément, comme quand vous revoyez quelqu'un de très cher après des années sans nouvelles. Ma sœur me frottait le dos, comme pour me calmer, alors qu'elle avait commencé à pleurer aussi. Nous nous serrions fort dans nos bras et tombons à genou. Je pleurais et mystérieusement, je ne pouvais pas m'arrêter. Nous étions assise par terre, devant tout le monde, alors que j'avais l'impression qu'il ne restait plus que nous deux. Ma sœur a écarté les cheveux qui gênaient, et a chuchoté dans mon oreille avec une douce voix : « Tu me manques.. ». Cette phrase m'avait emmené à l'évidence, elle me manquait également mais en plus, je savais que quand j'ouvrirai les yeux, elle ne sera plus là. Tandis que je la serrais plus fort contre moi, je sentis que je m'éloignais doucement d'elle et de tout le monde dans cette pièce. Ils me regardaient tous partir, pendant que j'essayais de rester en tenant la main de ma sœur, mais je l'avais déjà lâché sans m'en rendre compte... Je me réveille en sursaut dans mon lit, avec plein de larmes qui coulent le long de mon visage, et comme si ça ne suffisait pas, je me mis à pleurer encore plus fort en pensant à la dernière phrase que ma sœur a prononcée.

Un rêve parmis d'autre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant