10) "Merci"

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Point de vue d'Hanna

Je me réveille, après une bonne nuit de sommeil. J'avais presque oublié que j'étais chez Caleb. Je me sentais si bien ici. J'avais presque la flemme de sortir de ce lit. Je me lève péniblement et me dirige vers la cuisine, en pyjama. Caleb s'y tenait déjà. Il tourne la tête au bruit de mes pas :

"Salut ! Bien dormi ?" me demande t-il avec son beau sourire habituel.

"Parfaitement, et toi ?"

"Bien. Je nous ai préparé de quoi déjeuner." s'exprime t-il en me tendant une assiette.

"Merci."

On s'installe confortablement dans le canapé. On s'allume la télé, et regarde les quelques émissions matinales. Je reçois un message. C'est mon père.

"J'ai appris pour ta mère, j'en suis désolé. Pour l'instant je travail beaucoup, mais dès la semaine prochaine, je viendrai m'occuper de toi et de la maison, et ça aussi longtemps que nécessaire."

Je lui répond.

"Je peux me gérer seule."

Ça peut paraître méchant, mais franchement, après ce qu'il m'a fait, enfin NOUS a fait, j'ai totalement le droit de répondre ce que je veux. Et puis, je suis sûre que le travail est une excuse, avant de partir il veut uniquement s'assurer que Mme la nouvelle compagne et sa fille Kate aient tout ce qu'il leur faut, et seulement ensuite il s'intéresse un peu à moi. La dernière chose dont j'avais envie était de le voir, enfin pire, de cohabiter avec lui.

"Ça ne va pas ?" m'interroge Caleb.

"Mon super père veut venir ici, soi-disant pour s'occuper de moi, jusqu'à ce que ma... ma mère... se réveille ?"

Je laisse échapper une larme, que j'essuie aussitôt pour continuer mon récit.

"Mais je n'en ai pas du tout envie. Je ne veux pas de sa présence à mes côtés. Et encore moins retourner chez moi. Pourtant il le faut bien... De toute façon, à m'écouter, il faudrait que tout s'arrête..." soupirai-je.

"Je comprends à quel point cela est difficile à supporter. Tu n'as qu'à rester chez moi. On ira chercher tes affaires chez toi. Et tu pourras rester autant de temps que tu le souhaites." me sourit-il.

"J'apprécie vraiment le soutien que tu m'apportes, mais je ne peux pas t'empêcher de vivre ta vie, et te de rajouter mes problèmes. Après tout, tu n'es pas ma nounou..."

"Effectivement. Je ne suis pas ta nounou. Je me considère comme beaucoup plus que ça pour toi. Tu sais quoi, je crois que c'est l'instant parfait pour te décrire ce que je ressens. Depuis qu'on s'est "retrouvés" après mon accident, j'ai tout de suite eu envie de passer plus de temps avec toi. À chaque fois que tu es à mes côtés, un partie de moi est comme envahie de joie. Je crois que ça a toujours été comme ça. Je n'ai jamais vraiment eu de famille, ni d'ami à part toi, ce qui a fait de moi quelqu'un de renfermé et froid, sans amour. C'est grâce à toi que j'ai appris à apprécier les gens. Tu es la seule à me comprendre. Chaque fois que tu me souris, ma journée s'illumine. On ne se revoie que depuis un bon mois, mais cela à suffit pour laisser place à ma certaine attirance pour toi. Je crois que j'éprouve ce qu'on appelle, des sentiments, pour toi ? Oui. J'en suis sûr même".

À ces mots, j'étais bouche bée. À cet instant précis, il m'avait rendue la plus heureuse au monde. C'est exactement ce que je ressens pour lui aussi.

Je l'embrasse. On continue pour plusieurs minutes, avant de reculer lentement.

"Si c'est bien ça que tu ressens, et bien, c'est pareil de mon côté."

Il sourit à nouveau.

"Mais qu'est ce que cela signifie pour nous ?"

"Je pense que tu peux être ma petite amie. Enfin, si c'est ce que tu veux aussi."

"Biensûr."

Les papillons font plusieurs détours dans mon ventre. On se rembrasse. Mais l'euphorie fut vite brisé par un simple "bip".

"Quel doux petit moment. Vous allez me faire pleurer. J'aurai presque voulu être là. Mais tu sais, quand on enfreint les règles, tout ne se passe pas comme prévu..." -K

Plutôt court, désolé. J'espère que ça vous aura plus. Bonne soirée. 😁

Meilleurs amis ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant