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La rage ne m'a pas quitté même si Ayden à réussi à m'apaiser.
Malgré sa, devant ma petite soeur j'ai fais comme si il n'y avait aucun problème. Je ne veux pas que son sourire disparait alors qu'elle vient juste de le retrouver.

Nous avons passer l'après-midi à jouer avec les filles, Mark nous avait rejoins. L'ambiance était parfaite tout aller très bien jusqu'au moment où je me sentais observé alors qu'on était entrain de jouer au foot dans le jardin. Je peux paraitre paranoïaque au fait que je puisse pensée que mon géniteur nous observe mais vaut mieux être prudent avec lui.

- Venez on vas aller faire un jeu à l'intérieur, dis-je en regardant au alentour.

- Mais il fait beau dehors, se plaint ma soeur.

- Ok, alors les deux premiers arrivés à la maison ont le droit à des bonbons ! Dis-je en faisant semblant de courir pour arriver la première.

Ma soeur et celle d'Ayden se mettent à courir dans la maison en riant comme des petites folles alors que Mark et Ayden me regarder en attendant que je leurs explique mon changement d'attitude.

- Tu peut nous dire ce qu'il se passe ? Me demande Mark et me regardant avec insistance.

- J'ai l'impression d'être observée alors je préfère mettre les filles à l'abri.

- Tu penses que ton père, nous surveille en ce moment.

- Il est possible, il est capable de tout pour nous retrouver.

Je vois Ayden et Mark qui essaye de trouver une solution. On rentre dans le salon pour surveiller les filles, moi je m'assois sur le canapé dans mes pensées alors que les garçons réfléchissent à un plan.

Je regarde à travers la baie vitré en fixant un buisson sans le vouloir. Je pense au fait que je devrais laisser ma soeur à des personnes de confiance pour qu'elle puisse s'épanouir correctement. Ça lui fera du mal, elle va sûrement croire que je l'abandonne et que je suis lâche mais au finale c'est pour son bien.

Toujours dans mes pensées, je remarque que le buisson bouge bizarrement. Sans que je comprenne ce qu'il se passe, je vois un flash. Je me lève du canapé et me mets devant la baie vitré sans quitter des yeux le buisson.

- Les gars ! Y a quelqu'un dans le jardin, dans le buisson en face.

Ils se rapprochent et regarde avec moi lorsqu'il y a un second flash. Les garçons courent dehors alors que moi je vois le buisson bouger et puis quelqu'un s'éloigner en courant. Il y avait vraiment quelqu'un qui nous surveiller. On est en danger ici, je mets en danger ma soeur.

Les garçons arrivent trop tard pour pouvoir un minimum l'identifier. Je ne leurs en veux pas, je sais qui est derrière toi ça. J'aimerai que mon père me laisse mais apparemment il n'est pas décidé à nous laisser.

Ayden et Mark rentrent avec un regard désolé, je pousse un soupir.
La mère d'Ayden rentre dans le salon et dit :
- Dana, est-ce que vous voulez être  scolarisé ?
- ‎Luna peut être mais moi je sais pas...
- ‎Reflechis-y, surtout à mon avenir

Mon avenir... Facile à dire. Est-ce que j'en ai un ? Mes problèmes avec mon père me prive d'un avenir. Ma soeur pourrait avoir un avenir sans moi.
La mère d'Ayden prend soin de ma soeur, elle veut l'a scolarisée comme si c'était sa propre fille.

Je regarde les filles jouaient et les garçons regarder la télé, ma soeur aura un avenir certain si je ne suis pas présente dans sa vie. Mais la quitter lui provoquera aussi de la peine donc quoi qu'il en soit le mal et toujours là.

Je décide de sortir faire un tour dehors pour réfléchir un peu à tout cela. Je marche dans le quartier le long des maisons toutes aussi belles les unes que les autres. Totalement dans mes pensées je ne réagis que lorsque je vois que je suis dans le centre et surtout dans un quartier que je ne connais pas.

Je regarde autour de moi et vois qu'il n'y a personne dehors et surtout aucun bruit. Comment je vais pouvoir rentrer maintenant ? Je décide de revenir sur mes pas en espérant pouvoir retrouver mon chemin.

Je me retrouve dans une ruelle assez sombre et étroite comme celle qu'on vois souvent dans les films. Vu que je n'est pas de téléphone je ne peux pas prévenir quelqu'un que je suis perdue ici. J'entends des gens rigoler derrière moi surtout des voies de garçons. Je me retourne et vois un groupe de jeunes derrière moi à quelques mètres et qui n'ont pas leurs sobres vu leurs façon de marcher.

Mes pas se pressent, soudain pressée de rentré le plus vite possible. Leurs pas se rapprochent mais j'entends beaucoup moins de rires que toutes à l'heure.

Je tourne à droite, dans une autre ruelle similaire à l'autre mais au bout de celle-ci se trouve une grande voie. Je me retourne pour voir si ils sont loin ou non. Ils ne sont plus que deux et sont très près de moi.

Je me presse d'arriver à la grande route pour être sur de n'avoir aucun problème mais du coup je sens une main rugueuse m'attraper le poignet avec force. On m'oblige à m'arrêter et me retourner.

- Alors on est pressé ? me dit un des jeunes hommes.

L'autre est à l'écart comme pour vérifier qu'il n'y a personne qui puisse nous voir.

Je n'est plus de voix, c'est geste et sa façon d'être me pétrifie.

- Tu n'as pas de langue pour répondre ?

En me parlant, il mets ça main sur mon cou et me pousse brutalement contre le mur.

- Tu fais moins la maligne maintenant.

Il tient mes mains avec sa main gauche et commence à m'étrangler avec l'autre. Ma respiratoire est de plus en plus difficile. Je commence à me sentir partir lorsqu'il enlève sa main pour me touche le corps.

Avec aussi peu d'oxygène, je ne peux rien faire, même pas le supplier d'arrêter.

- J'espère que ça te plait.

Comment veut-il que ça me plait ? Je reprends un peu mes esprits et lui assène un coup de genou entre les jambes. Il me lâche ce qui fait que je tombe d'un coup sur le sol, je me relève et commence à courir. Soudain je sens qu'on me fait un croche-pied, je tombe en premier sur ma tête. Une vive douleurs me prend, je vois des tâches par terre.

Je n'ai même pas le temps de réagir que l'on me traine par les pieds en arrière. Un cri de douleurs me prend. Mais ça ne stoppent pas mes agresseurs, ils me laissent allongés par terre et commence à me déchirer mes vêtements.

Tous leurs gestes me rappellent d'affreux souvenirs.

AbandonnéesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant