Chapitre 2

852 32 0
                                    

Ce n'est que le lendemain matin que je fus réveillée par la sonnerie de mon réveil. Ce bruit strident ne m'avait pas manqué. Je sortie de mon lit encore endormie. Je mangea vite fait et alla me préparer. J'avais opté pour un jean noir, un haut de la même couleur et mon anorak kaki. Rien de plus banale, juste de quoi passer inaperçue. Il est 7h30,l'heure pour moi d'aller au lycée. Je fus arrivée en dix petites minutes, juste avant que les autres élèves arrivent, histoire defaire des repérages. Je trouva assez facilement le bureau de la directrice. Je toqua à la haute porte de bois qui se trouvait face àmoi. Une voie aiguë et désagréable me dit d'entrer.

La directrice : Vous devez être Isabella Swan je présume.

Moi : Oui c'est ça.

La directrice -fouillant dans un tas de papier- : Tenez, voici votre emploi du temps,vous trouverez un plan des bâtiments au dos de la feuille.

Moi -prenant le papierqu'elle me tendait- : Merci.

La directrice : Je vous souhaite la bienvenue au sein de notre établissement. En espérant que vous vous plairez à Forks.

Moi : Merci, bonnejournée.

Une fois dans le couloir, je jeta un coup d'œil à mon emploi du temps. Il a l'air assez léger. Il me reste que quelques mois avant les vacances. Oui, j'arrive presque à la fin de l'année scolaire, génial. A présent, il est7h50 et les cours vont bientôt commencer. Alors que je me rendais encours de Maths, quelqu'un m'interpella. C'était un jeune homme.

Le jeune homme : Hey ! J'imagine que tu es Isabella Swan ?

Moi : Bella, je m'appelle Bella.

Le jeune homme: D'accord Bella, moi c'est Éric et voici mes amis là bas. De gauche à droite : Mike, Jessica et Angela.

Je leur fis un salut de latête et emboîta le pas d'Éric afin de les rejoindre. Seulement Jessica avait cours avec moi. La matinée passa difficilement, c'était long et pénible. A présent il est l'heure de manger. Je suivi Jessica jusqu'au réfectoire et alla m'installer avec les autres membres de sa bande. Ils me posaient tout un tas de questions aussi barbantes les unes que les autres. Alors que je m'efforçai d'écouter mes nouveaux camarades, mon attention fut captée par leur arrivée. Ils étaient 5. Lorsqu'ils franchirent le pas de la porte de la cafétéria, te temps sembla être suspendu. Ils allèrent s'installer au fond de la pièce avec une telle élégance qu'ils semblaient voler. Ils étaient tellement captivants. Leur peau est si blanche qu'elle paraît être transparente et leurs yeux perçants ambrés attirent mon attention. Il n'y a rien à dire, ils sont terriblement magnifiques. Je ne pouvais m'empêcher de les regarder, ils m'attirent, c'est inévitable. Ils étaient installés en cercle autour d'une table, des plateaux intactes face à eux. Ils ne semblaient pas avoir l'intention d'y toucher. C'est étrange car ils ne décrochent aucun mot ; ils se contentent simplement de se regarder dans les yeux. Je me rendu compte que cela faisait un bonbout de temps que je les observait et détourna le regard.

Moi -les montrant dumenton- : C'est qui eux ?

Jessica : Ah ça m'aurait étonné ! Ce sont les Cullen, les enfants adoptifs du docteur Carlisle Cullen. Ils ne se mélangent jamais avec les autres. A gauche c'est Jasper et Alice, ils sont ensemble. Tout comme Emmettet Rosalie d'ailleurs. On ne sait pas vraiment si leur relation est autorisée.

Moi -regardant ledernier membre de leur famille- : Et lui ?

Jessica : Lui ? C'est Edward Cullen, il est le dernier de la famille, mais n'y pense même pas, on a toute déjà essayé et aucune d'entre nous ne semble être assez bien pour lui.

A ses mots je décida de me retourner une dernière fois pour les regarder à nouveau. C'est à ce moment là que nos regards se croisèrent. Je fus envoûtée parles yeux du beau Edward Cullen ; comme noyée dans son regard, je me sens vulnérable. L'intensité de ce regard est très puissante. J'avais jamais ressenti une telle sensation. J'ignorais à quel point ce moment allait être le début d'une fabuleuse histoire. Cet instant semblait durer des heures mais seulement quelques secondes s'écoulèrent. Edward m'esquissa un sourire. Je senti unevague chaude envahir mes pommettes et me retourna instantanément. La sonnerie retenti. J'avais cours de biologie.

Point de vue d'Edward(quelques minutes plus tôt) :

Les cours étaient finis pour la matinée. J'attendais ma famille sur le rebord de la fenêtre de la cafétéria. Ils me rejoignirent très rapidement. On alla s'installer à notre table, la même depuis le début de l'année, assez isolée de tous ces humains. Les humains nous craignent, ou du moins n'osent jamais nous approcher et il valait mieux pour eux. Oui, nous sommes des vampires et même si Carlisle nous avaient appris à contrôler notre soif en nous nourrissant uniquement de sang animal, il ne nous était pas impossible d'avoir quelques fantasmes. Chacun d'entre nous a sa particularité. La mienne est de pouvoir lire dans absolument toutes les pensées. Alors que je me concentrait pour chasser toutes les voix internes de centaines de personnes de mon esprit, l'une d'entre elle attira mon attention. Elle avait dit les mots suivants « Edward Cullen, il est le dernier de la famille... ». C'était Jessica Stanley. Elle discutait avec une autre fille. J'avais reconnu cette fille, non pas parce que je l'avais déjà vu, mais parce que tout le monde pensait à elle. C'était la nouvelle. Une fille complètement banale. J'essaya d'entrer dans ses pensées mais je senti une force me repousser. Je tenta une seconde fois mais il m'était impossible d'accéder aux pensées de cette fille. Alors que je la fixai fermement afin de comprendre pourquoi je n'arrivai pas à atteindre son esprit, elle se retourna et nos regards se croisèrent. J'étais frustré mais ce regard sembla alléger ma peine. Elle est belle, très belle. Je lui lâcha un sourire mais celui-ci fit rosir son visage si pâle et elle se retourna. La sonnerie retenti. Bella, de son prénom, se leva avec son groupe et passa devant nous en regardant ses pieds afin d'aller en cours. Le vent s'engouffra dans le réfectoire et rependit l'odeur de tous ces humains. Une seule m'était inconnue, la sienne. Je cru vriller, perdre pied. Elle avait une odeur divinement délicieuse. Son sang est tel du nectar sucré et le fait de l'avoir senti me donna une envie irrésistible degoûter à son cou. La fascination que j'avais pu éprouver pour ellese transforma en haine. J'étais en colère car elle avait réveilléen moi un monstre que j'avais longtemps cherché à fuir.

Il suffit d'un regard ( en pause) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant