Chapitre 5

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Point de vue deBella :

Je me suis couchée agacée hier soir mais aujourd'hui est un jour nouveau. L'attitude de Edward envers moi me déstabilise. Il est tellement indéchiffrable. Il semble souffrir en permanence et ses yeux ambrés reflètent une douce mélancolie que je ne saurais décrire. Sans oublier sa beauté irrésistible qui me met dans des états que je n'ai jamais ressenti. Je suis obnubilée par ce dernier et lorsqu'il disparaît de mon champ de vision comme il sait si bien le faire je ressens une envie immédiate de le retrouver. Je sortie de mon lit ouvris mes fenêtres pour aérer ma chambre et me dirigea dans la salle de bain. Je pris une douche chaude et m'offris le luxe de rester un peu plus longtemps que d'habitude. Il fait si froid dehors que je suis en permanence congelée et l'eau ruisselante sur ma peau me réchauffe doucement. C'est curieux, l'air glacé de l'extérieur me rappelle la sensation que j'ai eu quand Edward a prit ma main après m'avoir sauvé. Il a la peau tellement froide que le contact de son épiderme avec le mien m'avait causer quelques picotements. Le souvenir de cette sensation me laissa échapper un sourire. Je ne sais même pas pourquoi je sourie puisque Edward passe son temps à m'éviter et me mentir. C'est ridicule, Jessica m'a dit qu'aucune fille ne l'intéressai, pourquoi est ce qu'une fille aussi banale que moi lui ferait de l'effet ? C'est absurde. Je brossa grossièrement mes cheveux à l'aide de mes doigts et alla dans ma chambre. C'est étonnant, je ne me souviens pas avoir laissé ces photos sur mon lit en allant me doucher, le vent a du les déplacer. Je me mis devant la fenêtre et regarda instinctivement dehors de gauche à droite avant de la fermer. Charlie est parti depuis au moins une heure et il faut que j'aille au lycée. Je ne le vois pas souvent en ce moment à cause deson travail. Je mis pas beaucoup de temps à arriver au lycée et pris soin de me garer le plus loin possible de la voiture de Edward. Il veut jouer, on va jouer. Les jours suivant avaient la même allure, Edward passait son temps à m'éviter, il ne me parlait plus mais son regard le trompait. Il ne cessait de m'observer et la seule fois qu'il m'a adressé la parole c'était en biologie, il s'était éloigné le plus possible de moi comme à son habitude et m'a dit les mots suivants : « Tu ne devrais pas m'approcher, on ne devrait jamais être amis, je dis ça pour tonbien crois moi ». Ces mots résonnent souvent dans ma tête. Peut être parce que je ne veux pas seulement être son amie, ou peut être bien que si, j'en sais rien. Il est si proche de moi et à la fois tellement inaccessible. Je n'arrive pas à le cerner et ce côté tellement mystérieux m'attire énormément. Je pense tellement à lui qu'il vient même hanter mes nuits. Oui, je rêve de lui. Toutes les nuits le même cauchemar. Il est planté face à moi me regardant droit dans les yeux. Je veux courir pour le rejoindre mais quelque chose me tire en arrière, je me débat mais rien n'y fait et je le vois s'éloigner petit à petit. Il ne réagit pas et se contente de me regarder dans les yeux en pinçant légèrement sa lèvre inférieure. Une larme coule sur ma joue et je me réveille en sursaut. Trois semaines passèrent et Edward ne change pas de comportement, il m'évite constamment. Aujourd'hui on est vendredi et demain c'est enfin le week-end. Ce matin mon réveil n'a pas sonné et je suis en retard. Je me prépara en vitesse et fila au lycée. Je commence avec deux heures de biologie. La porte de la classe était fermée. Et mince ! Je toqua à la porte et entra timidement.

Moi : Excusez moi pour mon retard.

Le professeur : Ce n'est pas grave je sais que vous êtes une bonne élève mais veillez à ce que ça ne se reproduise pas.

Moi : Très bien.

Je me dirigea très rapidement jusqu'à ma place. Edward était déjà installé. Je m'attendais à ce qu'il se pousse aussi loin que possible de moi lorsque je m'assis mais il ne bougea pas d'un poil. Ce garçon va me rendre folle.

Edward : Tu as voulu prolonger ton sommeil ?

Moi : Depuis quand tu m'adresse la parole ? Je croyais qu'il ne fallait pas qu'on soit amis.

Il suffit d'un regard ( en pause) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant