Acte 2

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Après plus d'une heure, Adams avait presque finit, il s'attaquait doucement à son fessier seulement recouvert du léger tissu. Adams le déplaçait en fonction des aiguilles à retirer.Carl était très pudique dernièrement et légèrement susceptible !

- Putain mais fais gaffe, hurla Carl
- T'inquiète j'ai presque fini, il en reste plus qu'une, dit Adams en posant la pince que Carl regarda étrangement ne comprenant pas bien ce que Adams allait faire sans

- Elle est rentrée plus profondément celle-là, dit il en essayant de lui enlever avec ses doigts, un blanc gênant s'installant.

- Je crois que je peux te sentir respirer sur mes fesses, dit Carl au bout d'un moment

Mais Adams ne répondit pas

- Alors c'est le vent ou ton putain de souffle que je sens !? s'énerva soudainement Carl excédé

- Tu veux bien arrêter de jacter, j'essaye de me concentrer Carl, putain tu fais chier, t'es vraiment impossible des fois !

- Tu essayes vraiment d'enlever l'aiguille ou, tu sais, tu me ... touches car je suis un peu perdu là, se moqua méchamment Carl.

- Oui C, je touche ton putain de cul pour enlever cette putain d'aiguille que tu y as fourré ! dit Adams froidement, il savait où tout cela allait les conduire et était exaspéré à l'avance, cette distance qu'ils s'imposaient n'était pas là pour rien.

- Je veux juste que les bornes ne soient pas dépassées ! répondit aussitôt Carl

Adams ne répondit pas tout de suite, il récupéra simplement la dernière aiguille et répondit calmement.

- Elles ont été dépassé il y a des années !!
- Une seule fois, dit Carl amèrement, je m'en souviens à peine
- Je me souviens de tout, dit Adams en laissant trainer ses mains plus que de raison sur la courbe arrondie des fesses de son ami. Et je me souviens surtout que c'est toi qui a poser tes mains sur moi en premier, souffla t'il.

Carl explosa et se releva vivement, se couvrant à la hâte du drap comme il le pouvait.

-Fermes ta gueule Putain!!!

Adams le regarda encore agenouillé à côté de la botte de foin

-On était des gamins, on s'est juste embrassé, dit Carl avec agressivité
- Ouais bien sur, de toute façon ça n'a pas d'importance, tu sais où sont les bornes maintenant, hein !?? dit ironiquement Adams c'est toi qui les a putain de fixé en déménageant
- Ouais, tu as bien raison, je sais où elles sont et heureusement qu'un de nous le sais ! Railla t'il

Adams se releva, un éclair dans les yeux, il en avait plus que marre de ces faux semblants, il en avait marre aussi de passer pour le fautif et d'être celui puni, restant seul dans le ranch abandonné.

- Alors dit moi C, où elles sont tes bornes !? C'est bon tu ne les dépasses pas en venant au ranch une fois par mois et que j'enlève des aiguilles de tes fesse !? Mais sont-elles toujours bonnes si je te touche là... dit Adams en faisant courir sa main sur l'épaule dénudée de Carl tremblant

- Vas-y, je ressens rien pour toi, fais toi une raison !
- Et là... murmura Adams en caressant son torse.

La réponse ne vint jamais car la main survolait déjà son bas ventre et Carl dû se concentrer, le doigt qui laissait une légère caresse à la limite du drap et de sa peau le picota ...

- Adams arrêtes ça.

Les yeux d'Adams  lui répondirent, on pouvait y lire la détermination et la rage que Carl sentait émaner de son corps se rapprochait de lui.

-Je sais qui je suis, dit Carl sans le repousser

-Et si je dépassais tes bornes en te touchant là... murmura Adams descendant sa main plus bas jusqu'à effleurer le renflement a moitié dur du châtain.

Les deux jeunes hommes se défièrent du regard. Dans la grange, le silence régnait.Adams déplaça lentement son pouce sur la verge de Carl à travers le drap, il voulait que son ami arrête de se mentir et qu'il le désir ouvertement.

Le voyant complètement submergé mais ne le repoussant toujours pas, Adams se rapprocha jusqu'à couvrir son corps presque complètement.

-Dit le... dit moi que tu me veux, que tu veux ça... supplia Adams

-Éloignes-toi de moi ! Cracha Carl sans pour autant reculer. Adams le regarda déçu.

Il en voulait à son ami, mais surtout à lui-même; Carl ne l'accepterait jamais. Il le savait, l'avait toujours su mais il voulait en avoir le cœur net, Son ami était un dégonflé, un lâche et il en avait plus qu'assez de lui et de ses conneries, il détestait la distance entre eux et encore plus la solitude ici.

-Ok dit Adams en se reculant, ok, insista-t-il, décollant subitement son corps jusqu'à installer une certaine distance.

Mais avant d'atteindre le moment d'être complètement hors de portée, Carl le rattrapa par la chemise et le poussa contre le mur violemment, le bloquant de son avant-bras.

- Qu'est-ce que tu aurais fait si j'avais dit que je te voulais, dit Carl d'une voix aussi agressive qu'incertaine, on pouvait presque y déceler de la honte, il luttait contre lui-même.

- Tout ce que tu aurais voulu C dit Adams murmurant sur le ton du défi.

Carl plongea son regard dans celui d'Adams quelques secondes et le monde s'arrêta de tourner puis il fondit sur les lèvres pulpeuses d'Adams avec violence, l'embrassent sans ménagement. Adams resta stoïque, de marbre devant ce baiser brutal.
Il ne voulait pas de ça ! Pas d'un Carl sous pulsions gorgées d'envie sexuelles, et qui le rejèterait encore plus fort qu'il ne l'avait déjà fait il y a bien longtemps.

***

A suivre :)

Love, drama and cow-boys [bxb] OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant