Acte 3 : fin

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Guidé par ses pulsions il y a bien longtemps maintenant un jour ou Carl avait été viré de chez ses parents, après avoir brisé une vitre de colère. Adams l'avait vu de chez lui traverser le champ en courant comme si la mort elle-même le poursuivait, il l'avait rejoint en catimini en pleine nuit, abandonnant son lit douillet pour aller le calmer, le consoler, tout ce dont Carl aurait eu besoin.

Quand il le prit dans ses bras ce soir-là, l'air changea ...

Il était devenu pesant, électrique...

Carl lui avait sauté dessus et Adams l'avait laissé faire. Ce soir-là, il l'avait prit violemment comme un ados inexpérimenté à même le sol dans le champs et l'avait laissé là une fois la chose finit.

Ça avait été douloureux, blessant et traumatisant mais libérateur dans un sens.

Ils n'en avaient jamais reparlé et quelques semaines plus tard, Carl partait en ville, pour trouver du boulot enfin cest ce qu'il avait dit ...

Et les voilà, plusieurs années plus tard, alors que tout leur explosait à nouveau à la figure mais Adams n'avait aucune envie de se sentir utilisé encore une fois, surtout qu'il nourrissait beaucoup plus qu'une simple envie de sexe quand il s'agissait de Carl.

Carl, sentant qu' Adams  ne répondait pas à son baiser, s'arrêta,  descendant de la pointe des pieds sur laquelle il était. Il l'observa, la tension était palpable,Adams ne s'éloigna pas, profitant de leur proximité il le regarda juste amoureusement et posa son front contre lui tendrement, leur nez se frôlaient. Il voulait qu'il comprenne le message, il ferait tout ce qu'il lui demanderait mais pas avec violence, non, il ne voulait pas de rapport de force, il voulait juste qu'ils se montrent ce qu'ils ressentaient.

Enfin.

Carl n'étant pas si bête comprit visiblement le message car il lui caressa le visage avec le sien, les paupières closent, joue contre joue calmant aussitôt l'urgence qu'il avait ressenti, son geste était devenu aussi léger qu'une plume.

Et tout s'apaisa s'était comme apprivoiser une cheval sauvage leur amour en était un et la brusquerie ne ferait que tout gâcher.

Alors il retenta sa chance et saisi la bouche qui lui faisait envie depuis des années mais cette fois-ci Carl ne se précipita pas il ne risquait plus rien au final ses parents très puritains n'étaient plus la ceux d' Adams non plus ! Il n'y avait qu'eux deux dans le ranch, les sentiments dépassèrent alors la pulsion et ils se perdirent dans un baiser sensuel. Carl réussi à être assez convaincant dans ses gestes pour pousser Adams à finalement l'accepter.Il avait merder et réalisait tout comme si il se prenait un mur en pleine face c'était beaucoup d'informations à gérer car Carl avait toujours caché ses problèmes sous le tapis quand Adams avait eu plusieurs années pour y réfléchir mais la peur de perdre celui qui représentait tout fu plus forte.

Leur langue s'entremêlèrent avec envie, leur respiration devinrent fébriles, Adams mit ses mains autour de la nuque de Carl, caressant la limite de la naissance de ses cheveux tendrement et Carl rapprocha leur corps en l'enlaçant, revendiquant automatiquement Adams comme sien.

Comme celui qu'il avait toujours été ! C'était la sa place !
Au ranch, Adams dans ses bras.

Rien de ce qu'il se passait dans la grange à cet instant n'avait de rapport avec ce qu'ils avaient jadis partagé...

Quelque chose, un déclic peut être, avait eu lieu et montrait qu'ils avaient dépassé une étape, l'étape de l'acceptation.

Ils avaient des sentiments l'un pour l'autre et Carl, trop en colère pour s'en rendre compte avant, se perdait maintenant dans ce baiser profond, agrippant Adams avec une telle force qu'il démontrait son irrémédiable besoin d'amour.Celui qui l'avait toujours fait tant souffrir.

Love, drama and cow-boys [bxb] OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant