[ Amour Sucré ] { Castiel } { Lysandre }L'avenir n'est que le reflet du passé.

Chapitre 2

* Ice en média ( le chien de Shayne )

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Je me sentais inspirée par le style de la guitare quand un hurlement m'interrompit :

- Shayne, pose cette guitare immédiatement !

Je sursautai et posai immédiatement la guitare sur son socle connaissant très bien la voix qui s'était adressé à moi sur ce ton :

- Espèce de... Qui t'as permis de toucher à cette guitare !

- J...j...je...

- La ferme !

Tout en hurlant, il se dirigeait vers moi alors que je reculais complètement apeurée quand je sentis une surface dure et froide contre mon dos : le mur ! Je fermai les yeux, incapable de le regarder en face, le silence s'installa et j'osai enfin lever mon regard vers mon agresseur. Pile à ce moment-là,il sembla se réveiller, il m'attrapa par le col et me souleva sans aucune difficulté avant de proférer ses menaces :

- La prochaine fois que tu touches à cette guitare, je te fais la peau.

Il avait dit cela sans crier, sans hausser la voix simplement d'un ton glacial qu itransformerait le liquide vitale de n'importe qui ( pour peu qu'il soit humain ) - en glace.

J'étais terrifiée et je ne répondais rien de peur que mon cas ne s'aggrave.

Pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt ? Le rouge était sans nul doute la couleur préférée de Castiel et je savais qu'il avait toujours été attiré par la musique de plus je le voyais mal jouer de la harpe ou du violon.

Pendant que je cogitai, lui, il continuait de m'insulter de tous les noms, de me dire que je n'aurais jamais dû venir au monde, que j'étais une erreur pure et simple de la nature... Je voyais déjà mon passé me rattraper... Toutes ces insultes, ces menaces que j'avais tant bien que mal supportées durant toutes ces années refaisaient surface. Tout recommençait ! Jusqu'où serait-il capable d'aller pour me détruire cette fois ? Je n'avais pas de réponse à cette question et je savais que même ma mort ne satisferait pas ses pulsions. J'avais sauvé ma peau une première fois en m'éloignant mais étrangement le destin m'avait remis sur sa route comme si nos vies devaient nécessairement être liées.

Les larmes me montèrent aux yeux avant de couler le long de mes joues pour s'écraser sur nos vêtements. Les autres me disaient souvent que je pleurais pour rien, que j'étais bien trop émotive mais j'aurais beaucoup aimé les voir à ma place juste pour savoir quelles auraient été leurs réactions face à ce malade mental.

Cependant une question me torturait et même si je le savais en position de force, je voulais en avoir le cœur net avant qu'il ne me tue. Plus les secondes passaient plus sa poigne autour de mon cou se resserrait inexorablement :

- Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?

- Tu es née.

Mes yeux s'ouvrirent de stupeur, ma seule erreur était donc d'être née. Il se foutait de moi ! Comment ça, ma seule erreur était d'être née ? Il délirait, cet homme était fou à lier.

Cependant, je n'eus pas le loisir de continuer plus longtemps dans mon monologue puisque ma respiration se fessait de plus en plus difficile. J'avais l'impression que l'on m'avait plongé la tête dans le lavabo comme le faisait parfois les filles au collège :

- Castiel... arrête...

Il ne semblait même pas m'entendre et ses yeux brillaient uniquement par la rage et la folie. Je tentai encore quelques paroles dans l'espoir de le faire réagir, de lui faire comprendre qu'il allait me tuer :