Apprends moi...

1# Premiere rencontre

"Ley!! Debout ! !"
La voix de ma soeur me tire de mon sommeil... Aaaah... Mon rêve était si bien... J'étais enfin riche...
Mais ce n'était qu'un rêve et il faut maintenant que j'aille aider mes parents a tenir l'auberge.
Après m'être débarbouillée, habillée et avoir passer un coup de peigne dans mes cheveux, je sors de ma chambre. Il est encore très tôt, mais il faut toujours que les aubergistes soient levés avant les clients...
Dans la cuisine, ma mère a préparé ses délicieuses crêpes au caramel.
Je m'installe pour manger quand ma sœur entre.
"Ah non ! Tu ne te montrera pas avec cette horrible coiffure Ley!
-Grande sœur... J'ai juste les cheveux détaché...
-Peut importe! Laisse moi t'arranger ça. "
Ma sœur est une pro de la coiffure, comme le peut le témoigner ses cheveux blonds impeccablement tirés en queue de cheval maintenue par une tresse, laissant dépasser des mèches soigneusement bouclées autour de son visage en cœur.
Tous les jours, elle se fait belle, espérant attirer l'attention d'un hypocrite de noble de passage qui lui demandera de l'épouser... Rêve insensé...
Pendant que je savoure mes crêpes, elle me tripote les cheveux pour en faire je ne sais quoi.
Une fois son œuvre terminée, elle prend son petit miroir de poche pour le plaquer devant moi.
... Elle m'a juste fait deux tresses de chaque côté de ma tête et les a rejointes a l'arrière avec un petit ruban. Simple. Ça me plait.

La journée commence, les premier clients se réveillent. Pendant que mon père tiens le comptoir, ma sœur et moi traversons les couloirs au son des clochettes pour prendre les commandes de ceux qui veulent prendre leurs petit déjeuner au lit. Nous les apportons ensuite a ma mère dans la cuisine.

Deux heure plus tard, me voilà en train de servir les clients qui se sont levé pour manger, tandis que ma sœur est en cuisine. Certains tentent de m'accaparer pour discuter de tel ou tel sujet mais je les repoussent très vite pour retourner travailler.

A la fin de la matinée, nous avons fini nos services respectifs et nous revoilà a arpenter les couloirs pour débarrasser les plateau, nettoyer les chambre et les ranger en l'absence des clients. La partie que je déteste le plus.
Alors dans ces moment la, je fini le plus vite possible ma partie des chambre et je sors en douce.

Une fois dehors, je me ballade dans le village. D'un point de vue extérieur, je marche sans savoir où je vais. Mais en réalité, mon itinéraire est tout tracé. Je brouille les piste en passant par toute sorte de petit chemin sinueux. Après m'être assurée que personne ne me regarde, je me glisse dans un petit trou dans les ruines de la muraille qui entourait le village. De là, part un tout petit escalier éclairer de temps a autre par de petits trous dans la roche. Au bout de l'escalier se trouve mon jardin secret. J'ignore comment il s'est créé mais il s'agit d'un petit jardin entouré de quatre mur de belle pierre et ouvert sur le dessus. Le jardin est assez grand pour contenir deux ou trois petite maison. Un magnifique arbre se tient en son centre. Ce qui me permet de m'abriter en cas de pluie. L'herbe qui recouvre le sol est constamment verte et au printemps de petite pâquerette vienne la parsemée de blanc. Sur les murs, le lierre grimpe en formant de superbe formes avec lesquelles je m'amuse quand je m'adosse sur le tronc rugueux et fort de l'arbre.
Mais au delà de la beauté de l'endroit, j'y vais surtout pour pouvoir chanter en paix. D'ici, personne ne m'entend. Ce qui est parfait quand on vit dans un monde où toute forme de musique, hors de la musique religieuse, est bannie et sévèrement punie quand on est surpris a en jouer ou en chanter.

Depuis la mort de la reine, le roi a pris des mesures stupide et sans aucune raison. La première a été d'interdire la musique non religieuse. Blasphématoire comme il dit. Or, durant mes 10 première années, mon grand père m'a toujours appris a vivre en chantant. Avant qu'il soit arrêté, je chantais souvent avec lui qui m'accompagnait au piano.
Mais il a été imprudent et a continuer de jouer en publique après l'interdit. Ce qui lui a valu de se faire arrêter et exécuter publiquement. Le pire jour de ma vie.
C'est a ce moment la que j'ai découvert cet endroit. Depuis, j'y viens presque tous les jours pour chanter a ma guise.
Sachant que personne ne l'entendra, je me met a chanter me chanson favorite, celle que mon grand père m'a léguée. Puis, après ce petit échauffement, je me met a inventer des mélodies et des paroles comme elles me viennent.