Par-delà la fenêtre, au-delà de la vitre,
Malgré toutes ces fleurs scintillant au soleil,
Malgré tous ces oiseaux dansant dans l'azur clair,
Écartée du réel, tirée par mes pensées,
Je cherche la vérité, le regard perdu.
Il court le bruit que nos vies sont menacées,
Mais ce secret caché depuis des millénaires,
Se trouvant enfoui dans un profond sommeil,
Me mitraille d'idées, sans me donner son titre.
Il est vrai que j'avance dans la solitude,
Il est vrai que je choisis mes bons compagnons,
Mais jamais je ne violenterai notre Terre,
Car ma volonté est de soulager ses pleurs.
Je cherche la vérité, le regard perdu.
Je vois m'entrer dans les yeux toutes ces couleurs,
Sans trouver celle de cette existence amère,
Le foyer de la vie, si faible lumignon.
Peut-être un jour connaîtrais-je la quiétude?
Le jour, la nuit ; le vent, la pluie ; la neige, la foudre :
Rien ne peut arrêter le flux de mon esprit.
Je suis une infime partie de l'univers
Qui aimerait réparer le monde, et toujours,
Je cherche la vérité le regard perdu.
Puis, furtivement, un merle s'impose au jour,
Messager de l'inexploré, oiseau mystère.
Il me dit que dans ce milieu incompris,
Bien sûr, un jour viendra où il faudra recoudre.
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Dans ma solitude
PoetryJ'ai écrit ce poème en regardant par la fenêtre. Je n'avais rien à faire, je m'ennuyais : alors je me suis mise à penser.