Elle était là, immobile,
Comme si elle était dans le vide,
Plus aucun son, plus un mouvement,comme si le temps c'était arrêté,
Lui laissant une dernière apparté avec elle même.
Elle était belle, blanche comme les premières neiges,
Avec ses beaux yeux noirs, et ses longs cheveux corbeaux,
Ils faisaient tâchent, éparpillé sur la neige, symbole de l'hiver,
Seul les roses rouges, mais jadis blanches, apportait de la couleur.
Plus le temps passé, et plus la neige prenait aussi cette éclat,
Pourtant, elle ne faisait que pâlir,
La température de son corps chutait à une vitesse,
Comme son esprit qui rejoignait le cadre idyllique dans lequel elle se trouvait comme dernière demeure.
Elle n'avait jamais arboré un visage aussi serein, enfin elle savait ce qui l'attendait,
Depuis tout ce temps, elle qui ne supportait plus l'incertitude du temps humain,
A ce moment même, elle le défiait.
Elle eut des visions de ses souvenirs,des bons comme des mauvais,
Mais peu lui importait, elle ne demandait que le calme.
Alors elle ferma son esprit mais ouvrit tout ces sens.
Elle senti la neige qui lui gelait les doigts,
Elle goûta le goût métallique du sang dans sa bouche,
Elle senti l'odeur des roses,
Elle se concentra sur les sons, et le calme lui fit du bien
Mais une chouette, brisa son moment,
Elle qui semblait avoir fuit après la détonation,
Sembla prête à lui pardonner sa frayeur,
Et lui chanta sa plus belle aria,
Comme si au fond, elle savait que la jeune fille ne serait plus.
Elle se concentra et bien vite, elle se sentie partir,
Elle se sentie légère bien que toujours coincée au milieux de cette forêt,
Comme si le poids de la vie, lui avait enfin était retiré de ses frêles épaules.
Elle savait qu'il ne lui restait quequelques seconde,
Mais cela ne l'attristait pas, elle voulait la sérénité à tout jamais,
Ne plus voir les monstres qu'ils étaient, ne plus voir son espèce dans ce putain de miroir quand elle croissait son propre regard.
Elle prit sa dernière respiration,
L'air lui brûlait les poumons,
Mais elle souriait enfin,
Berçait par le silence qu'elle attendait
Et enfin, la mort arriva,
Comme une vielle ami, elle l'a prit,
Dans ses pas, elle s'en est allé, laissant son corps vide,
Près de ce Hiboux qui ne parlait plus.
Elle était là, immobile,
Elle était dans le vide,
Plus aucun son, plus un mouvement,comme si le temps avait repris son cours,
Elle lui laissa son dernier souffle.
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Simple Écrit
PoetryJ'écris mes émotions sur le coeur, je ne sais pas si je le fais pour m'aider ou pour être jugé. Mais dans tout les cas, vos avis seraient la meilleure des choses pour moi !