INTRODUCTION

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Je ne sais pas ce qui m'a pris d'accepter de garder des enfants, j'avais besoin d'argent pour payer mes kebabs entre amis, mes sorties ou mes donuts fourrés au chocolat. J'aime bien les enfants, mais ils peuvent être énervants. Et la pire des choses : ils croient aux contes de fées.

Je déteste les contes de fées et autres histoires du même style depuis le jour où ma classe et moi avons été voir la représentation théâtrale du "Petit Prince" en sixième. J'étais heureuse de rater des cours, malheureusement c'était horrible. Même ma professeur de français fut traumatisée et j'enviais mon amie qui n'avait pas pu assister à cette horreur car elle avait la gastro. Dommage, elle aurait pu vomir et arrêter le massacre.

Pendant une semaine, j'ai fait des cauchemars. Je me réveillais en sueur, pensant être encore suivie par le Petit Prince qui me demandait de lui dessiner un mouton. Par la même occasion, j'ai été traumatisée par les moutons. De plus, près de chez moi... IL Y A DES MOUTONS ! Avec le temps, j'ai surmonté ma peur des moutons, mais pas celle du Petit Prince et des autres classiques. 

Vous allez peut-être vous moquer, mais même Don Quichotte a peur des moulins à vent. Je suis un peu moins ridicule avec ma peur pour les contes de fées.

Je me dirige donc vers la maison où je dois garder les mômes. Une femme portant une robe rouge et des hauts talons m'ouvre la porte. Elle me demande :

- Vous êtes Tina ?

- C'est moi, vous devez être Mme _________ [Ndlr : mettez votre nom de famille si ça vous chante ou un autre. INSCRUSTEZ VOUS DANS L'HISTOIRE : SOYEZ L'UN DES ENFANT QUE GARDE TINA]

- C'est bien moi, entrez. 

J'entre dans la maison et dès que je mets les pieds dans le salon, devinez qui je vois ? ( non, pas le Petit Prince )

Un garçon qui a un air de famille avec la femme et que je reconnais facilement comme étant Enzo, l'un des pires idiots que la terre ait porté. C'est triste pour la terre. Il ne fait que m'embêter ( gentiment, même qu'est-ce qu'il est c*n ) pendant les cours et dans la cour et me fait des pichenettes, mais je suis plus forte que lui ( j'ai passé 3 ans à me muscler les doigts pour pouvoir faire des pichenettes hyper puissante ). En fait, je l'aime bien, mais il m'énerve ( un peu comme mes cousins ou mes frères ). Il me sourit et dit :

- Salut Tina. Comment tu vas ?

- Bonsoir Enzo, ça va et toi ?

- Vous vous connaissez ? demande la Mme _______.

- Oui, on est dans la même classe : c'est la fille qui chante toujours et qui a toujours 15 000 récompenses en fin d'année. 

- C'est bien, mais on doit y aller. Je vous laisse ma fille _______{Insérez votre nom si vous êtes une fille ou un nom féminin si vous êtes un gars] et mon fils ________[Insérez votre nom si vous êtes un garçon ou un nom masculin si vous êtes une fille]. Passez une bonne soirée, ne leur donnez pas trop de sucreries et n'oubliez pas leurs histoires. Ils se sont déjà lavés et mangé. Allez viens Enzo, on va rejoindre tes parents. On rentrera vers minuit. A tout à l'heure.

- Au revoir madame.

Ils partent, et les deux enfants descendent en courant les escaliers. La petite fille et le garçon portent un pyjama similaire : celui de la gamine est [Couleur de ton choix] et celui du gamin est [Couleur de ton choix]. Ils sont très mignons et semblent avoir aux alentours de 8 ans [Faites comme si vous avez 8 ans, même si vous êtes plus vieux ou plus jeunes]. La petite fille me demande :

- Ils sont partis ?

- Oui, tu dois être _______.

- Oui, et voici mon frère _______.

- Bonjour mademoiselle, dit le petit garçon.

- Vous êtes trop choux, vous voulez des bonbons ? 

- OH OUI ! crient les deux enfants.

Je sors mon paquet et on mange des bonbons ( mais pas trop, pour pas que leur mère ne soit en colère ). Il est à peine 20:00 que les enfants me demandent pour que je leur lise une histoire. Je monte dans leur chambre, et je m'assois dans le lit deux places qu'ils partagent. La petite fille me tend un livre et quand je l'ouvre, je vois... DES CLASSIQUES ! QUE DES CLASSIQUES !

Je balance avec horreur le livre à l'autre bout de chambre en poussant un cri d'horreur et de dégoût. Le petit me demande avec un air interrogateur :

- Pourquoi tu as jeté le livre ? 

- Parce que... j'ai la phobie des contes de fées.

- Tu ne les aimes pas ? demande la petite.

- Oui, vous n'en avez pas marre de ces contes ?

- Si, un peu quand même, avouent les enfants. Mais on veut nos histoires.

Je réfléchis et me souviens d'un travail qu'on avait fait une année : on avait dû parodié un conte. Je souris et leur dis :

- Accrochez vous les enfants, voici les contes de fées qui débarquent dans le milieu urbain !

Les contes de féesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant