Mystères

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Si quelqu'un avait dit à Gaster que reprendre contact avec ses fils aurait été aussi simple, il ne l'aurait pas cru.

En effet, Il avait suffit d'un simple appel à Sans et d'explications de la part du docteur pour que son fils se téléporte à lui, les larmes aux yeux. Après quelques reproches, d'autres explications et d'autres larmes, Les parents retrouvés se téléportèrent chez Sans et Papyrus, à la grande surprise de ce dernier.

"mais pourquoi reprendre contact si soudainement avec nous, 'pa ?" Questionna Sans, le lendemain de leurs retrouvailles alors qu'il buvaient un verre chez Grillby. Gaster rougit.

"C'est une de mes patientes qui m'a incité. Tu dois la connaître, elle s'appelle ____."

Sans écarquilla les yeux.

"____? elle voit un psychiatre ? pourquoi ? elle ne sonne pas comme le genre de personnes avec des problèmes personnels, enfin... d'un coté, elle ne parle pas vraiment d'elle..."

Gaster grimaça. Peut être n'aurait - il pas du la mentionner. Sans est très curieux, et il risquait de vouloir fourrer son nez dans ses affaires. D'un coté, Gaster ne pouvait pas le blâmer, s'il y a bien une chose que Sans tenait de lui, c'est bien sa curiosité.

"C'est normal. Disons que pour faire court, elle a eu un passé difficile, et ne souhaite sans doute pas en parler, elle doit sans doute préférer oublier."

Se rattrapa le docteur. Sans regarda son père d'une mine pensive. Gaster ne connaissait que trop peu ce regard. Sans voulait élucider ce mystère. Comme lui, Sans était un scientifique, et s'il y a bien une chose qu'ils détestaient l'un comme l'autre, c'était de ne pas savoir comment résoudre un problème. Gaster regarda son fils d'un regard grave, et autoritaire.

"Non Sans, je ne te conseille pas de chercher des réponses auprès d'elle. Tout ce que tu risques de faire c'est la perdre. Avant moi, elle ne parlais jamais à ses psychiatres, et nous n'en sommes qu'à la première séance. Je ne te laisserais pas rompre le lien fragile entre nous deux car tu es trop invasif. Donc s'il te plait, je souhaiterais que tout cela reste entre nous."

Sans fronça les sourcils, clairement mécontent.

"je m'en doute. elle m'aurait parlé de toi sinon. mais dis moi 'pa, n'a tu rien remarqué de... bizarre chez ____ ?"

Ce fût au tour de Gaster de froncer ses sourcils.

"A part le fait que son âme semble être affecté par sa condition émotionnelle, non, pas grand chose..."

Sans, regarda sa choppe de bière, pensif. Pour une fois, il n'avait pas pris de Ketchup, à la demande de son père.

"c'est vrai que je ne l'ai pas vu tout de suite, à vrai dire je n'avais pas vraiment cherché."

Gaster était de plus en plus confus.

"Sans, je ne comprends pas, de quoi tu parles, qu'y a t-il de si spécial à propos de ____?"

"c'est.. son âme. tu sais, je suis un monstre très sensibles aux âmes, et justement, j'ai rien senti. je n'y ai pas fait attention, car nous nous voyons la plupart du temps ici," Il balaya le bar d'un regard, "comme c'est un endroit remplit d'âmes, il est difficile de décerner un signal particulier, à part s'il est très fort. mais même en dehors, dans un endroit calme je n'ai rien senti non plus."

Son père le regarda, surpris, puis, réfléchit

"Mon dieu, dans ce cas les dommages sur son âme sont bien plus graves que ce que je pensais dans mes premières estimations, et sa détresse émotionnelle bien plus forte..."

TraumatismesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant