La Princesse de Serpentard [ FINIE ]

6 - Le maître

Un soir des vacances de Noël, Lya portait un jean noir, une chemise blanche avec sa cravate serpentard. Elle avait une cape noire et était debout à côté de Severus. Lya allait rencontrer pour la seconde fois le seigneur des ténèbres. Le maître analysait chacun de ses nouveau membres afin de sentir la force magique qu'ils avaient et savoir à quel point ils pouvaient lui être utile. Arrivé devant Lya, Voldemort lui leva le menton avec sa main blafarde. Il voulait voir sa force mentale. Il la regarda dans les yeux et tenta de lire dans son esprit mais Lya lui bloquait l'accès d'une manière étonnante. Elle soutint son regard, étrangement il ne lui faisait pas peur. Severus lui prit la main pour la rassurer mais Voldemort le remarqua. Deux jeunes membres de son armée ensemble ? Cela allait être une force ou une faiblesse ? Il allait tester cela plus tard. Il lâcha le menton de Lya et sentit le regard noir de Severus sur lui, il fut impressionné par le culot du jeune Severus. Il allait être un bon soldat. Voldemort regarda Lya

《 Vous avez une forte force magique jeune fille. J'ai rarement vu cela sur une adolescente de votre âge. Severus et vous vous êtes bien trouvés. Vous allez m'être utile, très utile. Lucius ! Je vous déclare être mon second. Vous me serez également utile.
Lya se contenta de s'incliner telle une duchesse
- Je vous en remercie maître...
- Lya. J'ai une mission pour vous. Le mois dernier vous avez apprit tout les sorts de magie noire que vous deviez connaître, vous avez apprit vite. Nous avons 2 sangs-de-bourbe au cachot. Nous allons les amener ici et vous allez en doloriser un, Lucius se chargera de l'autre
- Maître je... Je ne sais pas...
Voldemort la regarda sévèrement
- Oseriez vous me refuser quelque chose ?
- Si je me sens incapable à effectuer à merveille votre demande oui je l'oserai...
- Vous êtes... Fascinante.
Il souria sadiquement, il était temps de tester l'attachement que la jeune fille éprouvait envers Severus. Il sortit sa baguette. Lya le regarda et se sentit prête à encaisser le coup mais elle entendit d'autres cris, ceux de Severus. Voldemort venait d'endoloriser Severus qui se tortillait sur lui même en hurlant. Il commençait à pleurer en suppliant le maître d'arrêter. Le maître ne se préoccupait pas de Severus mais de Lya. Il pensait qu'elle allait le supplier d'arrêter mais elle ne le fit pas. Elle se mit à genoux près de Severus et lui murmura de lui faire confiance. Elle sortit sa baguette et lanca un expeliarmus sur le maître, sa baguette vola et elle lanca un accio. Elle prit la baguette du maître et le menaca avec. Tous les autres membres de l'armée n'osaient plus bouger, impressionnés par le courage de la jeune fille de 17 ans. Voldemort la regarda en souriant, cette fille était un bijou pour son armée. Elle ne manquait pas de courage. Il est clair qu'elle lui plaisait. Si seulement il avait pu avoir une fille pareille. Le père de Lya présent dans la pièce était l'un des meilleurs lieutenants de Voldemort. Sa fille tenait sa beauté et sa gentillesse de sa mère et le courage puis son caractère de son père. Il esquissa un sourire en regardant sa fille menacer le maître.
Lya regardait Voldemort avec un regard noir et froid. Elle s'était promis de protéger Severus autant qu'elle le pouvait même si elle devait y laisser sa vie. Ce qu'elle risquait en ce moment même.

《 Avec tout le respect que vous doit maître, je trouve cela lâche d'avoir fait souffrir mon petit ami alors que vous pouviez largement m'atteindre car j'avais baissé ma garde.
Elle lui tendit sa baguette que le maître récupéra et rangea
- Cela était un test jeune fille. Je me devais de tester votre courage et là vous en avez fait preuve. Jamais personne n'avait osé me menacer pour protéger la personne la plus chère à ses yeux. Personne exepté votre père qui avait protégé votre mère enceinte de vous de la même manière que vous venez de le faire pour Severus. 》

Lya regarda son père qui lui souria fier de sa fille. Severus se releva avec douleur et remercia Lya du regard. Le père de Lya s'avanca vers Severus et regarda Voldemort

《 Permettez maître
- Je l'accorde, aidez le Charles.
Lya regarda son père
- Merci père
- Aide moi, nous allons l'asseoir dans le fauteuil 》

Charles aida sa fille à asseoir Severus. Voldemort et le reste de son armée transplanèrent. Elle comprit qu'il n'y avait aucun sang de bourbe dans les cachots du manoir des Jonhson et que Voldemort voulait juste la tester. Severus gémissait encore de douleur, il avait honte d'avoir mal devant Lya mais il avait l'impression qu'on l'avait broyer de l'intérieur. Charles eut une idée pour rendre le bonheur à Severus. Lya prit la main de Severus et la caressa

《 Severus ?
- Oui monsieur Johnson
Malgré ses efforts, Severus parlait d'une voix faible.
- J'ai eu une conversation avec vos parents. Nous avons passé un accord entre nos deux familles. Vous pourrez donc épouser ma fille l'année de vos 22 ans
Lya souriait car elle savait déjà ce que son père venait de dire.
- Vous êtes sérieux ?!
- Ai-je l'air de plaisanter ?
- Non... Excusez moi
- Il suffit que Lya et vous signez le papier en laissant tomber une goutte de votre sang dessus afin de celler le marché
Severus étant boulversé par la joie qui l'animait n'arrivait plus à parler correctement. Lya répondit à sa place.
- Nous le ferons père. 》

Charles hocha la tête vers sa fille et les laissa seuls dans le grand salon pour rejoindre son bureau. Lya aida Severus à monter dans sa chambre. Elle était décorée à son image. Chaleureuse mais un peu froide. Douce et calme. Une décoration classique qui plaisait à Severus. C'était les vacances de Noël et leurs deux familles allaient les passer ensemble. Les amoureux allaient donc passer leur vacances ensemble. Severus s'assied sur le lit et Lya déboutonna doucement sa chemise. Elle lui retira et vit les résultats du Doloris. On pouvait voir d'énormes cicatrices montrant où le sort avait atteint son corps. Elle passa ses mains sur ses cicatrices encore fraîches. Severus gémissa légèrement de douleur et se crispa.

《 Laisse moi faire mon prince de sang-mêlé 》

Severus souria, c'était le nouveau surnom que Lya lui avait trouvé faisant référence aux origines de Severus. Il n'avait pas besoin de Voldemort pour savoir qu'elle avait une grande force magique. À seulement 17 ans, Lya savait faire de l'Occlumencie et de la Legilimencie, également de la magie sans baguette, et savait maintenant jeter les plus grands sorts de magie noire. Lya lui avait expliqué que étant enfant elle avait eut une éducation magique très stricte, son père lui avait tout appris. De A à Z. Puis elle est entrée à Poudlard et a apprit l'art des potions dans lequel elle exellait, c'était grâce à cette matière qu'elle et Severus s'étaient rapprochés.
Lya appuya un peu plus fort sur l'une des nouvelles cicatrices de Severus qui lui arracha une larme et un cri de douleur. Puis Lya le massa et une étincelle entoura la plaie et la recouvrit. La cicatrice avait quasiment disparu, la douleur elle avait quitté Severus. Il regarda Lya les yeux embués de larmes une fois qu'elle avait finit chacune des cicatrices. Elle leva les yeux vers lui et lui caressa tendrement la joue

《 C'est fini.
- Merci ... Je suis désolé ...
- Désolé ?
- De pleurer devant toi... C'est une faiblesse...
- Sev... Dans un couple nous pouvons montrer nos faiblesses à l'autre. Dans l'intimité, c'est à dire entre nous, tu peux montrer ta vraie personnalité
- Tu as raison... 》

Elle s'approcha de lui et lui fit un câlin. Les larmes de douleur de Severus s'échappaient et il soupira après avoir pleuré. Il se sentait soulagé, il se recula et embrassa tendrement Lya.

Voldemort comprit que la relation entre Lya et Severus était une force. Ils se complétaient et avaient tous les deux un grand pouvoir. Les deux là devaient rester ensemble pour le bien de son armée. Il appella Charles Jonhson et lui parla en privé de cette relation. Il apprit donc que le mariage était prévu. Alors Lya Jonhson allait devenir une Snape, les Snape étaient un bon parti. Voldemort souria et congédia Charles qui rentra chez lui. Voldemort resta là, à caresser la peau écailleuse mais douce de Nagini tout en réfléchissant. Il allait gagner cette guerre. Il l'espérait.