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la chaleur chaude, aujourd'hui, qui monte en haut et descend en bas, des florilèges de pléonasmes qui se faufilaient entre les âmes heureuses.
les lumières rouges lançaient des jets brûlants sur les visages, déchiraient les regards, modelaient les formes sensuelles. des grimaces d'horreurs, des sourires effrayants, tout se déformait dans ses yeux, mais il ne les voyait plus, il voyait cette fille, cette femme au visage puéril, les yeux plantés sur le bois vernis brillant brun, sale du bar
lentement, il s'approchait, son talon en premier et le déroulé de son pied craquant sur le parquet faisait chavirer le poids de son corps sur une jambe et faisait plier l'autre quelques instants après. d'un moment à un autre, une jambe traversait son chemin et forçait ses pieds à épouser le bois d'autre contrées. une main s'allongea, à l'extrémité d'un bras à la peau lisse et matte, et le bout des doigts vint se poser sur cette joue pâle et tendre, elle fit se détourner le regard de la fille à la jupe rouge, effleura le contour de ses lèvres, galopa sur l'arrête de son nez, se mit à souffler d'une caresse sur ses paupières diaphanes et tremblotante, s'arrêta au creux de son cou, dans sa nuque frissonnante

VelourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant